PME

Algérie – Pologne : Promouvoir la sous-traitance

A l’instar des autres secteurs, les Polonais ont affiché leur souhait d’investir davantage dans le domaine de la sous-traitance en Algérie.

D’ailleurs lors d’une conférence de presse tenue hier au Palais des expositions, Pins Maritimes (Safex), le président de l’association des intérieurs et techniciens de réparation des automobiles M. Piotr Gebis a souligné que « le marché algérien est stratégique et les hommes d’affaires polonais sont en recherche d’opportunités de coopération avec leurs homologues algérien.» Tout en préconisant « l’organisation prochaine d’un forum d’affaires dans le domaine en question ». Et d’ajouter : « les Polonais sont prêts à effectuer un transfert de leur savoir-faire dans le domaine de la maintenance industrielle, en particulier la sous-traitance. » De son côté, le responsable du service commercial à l’ambassade de la Pologne, M. Jaroslaw Jaroszewics, a fait savoir que « l’Algérie est le plus grand partenaire de la Pologne en Afrique ».

Il a souligné dans ce contexte que « la forte présence des entreprises de son pays à la 7e édition d’équipe Auto-Algérie confirme notre volonté et celle de nos opérateurs économiques d’investir dans ce domaine porteur. » S’agissant des échanges commerciaux entre l’Algérie et la Pologne, il s’est déclaré satisfait du volume des échanges commerciaux atteint en 2012 entre les deux pays, en exprimant le souhait des entreprises polonaises, d’accompagner l’effort de développement en Algérie. Pour appuyer ses dires il a rappelé que « le développement et le renforcement des contacts commerciaux sont favorisés par une expérience positive de coopération des Polonais et des Algériens dans les années 1970/80 ». Et de poursuivre qu’« un nombre important de Polonais ont travaillé sur le territoire d’Algérie, en contribuant au développement du pays. » Avant de préciser que « durant six ans nous avons enregistré un chiffre d’affaires de 400 millions de dollars.» En 2011, l’exportation des produits polonais vers l’Algérie a atteint la valeur de près de 267 millions d’euros. Ainsi la Pologne s’est trouvé à la 27e place des plus grands pays exportateurs vers le marché algérien.

Le volume d’échanges commerciaux entre les deux pays augmente systématiquement. Entre 2007 et 2011 le volume de l’importation du marché polonais a augmenté de 74%. En ce qui concerne les exportations de l’Algérie vers la Pologne, il est chiffré à 37,6 millions d’euros, tels que le phosphate de calcium, 73% de l’exportation globale.

Source: http://www.algerie360.com

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Les sites de e-commerce en Algérie: une offre en quête de demande

En dépit du fait que l’Algérien ne soit pas encore tout à fait prêt à acheter en ligne, compte tenu des problèmes et contraintes liés au paiement électronique, et en attendant le développement et la généralisation de ce mode de paiement, il faut dire qu’il y a encore du chemin à faire pour que ce créneau s’érige en une réelle branche économique en Algérie.

Cet état de fait n’a pas découragé certaines entreprises à investir dans la création de sites internet de vente en ligne, à l’image de tbeznyss.com, nechrifenet.com ou encore guiddini.com qui proposent des moyens de paiement alternatifs, à savoir : le service e-pay, le paiement via CCP ou par chèque bancaire ou encore le paiement à la livraison.

Toutefois, il y a lieu de se demander si ces entreprises se placent dans une logique classique selon laquelle toute offre serait créatrice de sa propre demande. Autrement dit, en proposant la vente en ligne, ces entreprises viseraient- elles la stimulation de l’achat en ligne ? Ou alors, y aurait-il d’autres motivations derrière cet investissement ?  Mr Mourad Mechta, gérant de l’entreprise EURL Guiddini E-commerce E-marketing veut bien à la fois familiariser les citoyens et entreprises avec l’achat en ligne et stimuler l’action des pouvoirs publics en faveur de ce nouveau type de commerce, notamment par l’élaboration d’un cadre réglementaire qui organise le e-commerce. Il précise aussi qu’il y aurait une faible demande de la part des clients, surtout les particuliers. En effet, le nombre de commandes journalières ne dépasse pas les 3.

Quant aux commandes enregistrées depuis la création du site fin 2009, celles-ci s’élèvent à 321 commandes et seulement 148 livraisons effectuées durant la même période, le reste des commandes étant annulées ou non payées. Cette situation se justifierait selon Mr Mourad Mechta par le manque de communication envers les clients concernant les opportunités liées à l’achat en ligne, notamment la possibilité d’acheter moins cher, car les coûts fixes engagés par les entreprises de e-commerce sont moindres (moins d’effectifs), elles peuvent ainsi vendre à moindre coût par rapport au commerce traditionnel.

Faire oublier OUSRATIC et FAUDTIC

Les actions de communication sont à mettre en œuvre par les pouvoirs publics, car cela représente un investissement lourd à assumer par les entreprises qui activent dans le e-commerce et qui sont souvent créées par de jeunes innovateurs aux budgets minimes. Ainsi, un groupement d’entrepreneurs a déposé auprès de l’autorité compétente une demande visant le financement de spots publicitaires pour sensibiliser le consommateur aux opportunités liées à l’achat en ligne.

Par ailleurs, Mourad Mechta insiste sur le fait que son entreprise comme celles faisant partie de la même catégorie ne sont qu’un intermédiaire entre le fournisseur de produits et l’acheteur. Il y a donc des efforts à faire de la part des fournisseurs quant au respect des délais, de la qualité et la disponibilité des produits. Il pose également le problème de la non-conformité des produits locaux aux normes internationales, ce qui empêcherait la vente en dehors du territoire national et donc l’exportation vers des pays qui sont à cheval sur le respect des normes, soucieux de protéger le consommateur.

Dans l’ensemble, il y a lieu de relever que la démarche fondamentale est bien la communication, il est indispensable pour les pouvoirs publics de fournir les informations nécessaires pour expliquer le fonctionnement du e-commerce afin de pouvoir le développer ensuite. Il faudrait regagner la confiance des citoyens, surtout après l’échec des deux projets initiés par le ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, à savoir Ousratic et Faudtic. Il convient également d’élaborer un texte de loi qui puisse protéger le consommateur de toute éventuelle arnaque et pallier les carences en matière de législation ayant trait au e-commerce.

Par ailleurs, il est clair qu’au-delà des limites existantes en matière d’infrastructures et d’accès à Internet, il y a des efforts à faire en termes de management. Si le secteur des TIC a besoin de profils techniques tels que les informaticiens, il a également besoin de managers, de bon managers qui seraient capables de concevoir des stratégies en tenant compte des spécificités de  l’environnement du pays. Avant de parler de e-commerce, il faudrait d’abord changer les mentalités, les comportements et les habitudes de chacun, ce qui constitue un changement culturel à gérer. Or, il est communément admis que les individus ont tendance à résister au changement. Ce serait, selon Aubert, une sorte de réaction naturelle, légitime d’un système social pour se protéger d’une nouvelle situation qu’il perçoit comme menaçante. Néanmoins, la résistance au changement n’est pas irrémédiable, il est donc nécessaire de conduire le changement pour aplanir les résistances humaines. Pour reprendre Charles Kettering, «le monde déteste le changement, c’est pourtant la seule chose qui lui a permis de progresser.»

Source: http://www.elwatan.com

 

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Le commerce en ligne en Algérie : d’énormes potentialités en perdition

Le e-commerce semble avoir du vent en poupe en Algérie. Plus d’un tiers des internautes algériens ont tendance à favoriser les achats en ligne si l’on se réfère aux résultats d’une enquête réalisée par Webdialna, pour sa 4e édition, portant sur les usages, les perceptions des internautes algériens et l’intérêt des Algériens pour le e-commerce.

L’étude en question fait ressortir que, sur les 13 600 internautes interrogés, 36% d’entre eux souhaiteraient avoir une carte de paiement électronique afin de pouvoir commander des biens et services sur la toile.  Cependant, les statistiques communiquées par Internet World Stats pour l’année 2012 révèlent que l’Algérie compte 5,2 millions d’internautes et le taux de pénétration d’Internet est estimé à 14%.
Il est clair que le pays détient un des taux de pénétration les plus bas au Maghreb. En effet, l’Algérie se place derrière ses voisins directs qui sont la Libye, la Tunisie et le Maroc. Ces derniers détiennent respectivement des taux de pénétration de 17%, 39,1% et 51%. De là, deux questions se posent : nombreux soient-ils, les internautes algériens qui semblent rêver de pouvoir commander des biens ou des services sur Internet sont-ils réellement prêts à le faire ? Le citoyen est-il prêt à développer cette culture d’aller faire ses courses sur Internet ? Pour de nombreux spécialistes en la matière, les conditions d’enseignement actuelles ne favorisent pas le développement du e-commerce.

 

Source: http://www.elwatan.com

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FCE : les entraves à l’investissement identifiées

Le Forum des chefs d’entreprises (FCE) a exprimé, hier à Alger, sa satisfaction de la volonté affichée par le gouvernement à assainir l’environnement économique de l’entreprise, regrettant, toutefois, les lenteurs observées dans la mise en œuvre sur le terrain.

«Le gouvernement a exprimé clairement son intention de travailler à assainir l’environnement économique et légal de l’entreprise, ce qui est déjà un point positif. Mais il n’a pas encore pris la mesure des retards à combler, ce qui explique les lenteurs ou les obstacles de mise en œuvre sur le terrain», a déclaré Mouloud Heddir, expert et consultant auprès du FCE lors de la présentation du 4e rapport semestriel d’évaluation de l’indice du forum pour la performance de l’entreprise algérienne «IFPE 40». Selon cet expert, le constat global fait par le FCE sur le climat des affaires en Algérie révèle une «faible visibilité sur des dossiers lourds, un régime à l’investissement peu transparent, trop mouvant et peu cohérent, une bureaucratie économique coûteuse ainsi qu’une faible réactivité dans le traitement de problèmes, pourtant simples et évidents».

Détaillant les obstacles observés par les entreprises, M. Heddir a indiqué que le dispositif de l’investissement en Algérie est «éclaté», relevant que depuis la loi de 2001, une vingtaine de lois de finances et lois de finances complémentaires ont été adoptées, trois lois sectorielles (eau, montagne, tourisme) ont été promulguées avec deux amendements lourds en 2006 et 2009, trois amendements ont été apportés à la loi sur le foncier, plus les dispositions douanières et fiscales diverses.

 

Source: http://www.elwatan.com

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ANDI: plus de 7.700 projets d’investissements en 2012

L’Agence nationale de développement de l’investissement  (ANDI) a enregistré durant l’année écoulée, 7. 715 projets d’investissements  pour une valeur de 816 milliards de DA, selon un bilan de l’agence publié sur son site web.

Ces projets devant créer plus de 91.000 nouveaux emplois sont au même  niveau enregistré par l’ANDI pour l’année 2011. Pour les investissements impliquant des étrangers, l’agence indique, qu’ils ont atteint 17 projets pour un montant d’environ 42 milliards de DA.      Analysant par secteur d’activité des projets déclarés, l’ANDI relève la persistance de la forte prépondérance des secteurs du transport (3.864 projets), soit plus de 50,08% du nombre global déclaré, suivi par le BTPH (1.460 projets, 18,92%), l’industrie (1.135 projets, 14,71%) et les services (955 projets, 12,38%).

Les données de l’ANDI précisent par ailleurs, que les secteurs du tourisme, de l’agriculture, de la santé et loin derrière les télécoms sont en marge avec  seulement plus de 4% par rapport à l’ensemble en termes de projets et totalisant 201 projets. En termes de valeur, le secteur de l’industrie est quasi dominant puisqu’il engrange près de 40,31% du  montant global des investissements, suivi par le  BTPH (15,15%), les télécoms (17,47%) et le tourisme (11,55%).

Selon l’ANDI, sur le montant global des investissements déclarés (816  milliards de DA), une somme de 405 milliards de DA a été destinée à l’importation d’équipements nécessaires à la réalisation des projets. Les montants des fonds propres mobilisés par les promoteurs sont de 471milliards de DA dont 466 milliards en apports en numéraires soit un ratio d’autofinancement  de 58%. Le taux d’autofinancement est passé ainsi de 73% en 2011 à 58% en 2012.

Cette baisse s’explique notamment par « les efforts déployés par les banques en vue du financement de l’économie et en particulier l’investissement ainsi que le développement de plusieurs nouveaux instruments de financement telles  que les sociétés de leasing », indique l’agence, relevant que « la contribution des fonds de wilaya reste timide compte tenu de leurs créations récentes ».

« En résumé, c’est la même tendance qui a été observée en 2011 et qui se  poursuit en 2012 et qui va en s’intensifiant notamment avec les mesures prises  tant aux niveaux structurels que conjoncturels émises par les pouvoirs publics  et qui donnent des signaux favorables en retour », commente l’agence.

2012 a été annoncée comme l’année de l’investissement compte tenu des  décisions importantes, qui ont été prises par les pouvoirs publics pour booster  les projets d’investissement appelés à créer des emplois, réduire la facture des importations et assurer un développement harmonieux des territoires.

 

Source: http://www.elwatan.com

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Industrie agroalimentaire : un Salon international prochainement à Oran

Placé sous le haut patronage du ministre de l’Industrie, de la Promotion de l’investissement et de la Petite et Moyenne entreprises, le Salon international de l’industrie agroalimentaire (SIAG), qui sera organisé pour sa première édition à Oran du 14 au 17 mars, verra la participation de grands groupes algériens et étrangers spécialisés dans la production agroalimentaire.

L’on cite notamment Danone, Trèfle, Cevital, Sim et Soummam. Le thème «Sécurité agroalimentaire et qualité des produits alimentaires» retenu pour cet événement démontre, on ne peut mieux, l’importance accordée à cette manifestation. Plus d’une soixantaine d’entreprises de production sont attendues lors de ce salon où un riche programme a été retenu. Les organisateurs prévoient des rencontres sous forme de thématiques qui seront animées par des experts, en présence des représentants d’entreprise et des différents départements ministériels (Industrie, Agriculture et Commerce).

A noter que ce salon est initié par Proximity PR, une société spécialisée dans l’organisation de salons professionnels, des congrès et événements spéciaux en Algérie. Les organisateurs estiment répondre ainsi à une exigence de l’économie nationale, qui est en parfaite adéquation avec les attentes du marché algérien.

Le Salon «met en avant les réelles qualités de la production agroalimentaire algérienne et montre la richesse et l’ingéniosité des artisans, toujours aussi nombreux à choisir ces rendez-vous pour faire connaître leurs produits». Dans cette optique, «le département de Cherif Rahmani n’a pas hésité à parrainer cet événement d’autant plus qu’il présente des objectifs en droite ligne avec la nouvelle politique de développement de la production nationale sous forme de label de qualité et de sécurité alimentaire répondant aux normes internationales».

Source: http://www.elwatan.com/

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Financement des projets: La présentation d’un bon business-plan est obligatoire

La présentation d’un business-plan bien mâturé sera désormais obligatoire pour toute demande de financement de projet.

Une instruction du ministère des Finances est prise en ce sens selon le directeur de l’Industrie, de la Petite et Moyenne industrie et de la Promotion de l’investissement de la wilaya d’Alger. Intervenant lors de la journée d’information organisée hier au siège de l’Institut national supérieur de la pêche et de l’aquaculture (INSPA) d’Alger, M. Hamou a estimé que la qualité et la faisabilité d’un projet industriel ou de services dépendent essentiellement de la présentation d’un bon business-plan.
Un plan qui doit être élaboré de manière professionnelle impliquant l’expertise des centres de facilitation et des agences engagées dans la gestion des programmes de création d’entreprises et soutien à l’emploi, explique-t-on.

 

Source: http://www.lesoirdalgerie.com

Voir aussi:

http://www.pme-dz.com/le-business-plan/

http://www.pme-dz.com/definition-et-deroulement-dun-business-plan/

http://www.pme-dz.com/etape-de-realisation-dun-business-plan/

http://www.pme-dz.com/comment-realiser-un-business-plan/

http://www.pme-dz.com/plan-de-financement-sur-excel/

http://www.pme-dz.com/modele-de-business-plan-gratuit/

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Algérie-Allemagne : La règle 51/49, obstacle pour l’investissement étranger

Le ministre de l’Economie du land Baden-Württemberg estime que « la règle 51/49 peut être un obstacle psychologique pour l’investissement étranger en Algérie ».

Accompagné d’une vingtaine de représentants de divers horizons de l’industrie allemande (député de l’opposition, fédérations et organisations patronales, agence commerciale, la chambre des ingénieurs, chefs d’entreprises (génie civil, mécanique…), Nils Schmid est venu à Alger pour 24h, en vue de rencontrer les ministres algériens chargés des secteurs économiques et en connaître leurs demandes en la matière. «J’ai rencontré le ministre des Transports, de l’Energie, de l’Industrie-PME et celui des Travaux publics, j’ai eu avec chacun d’entre eux des entretiens intensifs, j’ai eu d’importants contacts politiques, nous cherchons du concret pour les entreprises allemandes », nous a déclaré le ministre de l’Economie du land Baden-Württemberg dans la soirée du lundi au cours d’une réception organisée en son honneur et sa délégation par l’ambassadeur d’Allemagne à Alger.

Le ministre du land le plus industrialisé de la République fédérale d’Allemagne est venu pour s’imprégner des projets industriels que l’Algérie programme de réaliser. «Nous sommes venus nous renseigner d’abord sur les projets initiés par les différents ministères, nous avons discuté de quelques-uns assez privés avec le ministre de l’Industrie », a-t-il fait savoir. Il annonce la tenue le 19 février prochain dans son land d’une journée sur la sous-traitance automobile à laquelle il souhaite que les Algériens participent. « Notre land est le berceau de l’industrie automobile, nous avons une centaine de sous-traitants très performants, les Algériens pourront venir voir sur place », nous a-t-il dit en lançant qu’il aimerait bien recevoir des ministres algériens. «Nous les avons invités, nous espérons qu’ils viendront », indique-t-il.

Nils Schmid nous apprend que le ministère de Rahmani prépare pour cette année une plate-forme d’informations sur le secteur de l’industrie algérienne. «C’est une opportunité pour les entreprises allemandes, c’est important pour les PME allemandes d’être informées assez tôt pour pouvoir intervenir efficacement sur le marché algérien.» Il pense en outre organiser dans son land une rencontre en mai prochain pour faire rencontrer les opérateurs industriels des deux pays. Le ministre de l’Economie a, par ailleurs, eu des discussions avec le ministre de l’Energie et des Mines. «Nous avons beaucoup parlé sur la recherche appliquée dans les énergies renouvelables, les instituts de recherche en géologie, la cartographie, M. Yousfi nous a proposé de faire explorer par nos experts des terrains géologiques, nous recevrons aussi en Allemagne des experts algériens à cet effet », nous a affirmé Nils Schmid.

Le responsable allemand estime que non seulement «l’Algérie est le plus gros marché dans le monde arabe et l’Afrique », mais «elle a aussi lancé un important plan quinquennal avec des perspectives très ambitieuses ». Il assure à ce titre que « nous sommes très forts dans la mécanique, l’électronique, le génie civil et bien d’autres activités industrielles diverses, nous pouvons nous engager dans des partenariats très équilibrés, nos entreprises sont prêtes à investir en Algérie».

Le ministre avouera cependant qu’il sera difficile pour les PME de sa région de se plier à la règle 51/49 parce que, nous a-t-il expliqué, «nos PME sont pratiquement toutes gérées par des groupes familiaux, elles préfèrent donc être majoritaires dans un partenariat parce qu’elles cherchent la proximité avec leurs clients ». La règle 51/49 consacrée par la loi de finances 2009 pose ainsi problème aux entreprises allemandes. «C’est difficile pour nos PME de l’accepter, elle peut s’avérer un obstacle psychologique pour l’investissement étranger en Algérie, c’est dommage», regrette-t-il. Nils Schmid tente de positiver en estimant que « ce n’est pas un obstacle énorme, mais c’est la réalité, il faut reconnaître que c’est difficile pour les PME allemandes de faire avec ». Il profitera pour assurer que «nos PME sont très compétentes, il faut trouver une solution si l’Algérie veut en profiter ».

Le ministre posera en outre les problèmes « des marchés publics et des avis d’appels d’offres ». Il fait savoir que les marchés publics sont trop lourds pour les PME, elles refusent de les prendre. Cherif Rahmani a proposé, selon lui, la création d’un partenariat pour résoudre ce problème.

 

Source: http://www.lequotidien-oran.com

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L’e-commerce en Algérie est «un terrain généreux semé d’embûches»

Djamel Bendjaber connaît bien le commerce. Le PDG d’Algérie Cyber Market a grandi dans une boutique, et il est devenu importateur avant de se lancer dans la distribution. Depuis deux ans, il se consacre aussi au e-commerce et tente, tant bien que mal, de se positionner sur un marché « vierge », « généreux », mais « semé d’embûches » car encore « inconnu ». L’entreprise vient de lancer son premier site de vente en ligne Nechrifenet.com.

Le projet d’Algérie Cyber Market est ambitieux : lancer plusieurs sites d’e-commerce en Algérie dans les prochaines années. Après dix-huit mois de travail, le premier, baptisé Nechrifenet.com est en ligne depuis le 16 janvier. Cinq cent produits y sont pour l’instant disponibles à la vente dans les secteurs de l’équipement maison, l’électroménager, la téléphonie, l’informatique, la puériculture, etc. Le second, kitabi.dz, spécialisé dans la vente de livres, sera opérationnel début février, nous apprend la directrice des projets, Fatima Zohra Daouadji. « La mise en place a été longue car nous avons tout appris à faire », explique-t-elle. D’abord, la prise en photo des articles, appelé shooting. Le site propose ainsi au moins cinq vues différentes en qualité HD de chaque produit. Pour cela, Algérie Cyber Market a embauché ses propres photographes qu’il a fallu former, précise la directrice des projets. De même pour la réalisation des fiches produits comportant chacune un descriptif, les caractéristiques et les avis des internautes. « Nous avons appris à tout faire nous-mêmes car nous avons eu du mal à récupérer les catalogues auprès des fournisseurs », témoigne Fatima Zohra Daouadji qui souligne l’attention particulière accordée au français au moment de la rédaction des notices. Autre métier nouveau : celui d’opérateur de centre d’appel. Nechrifenet.com dispose en effet d’une assistance téléphonique opérationnelle 5 jours sur 7, destinée à répondre aux demandes des clients. « Le contact permanent avec les clients potentiels est indispensable pour qu’ils soient sérieusement rassurés et nous fassent confiance », confie Djamel Bendjaber. « La confiance est la base de tout. C’est elle qui fait fonctionner le bouche-à-oreille qui construit notre réputation. Et une bonne réputation, ça ne s’acquiert pas si facilement », poursuit ce commerçant aguerri de 48 ans. Bien conscient de la vigilance à apporter aux dires des internautes, Algérie Cyber Market observe attentivement les réseaux sociaux, forums et commentaires. Un salarié est ainsi chargé de veiller à ce qui s’écrit sur la Toile au sujet de l’entreprise afin de réagir immédiatement et ne pas laisser pourrir une situation, détaille Fatima Zohra Daouadji. Au total, l’entreprise emploie actuellement 25 personnes.

Une plateforme complexe de système intégré

Une fois convaincu par les services et le sérieux du site, l’internaute désireux de commander parmi le catalogue un appareil photo, un aspirateur ou encore un jouet pour enfant, doit passer par cinq étapes pour acheter et recevoir le produit souhaité. Après avoir ajouté l’article au panier, il s’identifie pour confirmer sa commande. Il choisit ensuite le lieu de livraison parmi la soixantaine de points relais existants pour l’instant sur 24 wilayas, grâce à des accords avec des magasins. Puis il sélectionne le mode de paiement : virement et mandat cash pour un paiement à distance, chèque et carte de crédit électronique pour un paiement en point relais. Dernière étape, la confirmation, qui une fois réalisée fait partir la commande à bord d’un des véhicules du transporteur partenaire, MBCC VSI. Tout au long du trajet, l’internaute est informé de l’avancée de son colis par téléphone, email, chat ou sms grâce à un système informatique de traçabilité du produit, explique l’élégante directrice de projet. Quarante-huit heures plus tard, pour les wilayas à proximité d’Alger, soixante-douze heures pour les wilayas plus éloignées, les articles du panier virtuel deviennent réalité !

Voilà pour le front office, autrement dit la partie visible pour les internautes. Mais pour que Nechrifenet.com tienne ses promesses contenues dans les conditions générales de vente et que les clients soient satisfaits, une plateforme logistique performante s’impose. C’est le back office. Il comprend les transactions avec les fournisseurs, l’organisation des stocks, le traitement des commandes, la préparation des colis, etc. Ce système intégré comprenant le site e-commerce et la gestion commerciale a été développé par l’entreprise française Octave.biz, pour un coût estimé entre 30 et 70.000 euros, selon son PDG Michel Perrinet. « Notre mission est d’accompagner les distributeurs algériens à aller vers le e-commerce en leur apportant des solutions techniques et du conseil pour les aider à réussir », indiquait-il, le 23 janvier dernier à Alger au cours d’une conférence de presse organisée à l’occasion du lancement de Nechrifenet.com. Grâce au partenariat avec Algérie Cyber Market, Octave.biz, présent dans le e-commerce depuis 1996, s’est installé à Alger en septembre 2012 afin de se déployer le plus efficacement possible sur un marché algérien « généreux mais semé d’embûches », selon Djamel Bendjaber.

A l’heure actuelle, les conditions du marché du e-commerce en Algérie ne sont guère incitatives : pas de réglementation en vigueur, vide juridique, absence de l’e-paiement, manque de professionnels, etc. Sans compter que les lourds investissements consentis demeurent pour l’instant peu rentables. « Il s’agit d’un pari sur l’avenir », affirme le PDG d’Octave.biz, chiffres à l’appui. Selon une étude élaborée par l’entreprise sur « la perspective du e-commerce en Algérie », « à l’horizon 2016/2017, l’Algérie aura entre 4.000 et 5.000 sites de e-commerce, avec une activité significative et entre 400 et 500 sites de forte activité ». Pour le dynamique dirigeant d’Algérie Cyber Market, il s’agit avant tout d' »être présent », modestement sur un « marché vierge » afin de remplir le plus sérieusement possible « le vide existant ».

 

source: http://www.lequotidien-oran.com

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Relance Industrielle et usage des TIC: Signature d’une convention-cadre

La relance économique et industrielle peut-elle se passer de l’usage des technologies de l’information et de la communication au moment où la compétitivité fait rage autour d’un meilleur positionnement localement et la conquête de parts de marché à l’international ? 
Une fausse question tant elle porte en elle-même la réponse dont les premiers responsables des deux départements ministériels, ceux de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication et de la PME et de la Promotion de l’investissement, en sont convaincus. C’est pour cela, d’ailleurs, qu’ils sont allés au-delà de la simple profession de foi maintes fois et publiquement exprimée pour matérialiser cette conviction commune. C’était hier, à travers la signature d’une convention-cadre portant intégration des technologies de l’information et de la communication comme vecteur structurant et instrument de modernisation et de promotion des entreprises industrielles et autres PME. Intervenant en premier avant le paraphe de cet accord, Chérif Rahmani a tenu d’abord à partager sa conviction selon laquelle il ne saurait y avoir d’industrie sans services et sans technologies avant de sérier les objectifs assignés à cette convention. En tout premier lieu, dématérialiser l’administration dans tous ses démembrements à travers la généralisation des nouvelles technologies, invitant, au passage, le responsable informatique de son département à mettre en pratique le plan de développement de l’internet datant de deux ans. En second lieu, poursuivra-t-il, il s’agira de transformer numériquement la sphère économique, plus particulièrement celle de l’industrie à travers deux niveaux : la transformation numérique de l’administration et des entreprises industrielles et des PME. Rahmani se voudra plus explicite en évoquant l’élaboration de programmes de formation en TIC pour le secteur industriel et les PME ainsi que la diffusion de ces nouvelles TIC et la généralisation de leur usage à même, dira-t-il, de permettre à ces entités industrielles de développer leur compétitivité sur les marchés. Il parlera également de l’encouragement de l’innovation en favorisant la création d’entreprises innovantes (start-up) avec l’incitation des entreprises industrielles et des PME à initier des projets de recherche dans le domaine des TIC. Plaidant pour que nos entités économiques prennent, enfin, conscience de tout l’apport et de l’appui incommensurables des TIC, Moussa Benhamadi insistera sur l’impérative mobilisation de tous, pour que nos entreprises s’y intéressent, car seule issue, selon lui, à même de leur permettre plus d’agressivité régionale voire internationale. Il fera part, de l’étude, la semaine prochaine, par le CPE (Comité de participation de l’Etat), d’un plan élaboré par la commission haut-débit portant généralisation de la fibre optique aux agglomérations de moins de 1000 habitants. Un projet qui profitera également aux zones d’activités aux quatre coins du pays.

 

source: http://www.lesoirdalgerie.com

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