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Beyte Datacenters : lancement de nouveaux systèmes d’information

La start-up algérienne spécialisée dans les systèmes informatiques, Beyte  Datacenters, vient de concrétiser un important projet de portail «cloud» destiné à offrir des solutions d’information et de communication innovantes et automatisées, aussi bien pour les particuliers que pour les entreprises.

Présenté hier, lors d’une conférence-débat au cyberparc de Sidi Abdellah à Alger, ce nouveau procédé d’information, nous a affirmé Adel Gacem, directeur associé de Beyte Datacenters, est le premier du genre en Algérie dans sa version automatisée et conforme aux normes internationales. Très en vogue sous d’autres cieux, le «cloud», explique notre interlocuteur, est un système qui offre aux utilisateurs, qu’il s’agisse de particuliers ou d’entreprises, la possibilité de disposer d’une ou plusieurs machines localisées à distance pour gérer des données informatiques à travers une simple connexion internet, tout en disposant de matériel à la fois puissant et sécurisé.

Installé sur le marché algérien depuis quelques mois, Beyte Datacenters, nous précise Adel Gacem, dispose d’une équipe d’experts et de consultants algériens très qualifiés, dont certains basés en Algérie et d’autres en Europe. «Notre objectif, est de lancer de nouveaux services en Algérie de façon à mettre le marché local au diapason du monde développé en matière d’utilisation de systèmes d’information modernes.» Dans cet ordre d’idées, avance-t-il, «le projet essentiel pour lequel nous avons créé notre start-up est la mise en place en Algérie du premier data center adapté aux normes internationales».

Il s’agit en l’occurrence, ajoute notre interlocuteur, d’un projet en cours de lancement, qui consiste en l’installation d’un grand centre de traitement de données sur un espace utile de 3000 à 5000 m2. Selon M. Gacem, cette installation de grande envergure, permettra, une fois réalisée, «d’aider aussi bien les entreprises que les institutions publiques à disposer de systèmes d’information suffisamment agiles pour répondre à leur besoins d’efficacité et de compétitivité».

Actuellement, souligne-t-il, les entreprises algériennes, de par l’inertie de leurs systèmes d’information internes, mettent parfois «plusieurs mois pour lancer un nouveau service alors que nous vivons dans un monde de plus en plus interconnecté». Aussi, affirme-t-il, «la réalisation de notre projet de data center offrira aux acteurs économiques la possibilité d’accéder à des systèmes d’information flexibles, compétitifs à même de leur permettre de prendre des décisions stratégiques dans des délais très courts».

 

Source: http://www.elwatan.com

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PME: l’importance d’un système national d’innovation et d’invention

La mise en place d’un système national d’innovation et d’invention, chargé d’appuyer les efforts consentis dans ce domaine et les  traduire en projets concrets, constitue un « impératif et une nécessité absolue », a indiqué dimanche à Alger le directeur de la PME au ministère de l’industrie, de la PME et de la promotion de l’investissement, M. Ammouri Brahiti.

« Ce système doit être inclusif et rassembleur de tous les secteurs concernés notamment l’enseignement supérieur, la formation professionnelle et l’industrie. C’est un moyen qui permettra de canaliser l’innovation et l’invention en tirant profit des avancées enregistrées dans le domaine des nouvelles technologies »,  a ajouté M.Brahiti, lors d’une conférence internationale sur l’innovation et l’invention.

L’objectif primordial de la mise en place de ce système est d' »améliorer la productivité et la compétitivité des entreprises algériennes », en associant le monde de l’entreprise aux diverses structures de recherche scientifique et technologique, a-t-il précisé.

L’Algérie a consacré une enveloppe de 1,2 milliard d’euros pour le recherche-développement pour la période 200-2012, a-t-il rappelé, ajoutant que les 900 laboratoires installés dans différentes régions du pays « devraient être intégrés dans un processus de développement industriel pérenne ». Afin de répondre aux attentes des chercheurs n’ayant pas de moyens leur permettant de concrétiser leurs inventions, des structures d’animation, appelées pépinières d’entreprises, ont été installées dans différentes régions du pays. « Dans ces pépinières d’entreprises, créées depuis trois ans et qui sont au nombre de 33 sur le territoire national, le porteur du projet bénéficie de tout l’appui technique, du matériel nécessaire et il est accompagné dans les démarches administratives », a souligné le même responsable.

Au niveau de ces structures, l’inventeur peut, a-t-il expliqué, exercer pendant deux ans, avant de lancer convenablement son entreprise. « Depuis janvier 2012, environ 3.000 porteurs de projets se sont présentés dans ces pépinières d’entreprise. Plusieurs business-plans ont été réalisés et les démarches de création d’entreprises sont en cours », s’est félicité M.Brahiti.

D’autres mesures relatives à l’accès au foncier et au financement  seront prises dans le cadre de la politique de soutien à l’innovation, a-t-il  indiqué, rappelant qu’une entreprise algérienne spécialisée dans la production  des insecticides  »bio » avait décroché le titre de la meilleure invention en  Afrique.

Pour sa part, le directeur général des études au même département ministériel,  M. Mourad Arif, a mis l’accent sur la nécessité d’inculquer aux PME la culture  de recherche et d’innovation. « Il faut mettre l’innovation au coeur du développement industriel et  les investisseurs privés doivent donner plus d’importance à ce volet et cesser  de le percevoir comme une perte d’argent », a-t-il affirmé. « Les responsables des PME sont appelés à changer de mentalité et  comprendre que la pérennité de tout investissement et la performance de l’entreprise  dépendent de l’effort consenti dans l’innovation », a insisté M.Arif.

L’introduction des nouvelles technologies de l’information et de la  communication et la maîtrise des techniques modernes constituent « la pierre  angulaire du développement de la PME », a indiqué, de son côté, le directeur  général de l’agence nationale du développement de la PME (ANDPME), M. Moussaoui. « L’ANDPME prend en charge le financement d’acquisition du matériel  technologique à hauteur de 40%.Les entreprises doivent profiter de cette mesure  pour se lancer dans un processus d’innovation à même d’améliorer la qualité  de leurs produits et renforcer leur position sur le marché », a-t-il indiqué. Le même responsable a déploré, toutefois, le fait que « seulement 16%  des 659.309 PME exerce dans l’industrie », en dépit de l’existence d’un potentiel considérable de chercheurs spécialistes dans différents domaines.

En 2011, une entreprise algérienne spécialisée dans la fabrication des  insecticides « bio », classée deuxième en Algérie, avait décroché le prix africain  de la meilleure innovation. Les prix de l’innovation et de l’invention 2012  seront remis lundi lors de la cérémonie de clôture du salon national  de l’innovation, ouvert samedi au palais des expositions (Safex), à Alger.

 

Source: http://www.elwatan.com/

 

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Déclaration et paiement des impôts via Internet

Déclaration et paiement des impôts via Internet dès le 1er semestre 2013

La Direction générale des impôts (DGI) va mettre en oeuvre, au cours du 1er semestre de 2013, un Système électronique de télédéclaration et de télépaiement des cotisations fiscales, en vue de moderniser sa gestion des impôts et taxes, a-t-on appris dimanche d’une source proche du ministère.
Ce nouveau système sera d’abord appliqué aux gros contribuables, en particulier ceux relevant de la Direction des grandes entreprises (DGE) ou du Centre des impôts (CDI) opérationnels et implantés dans diverses régions du pays, a précisé à l’APS la même source. Ensuite, et à moyen terme, l’application de la téléprocédure fiscale devrait s’étendre aux autres catégories de contribuables, a-t-on ajouté.

Le ministre des Finances Karim Djoudi avait annoncé la semaine dernière que le paiement des impôts par Internet sera possible avant la fin du premier semestre 2013 sans fournir plus de détails sur ce projet inscrit dans le cadre du programme pluriannuel de modernisation de la DGI. « Il ne s’agit là que de l’un des axes de travail en cours de réalisation par l’administration fiscale pour améliorer l’offre de services aux contribuables, un principe qui s’inscrit en droite ligne avec les orientations des pouvoirs publics pour améliorer l’environnement des entreprises économiques algériennes » a souligné la source du ministère.

Les progrès accomplis par l’Administration fiscale algérienne durant les dernières années ont été même saluées par des institutions internationales, dont le Fonds monétaire international (FMI) qui considère la DGI comme étant « un exemple de réussite, eu égard à ses performances tant sur le plan de l’assouplissement du système fiscal que sur le plan de l’organisation de ses nouvelles structures notamment la mise en place de l’Interlocuteur fiscal unique » à l’instar de la DGE, le CDI et le CPI (centre de proximité des impôts), rappelle la même source.

L’expérience acquise par la DGI en la matière lui a permis de contribuer à la modernisation des administrations fiscales dans d’autre pays dont les pays, africains notamment dans les domaines de la formation et de l’implémentation de nouveaux systèmes fiscaux, se réjouit-on.

Source: APS

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L’Employé, l’employeur et l’ordinateur

 Réflexion sur l’abus de l’utilisation des systèmes informatiques

L’utilisation étendue de systèmes informatiques alliant les moyens matériels comme les ordinateurs, les imprimantes et les scanners ou encore les accès internet sur les lieux de travail, fournis par l’employeur à ses salariés, conduit dans la majorité des cas à des utilisations de ces moyens à des fins personnelles. Le sujet serait anodin si cette utilisation n’intervenait pas sur les lieux du travail, en rapport avec les heures travaillées, voire en-dehors des heures de travail mais susceptible de nuire au système d’information de l’entreprise, les serveurs ayant de plus en plus tendance à être virtuels et la notion de présence au travail rendue encore plus immatérielle par l’utilisation d’outils de travail informatiques en déplacement ou au domicile du salarié.

Respect des règles d’utilisation dans le contexte de la relation de travail

Selon l’environnement du travail dont il est question, l’employeur peut tolérer l’utilisation, par l’employé, à titre personnel, de technologies de l’information et de la communication, en respectant notamment le caractère privé des informations produites, échangées ou stockées par le salarié, ce dernier veillant à ne pas nuire au système d’information et à ne pas se trouver dans une situation d’abus d’utilisation. Même si l’employeur peut tolérer que le salarié utilise à des fins personnelles les équipements informatiques mis à sa disposition dans un contexte professionnel, pour un usage professionnel, la tolérance ouvre une brèche, faisant que ledit usage n’est plus aussi exclusif. Pour éviter tout dépassement, l’employeur a tout intérêt à exercer le contrôle de cette utilisation.
Les arbitrages pour l’exercice de ce contrôle ne sont pas faciles à établir, d’une part parce qu’ils reposent souvent sur des appréciations subjectives, mais également parce que l’environnement algérien n’est pas au niveau de ce que le développement de la technologie requiert comme réglementation appropriée en la matière. En-dehors de la loi sur la cybercriminalité, les dispositifs spécifiques au contexte de la relation de travail ne sont pas définis.

En l’absence d’une loi sur l’informatique, les fichiers et les libertés, la protection des données personnelles des salariés reste un sujet sensible sans pour autant que l’absence d’une telle loi n’empêche l’employeur de fixer les règles, à faire connaître à l’employé, pour définir ce qui est admis et ce que l’employeur prend comme mesures pour éviter les situations d’abus et leurs conséquences. C’est ainsi qu’un règlement intérieur peut préciser les faits qualifiants de fautes graves en cas de dommages causés à l’intégrité des bases de données de l’employeur ou encore en cas de preuves de connexion à des sites Internet contraires à l’ordre public, aux bonnes mœurs ou délictuels, y compris les téléchargements de fichiers de même nature.

Dans le même esprit et pour éviter toute ambiguïté, l’employeur gagne à concevoir et à diffuser une charte informatique dans laquelle il définit la responsabilité de l’employé sur l’usage des ressources informatiques auxquelles il a accès, les règles de sécurité et les règles d’utilisation des matériels et des accès à Internet. En règle générale, la définition de ce qui est permis et des limites imposées au personnel doit permettre de situer, de façon claire, les points d’équilibre entre la vie privée du salarié et sa vie professionnelle, voire publique.

La mise à disposition de moyens informatiques doit être encadrée

Au-delà des interdictions à définir au sein de la charte informatique voire au règlement intérieur, certains employeurs mettent en place des outils de contrôle de la messagerie, notamment pour la détection de virus et pour l’interdiction d’accès à des sites non autorisés. En l’absence de réglementation sur la protection des données personnelles, il est toujours recommandé que le salarié soit informé de l’existence de tels outils. Si en Algérie il ne s’agit pas d’une obligation, les pays qui ont mis en place une telle réglementation imposent aux employeurs d’informer les salariés de l’existence de dispositifs permettant la collecte d’informations les concernant personnellement, ou de déclarer à des commissions nationales, établies dans le cadre de ces réglementations, le traitement automatisé de données personnelles.

En France, à titre d’exemple, l’employé doit avoir été informé au préalable quant à la mise en place de «traceurs» ainsi que sur la durée de conservation des données de connexion. Quant à l’employeur, il doit avoir informé et consulté le comité d’entreprise et avoir déposé une déclaration préalable auprès de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), sauf si un correspondant informatique et libertés a été désigné, auquel cas la déclaration auprès de la CNIL n’est pas nécessaire.

L’encadrement est vital pour se préserver des menaces sur l’intégrité des données

Au-delà du sujet du respect des données personnelles du salarié, l’utilisation de technologies de l’information et de la communication impose à l’employeur d’avoir des procédures appropriées qui justifient la séparation entre ce qui doit être considéré comme personnel au salarié et ce qui est professionnel. Les protocoles définis dans les chartes informatiques gagnent à rappeler que l’employeur ne devrait pas avoir de limitations dans l’accès à tous types de données, qu’il s’agisse de fichiers ou de connexions Internet du salarié tant qu’ils sont de nature professionnelle, sans avoir à formaliser l’accord du salarié. Cette liberté d’accès est forcément restreinte pour les données personnelles pour autant qu’elles soient clairement identifiées en tant que tel par le salarié. Il doit en être de même pour les messages personnels adressés à partir d’un ordinateur professionnel. Quant aux connexions Internet, elles sont présumées avoir un caractère professionnel de sorte que l’employeur peut les rechercher aux fins de les identifier, même en-dehors de la présence du salarié. C’est notamment ce que la jurisprudence établit sous des juridictions hors de nos frontières.

De l’utilisation de l’Internet à titre personnel par le salarié

En pratique, c’est souvent l’employeur qui apporte la preuve des fichiers de nature personnelle, stockés en quantité importante sur tout support de sauvegarde, caractérisant un usage abusif pouvant affecter le travail confié au salarié ou de nature contraire à l’ordre public ou aux bonnes mœurs. Il peut en être de même pour des échanges de courriers électroniques (mails) portant atteinte aux personnes, constitutifs de diffamation ou divulguant des informations confidentielles. Au plan de la preuve, le dispositif législatif algérien a l’avantage d’avoir admis l’écrit sous forme électronique au sein de son code civil en tant que preuve pour autant que son intégrité soit préservée et que son auteur soit clairement identifié. Par ailleurs, les dispositions du code pénal relatives aux atteintes aux systèmes de traitement automatisé de données sont dissuasives quant aux actions frauduleuses et gagneraient à être connues tant des salariés que des employeurs.

Samir Hadj-Ali : expert Comptable

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