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Le paiement mobile n’est pas encore pour demain

Plusieurs experts et spécialistes ont répondu favorablement à l’appel de l’organisateur d’évènements DZwebdays. Ce dernier a organisé trois jours de conférence autour du thème « paiement mobile en Algérie » et des séances de formation sur le wordpresse dédiées particulièrement aux jeunes porteurs de projets relatifs au commerce et au paiement en ligne.

Les étudiants de l’université de Saad Dehleb de Blida, qui a abrité l’événement n’ont pas manqué  le rendez vous. Les priorités de cette initiative est de démontrer l’intérêt que porte aujourd’hui les jeunes aux technologies susceptibles de  révolutionner le marche algérien.

En effet, les intervenants venus de plusieurs pays dans l’objectifs d’exposer leur expérience et faire profiter de  leur savoir-faire a l’instar la Tunisie, le Sénégal, le Maroc et de la Libye,  ont insisté, lors des conférences sur la nécessité d’informer et de former les gens sur ces nouveaux mécanismes de paiement qui sont compliqués mais efficaces pour booster l’économie.

Cette cinquième édition a caractère économique substantiellement et technologique à la base a  été, également, rehaussée par la présence d’un jeune spécialiste algérien, Mohamed Hadj Sahraoui, qui a pour ambition de lancer la première entreprise de paiement mobile. Un projet de grande envergure assisté par les sites de vente en ligne encore jeunes en Algérie. L’expert en télécommunications M. Younes Grar a exprimé, quant a lui,  son soutien à ce genre d’initiative tout en reconnaissant les difficultés  techniques, réglementaires et financières auxquelles seront confrontés les jeunes porteurs de ce type de  projets de paiement mobile.

«Le processus de paiement mobile n’est pas encore intégré dans la culture de l’entreprise et du consommateur algérien, mais cela ne veut pas dire que l’équation vente et paiement en ligne est irréalisable. Cependant, nous souhaitons que l’institut public reconnaisse l’utilité de ces projets pour l’économie et le développement technologique national. La volonté ne suffit pas, mais il faut assurer l’encadrement et la sécurité juridique de ces projets encore en voie de conception», indique M. Sahraoui avec optimisme. Un avis partagé et soutenu par, les représentants du site Octave, echrily, et tous les invités étrangers tunisiens et marocains.

« Octave présent en Algérie en vue de répondre  à la demande des entreprises et des startups pour lancer leur propre business sur le net. Nous allons créer un nouveau site appelé «Kitabi», pour la vente en ligne de livre en Algérie. C’est une première en Algérie», souligne M. Mazni Selim représentant du site Octave. En marge des conférences, les jeunes participants ont affirmé  que « le paiement mobile en Algérie arrivera tôt ou tard vu les mutations et l’évolution technologique qui émergent dans le monde entier.

L’Algérie ne fera pas exception mais la mise en place de ce mode de paiement mobile prendra du temps et demandera davantage d’efforts».  l’évènement consacré au paiement mobile qui est sponsorisé par l’opérateur de la téléphonie mobile Nedjma se poursuivra jusqu’au samedi 23 février avec au menu plusieurs autres conférences et formations.

 

Source: http://www.algerie360.com

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L’importation des équipements électroménagers et électroniques à haute consommation énergétique interdite à l’avenir

Retour annoncé du crédit à la consommation

Une Aubaine pour les produits locaux

Supprimé en 2009 dans le cadre de la loi de finances complémentaire, officiellement pour protéger les ménages contre les risques de surendettement, le crédit à la consommation devrait être reconduit sous certaines conditions. Il ne serait plus un moyen d’encourager les importations de véhicules, mais plutôt pour booster la production locale.

Certains secteurs-clés comme «l’électroménager, l’ameublement, la literie, la céramique, etc.» sont, selon Zaïm Bensaci, président du conseil national de promotion de la PME, les plus à même d’être touchés par cette décision dont on ignore encore quand elle sera définitivement prise. Le gouvernement, qui étudie cette possibilité en concertation avec le patronat et la centrale syndicale, compte ainsi redonner vie à l’entreprise nationale en alimentant son carnet de commandes et relancer, par la consommation, une croissance économique jusque-là tirée par la dépense publique.

Une démarche louable mais qui pose néanmoins des interrogations quant à la capacité de l’offre locale à répondre en quantité et en qualité à la demande nationale. D’ailleurs, le secrétaire général de l’UGTA, Sidi Saïd, a précisé le mois dernier qu’en l’absence d’une production à 100% nationale, les produits assemblés en Algérie seraient éligibles à ce dispositif.
M. Bensaci, reconnaît que les entreprises nationales «n’ont pas toutes les quantités voulues ni les qualités nécessaires. Mais, il reste positif d’œuvrer à favoriser le produit national, car il est nécessaire d’arrêter l’ouverture tous azimuts pour les produits de consommation importés».

En définitive, c’est une décision «symbolique» et de «principe qui remet en cause les produits importés».
Mais, au-delà de son aspect symbolique, qu’en est-il de sa faisabilité ? Le produit algérien a, très rarement, les faveurs des consommateurs. Surclassé par la concurrence européenne et même arabe, et aujourd’hui étouffé par l’omniprésence des produits chinois, le produit local reste victime d’une mauvaise réputation en termes de qualité, de diversité et de disponibilité.

Quid du produit local ?

Reda Hamiani, président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), invité dans une émission de radio jeudi dernier, l’admet clairement. Le produit local ne soutient pas la comparaison avec le produit importé «ni en qualité ni en diversité», a-t-il déclaré. Ce déclin résulte de la conjugaison de plusieurs facteurs, notamment «l’absence d’innovation, de formation et de compétition» auxquelles s’ajoute «un modèle de consommation qui, profitant de l’ouverture, a opté pour des standards et des exigences de type international». Le «décalage» s’est donc creusé au fil du temps, mettant l’entreprise nationale devant un défi immense.

Pourtant, les entreprises nationales ne pèchent pas toutes par la qualité ou la fiabilité, mais même quand leur produit peut tenir tête à la concurrence étrangère, l’absence d’une «culture de marketing et de publicité» se fait sentir, selon M.Bensaci. Une gestion «primaire au niveau de la commercialisation et de la production empêche, selon lui, le produit local de sortir la tête de l’eau.»

Car, relancer le crédit à la consommation pour les produits locaux serait, de l’avis de certains acteurs de l’économie nationale, loin de régler à lui seul le problème de la production nationale. Selon M. Bensaci, il faut aussi «décourager l’accès au produit importé». Mais comme l’Algérie est signataire d’accords internationaux, elle ne peut pas «mettre en place des taxes douanières ou des mesures de contingentement». En revanche, ce qu’elle peut faire, c’est «d’imposer des normes aux produits étrangers, durcir les conditions de transfert des devises, etc».

Le poids de l’importation

Pour Reda Hamiani, il s’agit de rendre la prise de risque liée à l’investissement «plus attractive que l’importation», car actuellement il y a «trop d’attractivité liée à l’acte d’importer et trop de difficultés liées à l’acte d’investissement». Il n’est pas question de «diaboliser l’importation pour autant, car elle aura de toute manière sa place en Algérie. Simplement, se souvenir que c’est une sortie de devises pour une économie basée sur une rente pétrolière qui ne se renouvelle pas, et surtout qu’elle ne donne pas de travail et ne crée pas de la richesse».

A titre d’exemple, le secteur électroménager, pourtant l’un des plus à même de répondre aux besoins locaux, fait face depuis quelques années à une hausse considérable des importations. L’importation de réfrigérateurs et congélateurs a fait un bond de près de 30% entre 2010 et 2011. Idem pour le secteur de l’ameublement où la production nationale, meilleure que les produits asiatiques importés, selon les professionnels du secteur, voit sa part de marché rétrécir. Les importations dans ce secteur ont augmenté de près de 15% durant ces deux dernières années.

Entre l’encouragement de la consommation locale et la limitation des importations, le salut du produit national passe par une troisième voie. Le président du FCE affirme la nécessité qu’il y ait au niveau des entreprises elles-mêmes «une démarche qualité capable de remonter la gamme qui était jusque-là produite pour qu’elle puisse supporter la comparaison».
Pour ce faire, les entreprises ont besoin, selon M. Hamiani, d’une politique de formation professionnelle et de partenariats avec des étrangers «pour conduire la recherche de qualité». Une démarche impérative qui déterminera si «dans les cinq prochaines années», le produit local sera en mesure de répondre aux besoins d’un consommateur algérien de plus en plus exigeant.

 

source: http://www.elwatan.com

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Le paiement par téléphonie mobile opérationnel en janvier 2013

Le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication, Moussa Benhamadi a indiqué ce lundi que le paiement par la voie de la téléphonie mobile sera possible à partir de janvier 2013.

Il a précisé, à ce propos qu’”il est impératif de l’introduire et nous commençons à avoir les premières applications pour pouvoir aller, le plut tôt possible, vers cette technologie”.

Benhamadi s’exprimait en marge d’une rencontre des cadres du secteur. Il a avancé la contrainte de “mentalités” pour expliquer le retard accusé à ce sujet tout en rappelant qu’”il y a eu des tentatives par le passé pour faire aboutir le projet mais sans succès, parce qu’il y avait un vrai problème de confiance en soi chez les cadres d’Algérie Télécom et d’Algérie Poste”.

Le ministre a appelé à “libérer les énergies et les initiatives” en citant l’exemple de Mobilis qui, selon le ministre, a commencé à réaliser des “performances” en matière de qualité de service.

Abordant la téléphonie mobile de 3ème génération ( 3G ), Benhamadi a affirmé que la décision avait été prise pour que la 3G soit lancée au 1er trimestre 2013, précisant qu’il restait encore quelques “réglages” à parfaire à ce propos.

Toujours selon le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication, des opérateurs sont déjà prêts à offrir leurs services aux clients, mais “ils attendent juste le feu vert” pour cela.

A la question relative à la possibilité d’avoir la 4G, Benhamadi a indiqué que “si on veut aller vers la 4G, la majorité des citoyens n’y pourront pas accéder, en raison du coût”.

A en croire le ministre, même la télévision numérique terrestre (TNT) sera lancée fin 2013 en précisant qu’Algérie Télécom s’attelait à offrir les réseaux à ce sujet.

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