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Investissement : le délai d’octroi de l’acte de propriété du foncier bientôt réduit à moins de 15 jours

Le délai d’octroi de l’acte de propriété du foncier ou des biens destinés à l’investissement ne pourra plus dépasser les 15 jours dorénavant grâce à une instruction interministérielle visant à améliorer le climat des affaires en Algérie, a indiqué mercredi le Directeur général des Domaines de l’Etat, Mohamed Himour.

Cette instruction, qui veut que « l’acte de propriété des terrains ou des biens destinés à l’investissement soit délivré dans un délai n’excédant pas les 15 jours » entre dans le cadre du travail du comité interministériel chargé de l’amélioration du climat des affaires en Algérie et de son classement dans le Doing-business de la Banque mondiale, a fait savoir M. Himour sur les ondes de la radio nationale.

Le 10 mars dernier, un comité chargé de l’amélioration de l’environnement des affaires en Algérie, présidé par le ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’Investissement, a été installé.

Le climat des affaires en Algérie « reste peu favorable faute d’un cadre de coordination, de suivi et d’évaluation adéquat », avait alors reconnu le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’Investissement, Chérif Rahmani devant les membres de ce comité constitué notamment des représentants des ministères de l’Industrie, l’Habitat, les Finances, la Justice, le Travail et l’emploi ainsi que des organisations patronales et de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA).

L’Algérie a été classée 152ème dans le rapport Doing business 2013 de la Banque mondiale (150ème en 2012), mesurant le climat des affaires dans 185 économies mondiales.

Les différentes organisations patronales et à leur tête le FCE, qui se plaignent toujours du climat des affaires en Algérie, même s’ils se montrent optimistes quant à l’approche « pragmatique » du gouvernement Sellal, pointent du doigt le problème du foncier en particulier.

Ils contestent non seulement la difficulté d’accès au foncier mais également les lenteurs liées à la délivrance des actes de propriétés. Ils veulent aussi que l’acte de concession, qui a remplacé l’ancien régime de cession, soit accepté par les banques au même titre que la propriété en termes de garanties.

Interrogé par ailleurs sur les personnes physiques qui n’ont pu avoir leurs actes de propriété de terrains qu’ils détiennent depuis 20 ans, M. Himour a souligné que la régularisation de telles situation demande du temps car elle exige l’aval de plusieurs autorités.

Les privés devraient être impliqués

Selon le responsable du ministère des Finances, les propriétaires de terrains privés, qui laissent leurs biens inexploités, doivent être amenés à mettre sur le marché le foncier qu’ils détiennent.

« Faut-il peut-être adopter des mesures coercitives pour amener ces privés soit à construire leurs terrains soit à les mettre sur le marché pour contribuer au développement de l’économie nationale », a-t-il proposé en déplorant le phénomène de « rétention » du foncier privé au point où certains propriétaires privés osent demander de bénéficier du foncier public.

Mais, le rythme d’octroi du foncier industriel semble quand même s’accélérer depuis le second semestre de 2012, a fait remarquer le même responsable.

Interpellé sur la multiplication des intervenants dans la décision d’octroi du foncier industriel, déplorée souvent par les entrepreneurs, M. Himour a assuré qu’il n’ y avait pas de chevauchement de prérogatives entre les Domaines, le CALPIREF, l’ANIREF et les collectivités locales par exemple.

Sur une question relative à l’avancement du Cadastre général, il a assuré que le rythme de cette opération s’accélérait de plus en plus, avec une moyenne de plus d’un million d’hectares de terres cadastrés annuellement, pour être achevée dans les délais escomptés, c’est-à-dire la fin de 2014.

Tous les biens des anciens colons seront bientôt récupérés par l’Etat

Interrogé sur les biens vacants abandonnés en 1962 par les français et les autres étrangers ayant quitté le pays après l’indépendance de l’Algérie, M. Himour a assuré que ces biens seront entièrement récupérés et intégrés dans les terres privées de l’Etat d’ici à la fin juin prochain au plus tard.

Estimés à pas moins de 24.300 bâtisses abandonnées par les colons, ces biens devaient être déclarés vacants et récupérés par l’Etat dans les années 1960, une procédure qui n’a malheureusement pas été mise en œuvre par les autorités locales de l’époque, a-t-il rappelé.

Les biens appartenant aux étrangers ayant quitté l’Algérie après l’indépendance sont ainsi restés en leurs noms. Même si l’Etat algérien a obtenu gain de cause dans 99% des plaintes transmises en Justice, certains des anciens colons ont tout de même réussi à avoir la propriété définitive de leurs biens abandonnés depuis des décennies, a-t-il encore regretté.

Le règlement final de cette situation sera atteint grâce à l’article 42 de la loi de finances de 2010 qui a inscrit définitivement ces biens au nom de l’Etat algérien, a précisé M. Himour en avançant que des instructions ont été données pour que cette affaire soit totalement réglée d’ici à la fin juin prochain.

 

Source: http://www.aps.dz

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Forum d’affaires algéro-portugais en avril (CACI)

Un forum d’affaire algéro-portugais visant à renforcer la coopération et le partenariat bilatéral sera organisé à Alger du 20 au 23 avril prochain par la Chambre de commerce et d’industrie arabo-portugaise, annonce jeudi la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI).

Cette mission économique vise à renforcer la coopération entre les représentants des communautés d’affaires des deux pays activant dans les secteurs de l’énergie, l’ingénierie ferroviaire, la pharmaceutique et les communications et systèmes d’information, ainsi que l’agroalimentaire.

Un forum d’affaire sera organisé au siège de la CACI le 21 avril et portera sur une session plénière de mises en relations d’affaires, indique la CACI.

Lors de la troisième réunion du comité conjoint de coopération économique algéro-portugaise tenue le mois dernier à Alger, M. Chérif Rahmani, ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, avait souligné que « l’Algérie veut développer un partenariat stratégique basé sur la complémentarité économique et le transfert technique avec le Portugal ».

L’Algérie est le deuxième plus grand marché du Portugal en Afrique et le 13ème à l’échelle mondiale.

Le volume des échanges commerciaux entre les deux pays s’est établi à près de 3,3 milliards d’euros en 2012, dont plus de 800 millions d’euros d’exportations algériennes et quelque 2,4 milliards d’importations.

 

Source: http://www.aps.dz

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Amélioration de l’Environnement des Affaires

Des propositions concrètes visant l’amélioration de l’environnement des affaires en Algérie seront finalisées d’ici le mois de mai 2013.

Devant être maturées au niveau de onze commissions spécialisées, représentatives de l’establishment économique, institutionnel et opérationnel, ces propositions devraient contribuer à améliorer le climat d’affaires en Algérie. Un climat que le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement (MIPMPEPI), Chérif Rahmani, avait même reconnu «peu favorable », tout en exprimant la volonté gouvernementale d’œuvrer à faciliter l’acte d’investir et d’entreprendre, stimuler la relance industrielle, et par-delà d’améliorer le classement Doing Business de la Banque mondiale de l’Algérie, classée 153e à l’échelle mondiale sur plus de 180 économies. Concrétisée par la mise en place dimanche dernier d’un comité ad hoc, cette volonté a été accueillie avec satisfaction par les responsables d’associations et organisations patronales nationales, présents hier à l’hôtel El Aurassi à l’occasion de la signature d’une convention de partenariat spécifique et opérationnel entre l’Agence nationale du développement de la PME et l’opérateur de téléphonie mobile Wataniya Telecom Algérie (WTA-Nedjma). A charge, cependant, d’une réactivité, d’une implication réelles tant des entreprises que de l’administration, comme le relèvera le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Réda Hamiani, au-delà des autres considérations mises en avant par d’autres dirigeants économiques. Comme il s’agit de stimuler la créativité, l’innovation et l’intégration des technologies de l’information et de la communication, des critères déterminants au demeurant pour l’amélioration du climat d’affaires. Et c’est dans ce cadre que l’ANDPME, qui relève du MIPMEPI, et Nedjma ont signé une convention établissant un Partenariat sur l’innovation et le soutien technologique aux entreprises (Piste). Voulu «stratégique» et modèle de synergie entre les secteurs publics et privés, ce partenariat porte sur le soutien tant des entreprises naissantes et innovantes que des entreprises existantes engagées dans un processus de modernisation, en matière de formation, consulting et coaching ainsi que la mise à disposition de plateformes de services de télécommunication et d’applications. A ce titre, Nedjma s’engage à développer l’offre de services, de plateformes et applications technologiques, en participant à l’identification des entreprises, l’incubation de projets des jeunes, la réduction des coûts d’équipement, l’amélioration de la compétitivité et la création de valeur ajoutée et d’emplois. Voire le développement d’un «made in Algérie» dans le domaine technologique et numérique, la promotion de l’e-économie et du e-commerce. Notons que ce partenariat bénéficiera d’un financement «au fur et à mesure», dira Chérif Rahmani, dans le contexte où l’ANDPME, en charge d’un programme de modernisation des PME qui est doté de 386 milliards de dinars, est appelée à développer une démarche de proximité et rapprochement avec les entreprises.

Généralisation des TIC dans le Sud: Nedjma s’implique

L’opérateur de téléphonie mobile Wataniya Telecom Algérie (WTA-Nedjma) compte participer au programme de généralisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans les régions du sud du pays. C’est ce que le directeur général de Nedjma, Joseph Ged, a indiqué hier à l’hôtel El Aurassi, formulant la volonté de son entreprise à développer le made-in algérien dans le domaine des TIC. Mais aussi l’adhésion de WTA au programme national lancé par l’exécutif et visant le désenclavement numérique des habitants du sud du pays en termes d’accès à l’Internet, diversification de l’offre de télécommunications, amélioration de la créativité entrepreneuriale et développement socioéconomique effectif. A ce titre, l’opérateur est disposé à accompagner les start-up, les entreprises et les utilisateurs des TIC en leur fournissant des solutions et applications technologiques et numériques.

 

Source: http://www.lesoirdalgerie.com

Voir aussi: http://www.pme-dz.com/nedjma-signe-avec-lagence-de-developpement-de-la-pme/

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Le gouvernement lance une large opération: Consommons local

Consommer algérien est une nouvelle opération médiatique que compte lancer le gouvernement à partir de cette semaine. C’est ce qu’a déclaré avant-hier le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’Investissement, Cherif Rahmani, à l’occasion des travaux de la 4e rencontre régionale sur le développement de la production industrielle tenue avant-hier à Blida.

Selon des sources bien informées, «cette opération serait l’initiative même du président de la République Abdelaziz Bouteflika, qui aurait donné des instructions au Premier ministre pour prendre en charge d’une manière objective et efficace les préoccupations des producteurs algériens».

M. Rahmani a aussi indiqué que «le gouvernement va mettre en œuvre une stratégie pour encadrer le produit algérien a l’exportation». Tout en précisant que le gouvernement ne va pas faire dans l’assistanat ni dans le populisme, il faut que le produit réponde aux normes et à la qualité exigées.

En tout cas, cette nouvelle mesure de sensibilisation autour des produits nationaux, que ce soit des produits industriels ou agroalimentaires, va permettre sans nul doute de redonner confiance aux producteurs algériens ayant souffert des années durant de la concurrence imposée à travers l’importation anarchique de tous genres de produits venus d’Europe, de l’Occident, d’Asie ou encore des pays arabes.

Aujourd’hui le gouvernement veut mettre de l’ordre pour protéger le produit fabriqué localement, mais surtout le mettre en valeur auprès du consommateur algérien qui, de son côté, n’a pas eu le temps d’apprécier ce qu’on appelle communément «mentouj bladi».

Après maintes tentatives publicitaires vaines organisées dans ce sens par certains opérateurs, voilà que le gouvernement d’Abdelmalek Sellal choisit l’opportunité pour prendre sérieusement en main cette préoccupation, ô combien importante pour le développement économique et social.

Puisque la consommation du produit algérien par nos ménages permet d’abord de redonner une dynamique commerciale aux marchés locaux, de sécuriser le consommateur quant à la disponibilité du produit et surtout d’éradiquer le chômage en créant des milliers d’emplois avec en prime la création de richesses et de la valeur ajoutée pour le pays.

Dans cette optique, M. Rahmani appelle les chefs d’entreprises à moderniser l’outil de production et à mettre à niveau leurs entreprises afin d’augmenter, dit-il, «la production nationale et de limiter la dépendance du pays vis-à-vis des importations massives de l’étranger».

Saisissant l’opportunité de la 4e rencontre régionale préparatoire avant la tenue de la conférence nationale probablement durant la deuxième quinzaine du mois de mars prochain, le ministre informe les investisseurs de l’octroi d’une enveloppe financière de 3 milliards de dollars pour le compte de l’Agence nationale de développement de la PME (ANDPME) en charge de répondre aux préoccupations des opérateurs.

Cette rencontre, unique en son genre jamais organisée dans notre pays, donne un souffle nouveau à l’industrie algérienne, une assise à notre économie et une confiance et une dynamique à nos opérateurs économiques.

Partant de ce principe, le secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, principal partenaire de ces rencontres, a estimé dans une déclaration au Jeune Indépendant que «notre satisfaction est très grande quant à l’engouement des chefs d’entreprises, des responsables des administrations locales et centrales, des élus et des partenaires sociaux pour ces rencontres».

En attendant la rencontre nationale considérée comme une jonction des précédentes rencontres régionales, M. Sidi-Saïd a souligné la disponibilité de la centrale syndicale à œuvrer pour le bon développement de la production industrielle nationale.

De leur côté, les représentants du patronat privé présents à cette occasion ont estimé qu’il y a une avancée remarquable dans le dénouement des blocages à tous les niveaux de l’appareil de l’Etat dans le sens de permettre à l’entreprise algérienne de se mettre à niveau.

Le vice-président de la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA) M. Abdelwahab Ziani a déclaré à notre reporter qu’»aujourd’hui nous assistons à une rencontre d’une extrême importance pour l’économie de l’Algérie, puisqu’elle permet de replacer la production industrielle algérienne dans sa véritable trajectoire et en priorité».

C’est comme si la tripartite faisait un tour sur le terrain pour rencontrer non seulement une dizaine de représentants comme d’habitude à Djenan El-Mithak, mais toute l’Algérie, producteurs, industriels, experts, responsables administratif, élus, universitaires, étudiants, etc.».

Et d’ajouter : «J’estime que c’est un signal fort du ministre de l’Industrie, tout est mis à la disposition du gouvernement pour réussir la rencontre nationale». Même si chacun veut se placer comme étant l’initiateur de ces rencontres, le ministre de l’Industrie a réalisé une avancée remarquable dans la sensibilisation de tous les partenaires autour d’un seul objectif, la relance du développement de la production industrielle nationale.

 

Source:  http://www.algerie360.com

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Industrie agroalimentaire : un Salon international prochainement à Oran

Placé sous le haut patronage du ministre de l’Industrie, de la Promotion de l’investissement et de la Petite et Moyenne entreprises, le Salon international de l’industrie agroalimentaire (SIAG), qui sera organisé pour sa première édition à Oran du 14 au 17 mars, verra la participation de grands groupes algériens et étrangers spécialisés dans la production agroalimentaire.

L’on cite notamment Danone, Trèfle, Cevital, Sim et Soummam. Le thème «Sécurité agroalimentaire et qualité des produits alimentaires» retenu pour cet événement démontre, on ne peut mieux, l’importance accordée à cette manifestation. Plus d’une soixantaine d’entreprises de production sont attendues lors de ce salon où un riche programme a été retenu. Les organisateurs prévoient des rencontres sous forme de thématiques qui seront animées par des experts, en présence des représentants d’entreprise et des différents départements ministériels (Industrie, Agriculture et Commerce).

A noter que ce salon est initié par Proximity PR, une société spécialisée dans l’organisation de salons professionnels, des congrès et événements spéciaux en Algérie. Les organisateurs estiment répondre ainsi à une exigence de l’économie nationale, qui est en parfaite adéquation avec les attentes du marché algérien.

Le Salon «met en avant les réelles qualités de la production agroalimentaire algérienne et montre la richesse et l’ingéniosité des artisans, toujours aussi nombreux à choisir ces rendez-vous pour faire connaître leurs produits». Dans cette optique, «le département de Cherif Rahmani n’a pas hésité à parrainer cet événement d’autant plus qu’il présente des objectifs en droite ligne avec la nouvelle politique de développement de la production nationale sous forme de label de qualité et de sécurité alimentaire répondant aux normes internationales».

Source: http://www.elwatan.com/

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Ghardaïa: Les industriels vident leur sac

L’identification des facteurs bloquants qui entravent, en ces derniers temps, la croissance de la production industrielle, a constitué le thème principal d’une rencontre régionale organisée, mardi, au siège de la wilaya de Ghardaïa, sous l’égide du ministre de l’Industrie, de la petite et moyenne Entreprises et de la Promotion de l’investissement, M. Chérif Rahmani, en présence du wali de Ghardaïa, M. Ahmed Adli. Comme il y a lieu de signaler que M. Abdelmadjid Sidi Saïd, secrétaire général de l’UGTA, M. Réda Hamiani, président de la Confédération algérienne du patronat et M. Merrakchi, président de la Confédération des producteurs et des industriels algériens, ont marqué l’évènement par leur présence. Cette rencontre qui a par ailleurs, regroupé bon nombre d’acteurs économiques et industriels des 8 wilayas du sud du pays : Ghardaïa, Ouargla, Laghouat, El-Oued, Djelfa, El-Bayadh, Naâma et Bikra, a été l’occasion pour débattre et approfondir leur réflexion sur la stratégie à entreprendre qui permettra de corriger les erreurs commises et relancer l’appareil industriel. Et ce, compte tenu du faible taux de croissance de la production industrielle nationale qui est de l’ordre de 0,80%, seulement, ainsi que du bas niveau de la contribution du secteur industriel au produit brut qui se voit inférieur à 5%. Ainsi, à travers cette louable rencontre de concertation avec les industriels sur le terrain, le gouvernement, à travers cette troisième rencontre, après celles tenues à Constantine et Oran, a décidé de mettre en œuvre tous les mécanismes et toutes les mesures susceptibles de freiner cette tendance à la baisse, tout en augmentant ainsi, la part du secteur industriel dans le PIB. L’allocution du ministre de l’Industrie évoquant les facteurs bloquants de l’Industrie, dans notre pays, a été axée, essentiellement, sur la situation actuelle qui est d’autant plus inacceptable que le marché intérieur, très porteur, n’est satisfait que par le recours aux importations. Dans le même temps, des capacités nationales de production demeurent oisives. Il s’agit, explique-t-il, de répondre à ce paradoxe, en apportant les solutions adéquates qui mobilisent l’ensemble des acteurs intervenant directement dans l’acte de production. La démarche préconisée par M. Chérif Rahmani, s’appuie principalement sur des contacts directs avec les acteurs économiques et sociaux, dans leurs territoires, ces contacts qui contribueront des moments forts d’écoute de proximité et d’appropriation. Il suffit de se rendre sur le terrain pour écouter les acteurs économiques, notamment les industriels, les banques et l’administration locale, dans le but de rattraper le temps perdu suite à la léthargie que vit, en ces moments, notre industrie nationale. Question de trouver des solutions fortes qui permettront d’améliorer le climat des affaires, de surmonter les difficultés internes des industriels, de créer des rapports solidaires de synergie entre les différents acteurs industriels, afin de dynamiser le potentiel de production, à l’échelle locale, trouver les mécanismes nécessaires pour aider à une augmentation de la production, filière par filière, et tracer des perspectives communes ainsi qu’une vision partagée de tous les acteurs économiques pour un bon développement local, à travers l’élaboration d’une feuille de route pour la production industrielle. Il ne va pas sans dire que cette politique fondée d’une concertation entre industriels, permettra de développer une démarche commune entre le ministère de l’Industrie, l’Administration locale et les industriels, qui se traduira par la levée des freins à la production industrielle territoriale, sous forme de préconisations opérationnelles. A ce titre, il a été rappelé aux acteurs économiques présents, l’urgence d’une mobilisation pour élargir la production nationale et construire une industrie forte, une industrie qui représente une cause nationale.

Au terme de cette rencontre de concertation fortement réussie, un riche débat a été tenu, dans un grand esprit de fraternité et de transparence, sous l’oreille attentive du ministre de l’Industrie. Les industriels intervenants ont majoritairement revendiqué les facteurs bloquant leurs productions, tels que l’anarchie en matière de la rétention foncière, la bureaucratie, le vieillissement des équipements, les pièces de rechange, l’accès aux crédits d’investissement, la faiblesse de la qualité de l’innovation, la rupture des approvisionnements et tout particulièrement, l’accès au marché.

 

Source: http://www.lequotidien-oran.com

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Algérie-Allemagne : La règle 51/49, obstacle pour l’investissement étranger

Le ministre de l’Economie du land Baden-Württemberg estime que « la règle 51/49 peut être un obstacle psychologique pour l’investissement étranger en Algérie ».

Accompagné d’une vingtaine de représentants de divers horizons de l’industrie allemande (député de l’opposition, fédérations et organisations patronales, agence commerciale, la chambre des ingénieurs, chefs d’entreprises (génie civil, mécanique…), Nils Schmid est venu à Alger pour 24h, en vue de rencontrer les ministres algériens chargés des secteurs économiques et en connaître leurs demandes en la matière. «J’ai rencontré le ministre des Transports, de l’Energie, de l’Industrie-PME et celui des Travaux publics, j’ai eu avec chacun d’entre eux des entretiens intensifs, j’ai eu d’importants contacts politiques, nous cherchons du concret pour les entreprises allemandes », nous a déclaré le ministre de l’Economie du land Baden-Württemberg dans la soirée du lundi au cours d’une réception organisée en son honneur et sa délégation par l’ambassadeur d’Allemagne à Alger.

Le ministre du land le plus industrialisé de la République fédérale d’Allemagne est venu pour s’imprégner des projets industriels que l’Algérie programme de réaliser. «Nous sommes venus nous renseigner d’abord sur les projets initiés par les différents ministères, nous avons discuté de quelques-uns assez privés avec le ministre de l’Industrie », a-t-il fait savoir. Il annonce la tenue le 19 février prochain dans son land d’une journée sur la sous-traitance automobile à laquelle il souhaite que les Algériens participent. « Notre land est le berceau de l’industrie automobile, nous avons une centaine de sous-traitants très performants, les Algériens pourront venir voir sur place », nous a-t-il dit en lançant qu’il aimerait bien recevoir des ministres algériens. «Nous les avons invités, nous espérons qu’ils viendront », indique-t-il.

Nils Schmid nous apprend que le ministère de Rahmani prépare pour cette année une plate-forme d’informations sur le secteur de l’industrie algérienne. «C’est une opportunité pour les entreprises allemandes, c’est important pour les PME allemandes d’être informées assez tôt pour pouvoir intervenir efficacement sur le marché algérien.» Il pense en outre organiser dans son land une rencontre en mai prochain pour faire rencontrer les opérateurs industriels des deux pays. Le ministre de l’Economie a, par ailleurs, eu des discussions avec le ministre de l’Energie et des Mines. «Nous avons beaucoup parlé sur la recherche appliquée dans les énergies renouvelables, les instituts de recherche en géologie, la cartographie, M. Yousfi nous a proposé de faire explorer par nos experts des terrains géologiques, nous recevrons aussi en Allemagne des experts algériens à cet effet », nous a affirmé Nils Schmid.

Le responsable allemand estime que non seulement «l’Algérie est le plus gros marché dans le monde arabe et l’Afrique », mais «elle a aussi lancé un important plan quinquennal avec des perspectives très ambitieuses ». Il assure à ce titre que « nous sommes très forts dans la mécanique, l’électronique, le génie civil et bien d’autres activités industrielles diverses, nous pouvons nous engager dans des partenariats très équilibrés, nos entreprises sont prêtes à investir en Algérie».

Le ministre avouera cependant qu’il sera difficile pour les PME de sa région de se plier à la règle 51/49 parce que, nous a-t-il expliqué, «nos PME sont pratiquement toutes gérées par des groupes familiaux, elles préfèrent donc être majoritaires dans un partenariat parce qu’elles cherchent la proximité avec leurs clients ». La règle 51/49 consacrée par la loi de finances 2009 pose ainsi problème aux entreprises allemandes. «C’est difficile pour nos PME de l’accepter, elle peut s’avérer un obstacle psychologique pour l’investissement étranger en Algérie, c’est dommage», regrette-t-il. Nils Schmid tente de positiver en estimant que « ce n’est pas un obstacle énorme, mais c’est la réalité, il faut reconnaître que c’est difficile pour les PME allemandes de faire avec ». Il profitera pour assurer que «nos PME sont très compétentes, il faut trouver une solution si l’Algérie veut en profiter ».

Le ministre posera en outre les problèmes « des marchés publics et des avis d’appels d’offres ». Il fait savoir que les marchés publics sont trop lourds pour les PME, elles refusent de les prendre. Cherif Rahmani a proposé, selon lui, la création d’un partenariat pour résoudre ce problème.

 

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Relance Industrielle et usage des TIC: Signature d’une convention-cadre

La relance économique et industrielle peut-elle se passer de l’usage des technologies de l’information et de la communication au moment où la compétitivité fait rage autour d’un meilleur positionnement localement et la conquête de parts de marché à l’international ? 
Une fausse question tant elle porte en elle-même la réponse dont les premiers responsables des deux départements ministériels, ceux de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication et de la PME et de la Promotion de l’investissement, en sont convaincus. C’est pour cela, d’ailleurs, qu’ils sont allés au-delà de la simple profession de foi maintes fois et publiquement exprimée pour matérialiser cette conviction commune. C’était hier, à travers la signature d’une convention-cadre portant intégration des technologies de l’information et de la communication comme vecteur structurant et instrument de modernisation et de promotion des entreprises industrielles et autres PME. Intervenant en premier avant le paraphe de cet accord, Chérif Rahmani a tenu d’abord à partager sa conviction selon laquelle il ne saurait y avoir d’industrie sans services et sans technologies avant de sérier les objectifs assignés à cette convention. En tout premier lieu, dématérialiser l’administration dans tous ses démembrements à travers la généralisation des nouvelles technologies, invitant, au passage, le responsable informatique de son département à mettre en pratique le plan de développement de l’internet datant de deux ans. En second lieu, poursuivra-t-il, il s’agira de transformer numériquement la sphère économique, plus particulièrement celle de l’industrie à travers deux niveaux : la transformation numérique de l’administration et des entreprises industrielles et des PME. Rahmani se voudra plus explicite en évoquant l’élaboration de programmes de formation en TIC pour le secteur industriel et les PME ainsi que la diffusion de ces nouvelles TIC et la généralisation de leur usage à même, dira-t-il, de permettre à ces entités industrielles de développer leur compétitivité sur les marchés. Il parlera également de l’encouragement de l’innovation en favorisant la création d’entreprises innovantes (start-up) avec l’incitation des entreprises industrielles et des PME à initier des projets de recherche dans le domaine des TIC. Plaidant pour que nos entités économiques prennent, enfin, conscience de tout l’apport et de l’appui incommensurables des TIC, Moussa Benhamadi insistera sur l’impérative mobilisation de tous, pour que nos entreprises s’y intéressent, car seule issue, selon lui, à même de leur permettre plus d’agressivité régionale voire internationale. Il fera part, de l’étude, la semaine prochaine, par le CPE (Comité de participation de l’Etat), d’un plan élaboré par la commission haut-débit portant généralisation de la fibre optique aux agglomérations de moins de 1000 habitants. Un projet qui profitera également aux zones d’activités aux quatre coins du pays.

 

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Mécanismes pour la protection de la propriété intellectuelle

L’Algérie se verra bientôt dotée d’un BTT (Bureau de transfert de technologies) et de mécanismes pour la protection de la propriété intellectuelle.

C’est ce que Ali Jazairy, chef du département innovation et transfert des technologies à l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), a indiqué hier, en marge de la seconde consultation de cette organisation pour la région Afrique/Moyen-Orient, Le projet, d’un montant de 450 millions de dollars, sera installé au cyber-parc de SidiAbdellah et sera financé par plusieurs organismes bancaires dont la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque mondiale (BM).

L’accord-cadre sera paraphé cette année et sa concrétisation interviendra au bout de 26 mois. Les promoteurs du projet assignent à ce dernier, le rôle de réceptacle de tous les jeunes innovateurs qui y trouveront le cadre idéal pour concrétiser leurs idées novatrices. Ce qui permettra au pays de constituer un réseau de porteurs d’idées novatrices, un peu à la Silicon Valley aux Etats-Unis, ce pôle des industries de pointe constitué de PME de deux à trois personnes au maximum et qui servent de locomotive à l’économie américaine. Le projet participe du souci de l’Etat de rapprocher la sphère de l’innovation, de la sphère économique comme le soulignera, d’ailleurs, le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, à l’ouverture de cette manifestation de deux jours qui se tient à l’hôtel Aurassi Pas seulement ce projet puisque l’Algérie est sur le point de se doter aussi de mécanismes pour la protection de la propriété intellectuelle.

«La protection de la propriété intellectuelle est une question complexe. Ceci demande un certain nombre de mécanismes que nous sommes en train de mettre en place», a fait part Chérif Rahmani. Des mécanismes rendus inéluctables du fait, arguera Cherif Rahmani, que la non protection de la propriété intellectuelle peut créer des « dérives importantes et inorganisées, à même d’encourager fortement la création de la connaissance et de l’innovation», ce qui, tout aussi inévitablement, profitera à des économies autres que la nôtre, dira encore le ministre. «Cette rencontre est une occasion pour bénéficier des expériences des pays développés dans ce domaine, l’objectif étant de créer une infrastructure intellectuelle et scientifique de formation et de recherche qui permet d’avoir le support essentiel au développement des brevets et une économie qui puisse absorber ces brevets», a-t-il relevé.

La deuxième consultation régionale sur le transfert de la technologie dans la région Afrique et Moyen-Orient, sera sanctionnée, ce mercredi à la clôture de ses travaux, par une série de recommandations pour optimiser le transfert technologique des pays industrialisés vers les pays en voie de développement. Elle est la seconde rencontre après la première tenue en juillet dernier à Singapour, dans l’attente de la tenue de trois autres rendez-vous similaires.

 

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Formation managériale : accord de partenariat entre l’Inped et HEC Montréal

La coopération de l’Institut national de la productivité et du développement industriel (Inped) avec HEC Montréal date des années 1970.

L’Institut national de la productivité et du développement industriel (Inped) a signé, hier au siège du ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement à Alger, une déclaration d’intention de collaboration avec HEC Montréal, représenté par son directeur général, Michel Patry. Le contrat porte sur le lancement d’un projet d’accompagnement au profit de l’Inped, et ce, dans le cadre de «la mise en œuvre des politiques de redressement industriel à travers le développement et la promotion de la compétitivité des entreprises industrielles et des PME visant l’amélioration de leur positionnement sur les marchés», a indiqué le ministre Cherif Rahmani.

Un programme de formation de top management est ainsi initié par le ministère en charge du secteur au profit des dirigeants et des cadres supérieurs des entreprises industrielles. Le programme de coopération entre les deux instituts sera dirigé par Mohamed Arezki Isli, fondateur et premier directeur général de l’Inped, est-il encore précisé. A ce propos, M. Isli ne manquera pas de rappeler que la coopération avec HEC Montréal date des années 1970. Elle s’est interrompue à une certaine période, mais la conclusion de cet accord va apporter une nouvelle dynamique dans les relations entre les deux instituts et contribuera énormément à la mise en œuvre du plan de redressement, déjà en cours, de l’Inped.

Selon lui, l’accord conclu avec l’école montréalaise permettra «d’apporter des solutions aux grands problèmes relatifs à la relance industrielle, en ce sens que la formation managériale constitue aujourd’hui l’un des piliers essentiels sur lequel le plan de relance s’appuie». Pour M. Rahmani, la reprise du partenariat entre l’Inped et HEC Montréal «assurera le transfert de savoir vers nos institutions et permettra d’accompagner l’Inped dans son travail, d’autant qu’il compte lancer deux MBA, professionnel et exécutif».

 

Source: http://www.elwatan.com/

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