sécurité

Le Cloud Computing arrive en Algérie par Oran

A l’heure où les technologies du haut débit mobile tarde à s’installer en Algérie, et où les dirigeants des entreprises de ce pays sont de plus en plus méfiants à l’égard des processus d’intégration des outils du numérique dans la gestion des moyens de fonctionnement, le Cloud Computing (littéralement : l’informatique dans les nuages) arrive silencieusement dans l’environnement des services informatiques algériens. Le fournisseur d’accès aux services d’Internet Issal est devenu historiquement le premier «Cloud Services Provider» algérien. A partir de la possibilité de disperser un système d’information sur des serveurs multiples à forte capacité et accessibles sur Internet via des liaisons à haut débit, cette compagnie oranaise a mis au point la première solution de dématérialisation des salles informatiques basée sur un Cloud privé.

Baptisée iSV (Issal Secure Vault), cette prestation informatique vise à permettre aux entreprises, dépourvues des gros moyens de stockage sécurisé et surtout de la culture de la protection des données, de bénéficier en ligne des ressources software virtuellement illimitées en capacité de mémoire et en puissance de calcul grâce à la technologie Saas (Software as a Service) et sans obligation d’achat de licences. Le résultat est assez étonnant. Issal a implanté, à Oran, le premier data-center de l’histoire de l’informatique en Algérie, dans le but de donner la possibilité aux sociétés d’éliminer le risque de voir leurs données disparaître en utilisant le procédé d’externalisation de leurs infrastructures voire leurs logiciels. Pour Zine Seghier, DG d’Issal, le Cloud Computing n’est plus un buzzword technologique, mais est devenu une nécessité pour des compagnies parmi lesquelles des assureurs, hébergeurs de sites web, concessionnaires d’automobiles et opérateurs des télécommunications.

Pour le fondateur d’Issal, il n’y a plus de raisons qui justifient que hébergeurs fassent la promotion du .com et au payement au black des serveurs localisés hors des frontières du pays. Son entreprise qui dispose désormais d’un data-center aussi performant et sécurisé que ceux utilisés par les leaders du providing dans le monde et d’un réseau électrique ultramoderne, cherche donc à inverser la tendance de l’achat des domaines. Il veut inciter les PME du pays à imiter Google et faire confiance au .dz. Issal qui va devenir la seule marque qui optimise la consommation de la bande passante internationale d’Algérie Télécom.

 

Source: http://www.lequotidien-oran.com

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Rencontre sur la sécurité informatique

Seulement 15% des entreprises algériennes ont une adresse électronique

Peut-on parler de la sécurité de l’information, plutôt l’introduction du système de management de sécurité de l’information (SMSI), quand on sait, qu’à l’heure actuelle des choses, seulement 15 % de nos entreprises sont connectées au réseau Internet et à peine 9% ont une adresse électronique ? Telle est la première question posée par des invités aux initiateurs de la rencontre sur «la sécurité des systèmes informatiques», organisée par le cabinet «Ernest & Young», hier à l’hôtel Hilton.

L’expert de ‘Ernst & Young’, Abdelkader Sofiane Chafai, Senior manager IT advisory, au bureau d’Alger a insisté pour affirmer «qu’aucune entreprise algérienne, qui se place sur un marché concurrentiel, n’est à l’abri d’un incident de sécurité», en précisant que «même si l’entreprise s’abstient d’ouvrir, par exemple, des comptes sur Facebook, les employeurs de l’entreprise peuvent le faire à titre privé» et d’insister sur «la nécessité de sensibiliser le staff sur l’utilisation des technologies de l’information, tout en assurant la sécurité des données». Car et selon le conférencier, la cybercriminalité vient de la négligence des utilisateurs. Pour le conférencier, la prise de conscience est déjà là et les entreprises algériennes, qu’elles soient étatiques ou privées, expriment le besoin de se prémunir, à un certain seuil, contre les incidents de sécurité informatique. Face à cette prise de conscience, Philippe Ausseur, Partner Advisory, au bureau de Paris, a lancé un appel aux acteurs concernés «algériens», ceux qui veulent participer à la prochaine enquête d’ «Ernest &Young» de rentrer en contact avec le cabinet «car dorénavant les entreprises algériennes seront concernées par ces études mondiales sur le système d’informations».

Philippe Ausseur a reconnu: «nous n’avons pas de données sur la sécurité informatique en Algérie».

Cette rencontre a permis aux invités de mettre le doigt sur un certain nombre de problèmes qui entravent l’introduction des procédés de sécurité informatique. Les intervenants ont soulevé le manque de spécialisation, autrement dit, manque de ressources qualifiées. «Nos jeunes ingénieurs apprennent le métier sur le tas, mais ils ont toujours un déficit en matière de connaissances», dira Sofiane Chafai, en préconisant la mise en place d’un cursus spécialisé dans la matière.

D’autres ont évoqué le problème de réglementation qui, mis à part celle des banques, est encore embryonnaire dans d’autres secteurs en ce qui concerne la protection informatique. Ainsi que le problème financier, les contraintes budgétaires qui sont un frein au bon fonctionnement de la sécurité informatique.

Les analystes prédisent qu’en 2016, 10 milliards de smartphones, téléphones et tablettes numériques seront en circulation, d’où la nécessité d’asseoir des systèmes de protection et de sécurité adéquats. Les intervenants sont unanimes pour affirmer que les entreprises algériennes, à l’instar des entreprises mondiales, doivent adopter une approche globale de sécurité informatique et rompre avec «les solutions de pompiers».

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Sécurité dans l’Entreprise

La fonction sécurité est obligatoire dans toutes les entreprises. Les chefs d’établissements sont tenus de gérer la prévention des risques professionnels pour assurer la sécurité et protéger la santé des travailleurs de l’établissement, y compris les travailleurs temporaires.

L’Employeur

Le chef d’établissement prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger les travailleurs de l’établissement, y compris les travailleurs temporaires. Ces mesures comprennent des actions de prévention des risques professionnels, d’information et de formation ainsi que la mise en place d’une organisation et de moyens adaptés

Le chef d’établissement met en œuvre les mesures prévues sur la base des principes généraux suivants:

  • Éviter les risques
  • Évaluer les risques qui ne peuvent être évités
  • Combattre les risques à la source
  • Adapter le travail à l’homme (conception du poste de travail)
  • Tenir compte de l’état d’évolution de la technique
  • Remplacer ce qui est dangereux par ce qui n’est pas dangereux ou moins dangereux
  • Planifier la prévention
  • Prendre des mesures de protection collective en leur donnant la priorité sur les protections individuelles
  • Donner les instructions appropriées aux travailleurs

Les Salariés

Conformément aux instructions qui lui sont données par l’employeur, dans les conditions prévues au règlement intérieur, il incombe à chaque travailleur de prendre soin, en fonction de sa formation et selon ses possibilités, de sa sécurité et de sa santé ainsi que de celles des autres personnes concernées du fait de ses actes ou de ses omissions au travail

La Direction

  • Il faut que la sécurité soit partie intégrante de la production dans l’entreprise.
  • C’est à la direction qu’incombe de prendre l’initiative de la promotion de la sécurité au travail.
  • La direction doit être convaincue que tout accident est le résultat d’un dysfonctionnement dans l’entreprise.

Les Délégués du Personnel

Les DP sont élus dans les établissements occupant au moins 11 salariés.

Ils présentent aux employeurs toutes les réclamations collectives ou individuelles relatives à l’application des lois (protection sociale, hygiène et sécurité…)

Création éventuelle d’un Comité de Sécurité dans l’entreprise

  • Procède à l’analyse des risques et des conditions de travail
  • Effectue des enquêtes après AT et MP
  • Donne son avis sur le règlement intérieur
  • Est consulté avant toute décision de transformation de postes et des conditions de travail
  • Concourt à la formation « sécurité » dans l’entreprise

La Médecine du Travail

Le rôle du médecin du travail est exclusivement préventif.

Il consiste à éviter toute altération de la santé des travailleurs en surveillant les conditions d’hygiène de travail, les risques de contagion et l’état de santé des travailleurs.

Le médecin du travail est le conseiller de l’employeur et des travailleurs en ce qui concerne :

  • L’amélioration des conditions de vie et de travail
  • L’hygiène générale de l’établissement
  • La protection des salariés contre l’ensemble des nuisances

 

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