sous-traitance

Les entreprises doivent bénéficier de facilitations et évoluer dans un climat serein

Le président du Conseil national consultatif de la promotion de la PME (CNC PME), Zaïm Bensaci a réclamé mardi des « facilitations » et un ’’climat serein’’ pour permettre aux entreprises d’évoluer dans un contexte plus favorable.

« Il faut débureaucratiser et avoir une cohérence dans les différents centres de décision pour qu’il y ait des facilitations et une conformité des textes et surtout leur application », a-t-il affirmé dans une intervention à la Radio nationale.

Pour lui, ces mesures doivent être prises pour que « les entreprises évoluent dans un climat serein », déplorant que les PME « ne trouvent pas de cadre adéquat pour se développer ».

« Il y a des conditions qui ne se prêtent pas » à l’activité économique, ajoute-t-il. Les opérations de facilitation sont  en cours et on verra comment les choses vont évoluer », a-t-il répondu à une question sur l’efficacité de ces mesures.

Enumérant les difficultés auxquelles font face les entreprises, M. Bensaci cite particulièrement la bureaucratie qui « nous a ruiné comme dans le domaine bancaire », relevant que l’administration impose « un parcours du combattant » pour récupérer des documents administratifs.

« Il faut simplifier au maximum les démarches », a-t-il préconisé, dans le but de parvenir à atteindre « notre ambition de création de nouvelles entreprises ».

En plus de la simplification des démarches, il estime qu’il faut ’’sanctionner les failles » et opérer des corrections tout en réclamant des réductions du nombre d’interlocuteurs pour aboutir à l’acte d’investir.

« Un guichet unique est nécessaire mais il ne faut pas retomber dans les carences du passé », dit-il en rappelant que différentes mesures sont prises au niveau gouvernemental mais que sur le plan de l’application, « cela ne marche pas ».

Il affirme, à titre d’exemple, que certaines banques « jouent le jeu et d’autres pas » lorsqu’il s’agit d’appliquer des décisions prises pour aider les entreprises en difficulté.

« Pourquoi être restrictif par le cas par cas lorsqu’il s’agit de difficultés financières ? » s’est-il interrogé en considérant que cette démarche ne facilite pas la préservation de l’entreprise et l’emploi.

Un guichet unique est nécessaire

« Les entreprises ont été victimes » et les difficultés ne sont pas seulement le résultat de la gestion mais aussi de la dévaluation dans les années 1990, a-t-il dit, appelant à ce que « chacun prenne ses responsabilités ».

Malgré ces difficultés, M. Bensaci évoque les opportunités offertes par le programme de mise à niveau des entreprises dont le ’’PME II’’, soulignant que celui, initié par l’Agence nationale de promotion de la PME (ANDPME), est « en cours » d’exécution.

Mais même dans ce cas, M. Bensaci pointe du doigt « un problème de capacité » généré par  » la constitution juridique de l’ANDPME » qui l’enferme « dans le carcan administratif » avec des lourdeurs administratives ».

Il a aussi regretté que le projet de mise à niveau « n’a pas avancé comme il aurait du l’être ». Mais, M. Bensaci reste optimiste, soulignant qu’’’il y a un de changement de statut (de l’ANDPME) qui est en cours ».

M. Bensaci annonce, « sous toute réserve » que parmi plus de 700.000 PME, « 1700 dossiers de mise à niveau sont enregistrés » sur les 20 000 prévus et pour lesquels « les bureaux d’étude vont être sollicités » pour que les opérations puissent commencer ».

« Le montant assigné au renouvellement des équipements est insuffisant », estime-t-il par ailleurs et considère que l’essentiel est de réussir la mise à niveau des entreprises enregistrées.

Quant au plan de charge des entreprises spécialisées dans la sous-traitance, le président du CNC PME a indiqué que la relance industrielle ne repose pas uniquement sur l’offre de Renault et qu’il y a d’autres sociétés qui sollicitent de nombreux services comme la SNVI, Sonelgaz et Sonatrach.

« La SNVI a joué le jeu et s’est entourée de sous-traitants », a-t-il dit.

« Le gouvernement veut développer cette filière, mais on est encore loin du compte », dit-il en s’appuyant sur le fait que les entreprises locales ne peuvent répondre qu’à 5 % ou 10 % des besoins du marché et tout le reste de la demande de l’économie est satisfait par les produits importés.

Cette carence est justifiée en partie par le fait que les entreprises étrangères comme Renault « sont dures » et exigeantes vis-à-vis des sous-traitants, en plus de « la discrimination » dont sont victimes les entreprises privées, selon M. Bensaci.

« Il ne faut pas imaginer » que les entreprises vont être délocalisées à Oran « pour travailler avec Renault », a-t-il averti.

En fait, il a réclamé une part des commandes publiques au secteur privé » car les besoins de l’économie nationale ne peuvent pas être satisfaits uniquement « par le secteur public ».

Enfin, sur la rencontre, mardi entre le ministre de l’Industrie, Chérif Rahmani, l’UGTA et le patronat, M. Bensaci a indiqué que dialogue va aider « à sortir de l’ornière » et aider à trouver les solutions.

Il n’a, toutefois, pas précisé l’ordre du jour de cette réunion entre le ministre de l’Industrie et les représentants de la centrale syndicale et le Patronat algérien.

 

Source: http://www.aps.dz

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Algérie Télécom fera appel davantage aux jeunes sous-traitants

Algérie Télécom (AT) envisage de faire appel davantage aux entreprises nationales de sous-traitance notamment celles créées par des jeunes, a affirmé mercredi le directeur de la communication du groupe, Abdelhamid Meziani.

« Algérie Télécom compte mobiliser davantage, quand elle ne le fait pas déjà, des micro entreprises créées par le biais de l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ) et recourir à la sous-traitance à travers les entreprises de travaux de réalisation », a-t-il précisé dans un communiqué.

Selon lui, en intervenant comme « le sponsor majeur » de l’édition 2013 du Salon national de l’emploi, le groupe AT a « tenu à réaffirmer sa détermination à aller de l’avant pour que la nouvelle stratégie qu’il déploie dans le domaine des Technologies de l’information et de la communication (TIC) soit porteuse d’espoir » en matière de création d’emploi .

L’opérateur historique, qui emploie actuellement 21.707 travailleurs, ambitionne de renforcer ses effectifs, directement ou indirectement, dans le cadre de la mise à niveau de ses réseaux téléphoniques et du déploiement d’une infrastructure en fibre optique qui concernera 919 localités à travers le pays, a-t-il poursuivi.

Le nouveau réseau de fibre optique permettra le raccordement d’un million d’abonnés supplémentaires en haut débit et l’amélioration de la vitesse de ce dernier, ainsi que le lancement du réseau LTE fixe, a ajouté M. Meziani.

 

Source: http://www.aps.dz

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Algérie – Pologne : Promouvoir la sous-traitance

A l’instar des autres secteurs, les Polonais ont affiché leur souhait d’investir davantage dans le domaine de la sous-traitance en Algérie.

D’ailleurs lors d’une conférence de presse tenue hier au Palais des expositions, Pins Maritimes (Safex), le président de l’association des intérieurs et techniciens de réparation des automobiles M. Piotr Gebis a souligné que « le marché algérien est stratégique et les hommes d’affaires polonais sont en recherche d’opportunités de coopération avec leurs homologues algérien.» Tout en préconisant « l’organisation prochaine d’un forum d’affaires dans le domaine en question ». Et d’ajouter : « les Polonais sont prêts à effectuer un transfert de leur savoir-faire dans le domaine de la maintenance industrielle, en particulier la sous-traitance. » De son côté, le responsable du service commercial à l’ambassade de la Pologne, M. Jaroslaw Jaroszewics, a fait savoir que « l’Algérie est le plus grand partenaire de la Pologne en Afrique ».

Il a souligné dans ce contexte que « la forte présence des entreprises de son pays à la 7e édition d’équipe Auto-Algérie confirme notre volonté et celle de nos opérateurs économiques d’investir dans ce domaine porteur. » S’agissant des échanges commerciaux entre l’Algérie et la Pologne, il s’est déclaré satisfait du volume des échanges commerciaux atteint en 2012 entre les deux pays, en exprimant le souhait des entreprises polonaises, d’accompagner l’effort de développement en Algérie. Pour appuyer ses dires il a rappelé que « le développement et le renforcement des contacts commerciaux sont favorisés par une expérience positive de coopération des Polonais et des Algériens dans les années 1970/80 ». Et de poursuivre qu’« un nombre important de Polonais ont travaillé sur le territoire d’Algérie, en contribuant au développement du pays. » Avant de préciser que « durant six ans nous avons enregistré un chiffre d’affaires de 400 millions de dollars.» En 2011, l’exportation des produits polonais vers l’Algérie a atteint la valeur de près de 267 millions d’euros. Ainsi la Pologne s’est trouvé à la 27e place des plus grands pays exportateurs vers le marché algérien.

Le volume d’échanges commerciaux entre les deux pays augmente systématiquement. Entre 2007 et 2011 le volume de l’importation du marché polonais a augmenté de 74%. En ce qui concerne les exportations de l’Algérie vers la Pologne, il est chiffré à 37,6 millions d’euros, tels que le phosphate de calcium, 73% de l’exportation globale.

Source: http://www.algerie360.com

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Industrie automobile : une trentaine d’entreprises sous-traitantes retenues

Une trentaine d’entreprises de sous-traitance ont été retenues dans le cadre des projets de développement de l’industrie mécanique et automobile réalisés avec des partenaires américains et français, d’après Cherif Rahmani, ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement.

Ces PME privées, spécialisées dans la fabrication des composants, éléments et pièces de  rechange utilisés dans le machinisme agricole et l’automobile, bénéficieront «d’une mise à niveau financière et technique en Algérie et à l’étranger avec l’aide de l’expertise étrangère», a déclaré hier le ministre, cité par l’APS, en marge de la cérémonie de remise du prix algérien de la qualité.

Le développement de la sous-traitance dans la mécanique – autour de l’usine de Constantine qui fabrique des tracteurs sous la marque américaine Massey Ferguson ou de la future usine Renault – vise à limiter la facture des importations, a ajouté M. Rahmani. Au programme, des formations dans le domaine de la mécanique seront prévues au niveau des usines et des entreprises de sous-traitance, selon le ministre. En outre, «des centres de formation seront dédiés à l’apprentissage de la mécanique, et de l’automobile en particulier, où des jeunes seront formés par des experts étrangers sur les technologies et le savoir-faire», a-t-il indiqué.

A en croire le ministre, l’Algérie s’est dotée d’une stratégie de relance de son industrie mécanique «filière par filière».Une démarche qui, toujours selon le ministre, aura un impact positif sur la création d’emploi et le transfert du savoir-faire industriel. Alors que le projet algéro-américain de fabrication de tracteurs à Constantine est entré en production lundi dernier, il est prévu que le constructeur automobile Renault signe, aujourd’hui, l’accord lui permettant d’installer une usine de montage, à l’occasion de la visite en Algérie du président français, François Hollande.

Source: http://www.elwatan.com

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