promotion

Salon International des dattes et du tourisme oasien à Tolga

Trois cents exposants sont attendus à la 2ème édition du salon international des dattes et du tourisme oasien prévue du 12 au 15 janvier dans la ville de Tolga (Biskra), a indiqué lundi le président de la Chambre du commerce et de l’industrie des Ziban (CCI-Ziban). Selon Abdelmadjid Khobzi, cette manifestation réunira des opérateurs de 14 wilayas du pays, au côté des représentants d’entreprises productrices d’équipements agricoles de France, de Thaïlande, d’Allemagne et des Etats-Unis.

Un stand du salon sera réservé, a-t-il ajouté, au ministère du Commerce qui y présentera les informations relatives aux dispositifs de promotion des exportations hors hydrocarbures incluant la filière dattes.

Une conférence sur l’exportation des dattes et les perspectives de leur développement, ainsi que la mécanisation de cette agriculture est prévue durant le salon qui verra également la présentation de documentaires sur les principaux itinéraires touristiques dans les Ziban.

Le salon, dont la tenue est prévue à la salle omnisports de Tolga, est initié conjointement par la CCI-Ziban, la direction du tourisme et de l’artisanat traditionnel et la direction du commerce.

 

Source: http://www.algerie360.com

Lire plus
L’importation des équipements électroménagers et électroniques à haute consommation énergétique interdite à l’avenir

Retour annoncé du crédit à la consommation

Une Aubaine pour les produits locaux

Supprimé en 2009 dans le cadre de la loi de finances complémentaire, officiellement pour protéger les ménages contre les risques de surendettement, le crédit à la consommation devrait être reconduit sous certaines conditions. Il ne serait plus un moyen d’encourager les importations de véhicules, mais plutôt pour booster la production locale.

Certains secteurs-clés comme «l’électroménager, l’ameublement, la literie, la céramique, etc.» sont, selon Zaïm Bensaci, président du conseil national de promotion de la PME, les plus à même d’être touchés par cette décision dont on ignore encore quand elle sera définitivement prise. Le gouvernement, qui étudie cette possibilité en concertation avec le patronat et la centrale syndicale, compte ainsi redonner vie à l’entreprise nationale en alimentant son carnet de commandes et relancer, par la consommation, une croissance économique jusque-là tirée par la dépense publique.

Une démarche louable mais qui pose néanmoins des interrogations quant à la capacité de l’offre locale à répondre en quantité et en qualité à la demande nationale. D’ailleurs, le secrétaire général de l’UGTA, Sidi Saïd, a précisé le mois dernier qu’en l’absence d’une production à 100% nationale, les produits assemblés en Algérie seraient éligibles à ce dispositif.
M. Bensaci, reconnaît que les entreprises nationales «n’ont pas toutes les quantités voulues ni les qualités nécessaires. Mais, il reste positif d’œuvrer à favoriser le produit national, car il est nécessaire d’arrêter l’ouverture tous azimuts pour les produits de consommation importés».

En définitive, c’est une décision «symbolique» et de «principe qui remet en cause les produits importés».
Mais, au-delà de son aspect symbolique, qu’en est-il de sa faisabilité ? Le produit algérien a, très rarement, les faveurs des consommateurs. Surclassé par la concurrence européenne et même arabe, et aujourd’hui étouffé par l’omniprésence des produits chinois, le produit local reste victime d’une mauvaise réputation en termes de qualité, de diversité et de disponibilité.

Quid du produit local ?

Reda Hamiani, président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), invité dans une émission de radio jeudi dernier, l’admet clairement. Le produit local ne soutient pas la comparaison avec le produit importé «ni en qualité ni en diversité», a-t-il déclaré. Ce déclin résulte de la conjugaison de plusieurs facteurs, notamment «l’absence d’innovation, de formation et de compétition» auxquelles s’ajoute «un modèle de consommation qui, profitant de l’ouverture, a opté pour des standards et des exigences de type international». Le «décalage» s’est donc creusé au fil du temps, mettant l’entreprise nationale devant un défi immense.

Pourtant, les entreprises nationales ne pèchent pas toutes par la qualité ou la fiabilité, mais même quand leur produit peut tenir tête à la concurrence étrangère, l’absence d’une «culture de marketing et de publicité» se fait sentir, selon M.Bensaci. Une gestion «primaire au niveau de la commercialisation et de la production empêche, selon lui, le produit local de sortir la tête de l’eau.»

Car, relancer le crédit à la consommation pour les produits locaux serait, de l’avis de certains acteurs de l’économie nationale, loin de régler à lui seul le problème de la production nationale. Selon M. Bensaci, il faut aussi «décourager l’accès au produit importé». Mais comme l’Algérie est signataire d’accords internationaux, elle ne peut pas «mettre en place des taxes douanières ou des mesures de contingentement». En revanche, ce qu’elle peut faire, c’est «d’imposer des normes aux produits étrangers, durcir les conditions de transfert des devises, etc».

Le poids de l’importation

Pour Reda Hamiani, il s’agit de rendre la prise de risque liée à l’investissement «plus attractive que l’importation», car actuellement il y a «trop d’attractivité liée à l’acte d’importer et trop de difficultés liées à l’acte d’investissement». Il n’est pas question de «diaboliser l’importation pour autant, car elle aura de toute manière sa place en Algérie. Simplement, se souvenir que c’est une sortie de devises pour une économie basée sur une rente pétrolière qui ne se renouvelle pas, et surtout qu’elle ne donne pas de travail et ne crée pas de la richesse».

A titre d’exemple, le secteur électroménager, pourtant l’un des plus à même de répondre aux besoins locaux, fait face depuis quelques années à une hausse considérable des importations. L’importation de réfrigérateurs et congélateurs a fait un bond de près de 30% entre 2010 et 2011. Idem pour le secteur de l’ameublement où la production nationale, meilleure que les produits asiatiques importés, selon les professionnels du secteur, voit sa part de marché rétrécir. Les importations dans ce secteur ont augmenté de près de 15% durant ces deux dernières années.

Entre l’encouragement de la consommation locale et la limitation des importations, le salut du produit national passe par une troisième voie. Le président du FCE affirme la nécessité qu’il y ait au niveau des entreprises elles-mêmes «une démarche qualité capable de remonter la gamme qui était jusque-là produite pour qu’elle puisse supporter la comparaison».
Pour ce faire, les entreprises ont besoin, selon M. Hamiani, d’une politique de formation professionnelle et de partenariats avec des étrangers «pour conduire la recherche de qualité». Une démarche impérative qui déterminera si «dans les cinq prochaines années», le produit local sera en mesure de répondre aux besoins d’un consommateur algérien de plus en plus exigeant.

 

source: http://www.elwatan.com

Lire plus

Plus de 100 micro-entreprises créées par des femmes à Tizi Ouzou

Quelque 107 micro entreprises ont été montées par la gent féminine à Tizi-Ouzou durant l’année 2012, soit un taux de 12% des 1.233 unités mises sur pied au titre du dispositif de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej), a-ton appris jeudi du directeur de l’antenne locale de ce dispositif.
Avec ces nouvelles entités économiques, ce sont, au total, pas moins de 1334 micro-entreprises créées par les femmes dans la wilaya depuis la mise en oeuvre de ce dispositif et ce, sur un nombre global de 12.485 projets concrétisés, ayant généré environ 32.000 emplois pour un montant d’investissement de 31 milliards de dinars, a rappelé M. Lamouri Hocine.
«L’investissement féminin dans la wilaya ne cesse de s’accroître substantiellement durant ces dernières années, comparativement aux premières années du lancement du dispositif, où le nombre de porteuses de projets n’excédait pas une dizaine», a estimé M. Lamouri, qui a expliqué cette «percée» des femmes dans le monde de l’investissement par «le courage des pionnières qui ont osé braver des préjugés pour montrer la voie du succès à leurs semblables». La plupart de ces petites entreprises, dont 75 ont bénéficié de projets d’extension, ont été créées par de jeunes filles diplômées de l’université ou de la formation professionnelle, selon ce responsable qui voit en ce fait «un gage de pérennisation des activités de ces entreprises, en dépit d’un environnement qui n’est pas souvent favorable à la fructification de l’investissement». Confiné, au début, dans les créneaux conventionnels, tels que la coiffure et la couture, le domaine de l’investissement féminin a fini par s’étendre à plusieurs activités, en piétinant même sur la plate-bande des métiers considérés comme étant l’apanage exclusif de l’homme, tels que ceux du bâtiment et de l’agriculture, a relevé la même source, en soulignant le «rôle pédagogique» joué par la pépinière de micro-entreprises de l’antenne locale, dans la promotion de l’investissement féminin au niveau de la wilaya.
Pour illustrer le succès des micro entreprises initiées au titre de ce dispositif, M. Lamouri fait état d’un taux de 82% de remboursements des crédits bancaires par les promoteurs, alors qu’une partie des 18% restants «a bénéficié d’un échéancier de remboursement pour faire face à des difficultés passagères». Sur le nombre globale d’entreprises créées à ce jour, 106 ont déclaré la cessation d’activité et ont fait l’objet d’indemnisation par le Fonds de caution mutuelle de garanties risques/crédits- jeunes promoteurs, a-t-on signalé par ailleurs.

Lire plus