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Relance Industrielle et usage des TIC: Signature d’une convention-cadre

La relance économique et industrielle peut-elle se passer de l’usage des technologies de l’information et de la communication au moment où la compétitivité fait rage autour d’un meilleur positionnement localement et la conquête de parts de marché à l’international ? 
Une fausse question tant elle porte en elle-même la réponse dont les premiers responsables des deux départements ministériels, ceux de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication et de la PME et de la Promotion de l’investissement, en sont convaincus. C’est pour cela, d’ailleurs, qu’ils sont allés au-delà de la simple profession de foi maintes fois et publiquement exprimée pour matérialiser cette conviction commune. C’était hier, à travers la signature d’une convention-cadre portant intégration des technologies de l’information et de la communication comme vecteur structurant et instrument de modernisation et de promotion des entreprises industrielles et autres PME. Intervenant en premier avant le paraphe de cet accord, Chérif Rahmani a tenu d’abord à partager sa conviction selon laquelle il ne saurait y avoir d’industrie sans services et sans technologies avant de sérier les objectifs assignés à cette convention. En tout premier lieu, dématérialiser l’administration dans tous ses démembrements à travers la généralisation des nouvelles technologies, invitant, au passage, le responsable informatique de son département à mettre en pratique le plan de développement de l’internet datant de deux ans. En second lieu, poursuivra-t-il, il s’agira de transformer numériquement la sphère économique, plus particulièrement celle de l’industrie à travers deux niveaux : la transformation numérique de l’administration et des entreprises industrielles et des PME. Rahmani se voudra plus explicite en évoquant l’élaboration de programmes de formation en TIC pour le secteur industriel et les PME ainsi que la diffusion de ces nouvelles TIC et la généralisation de leur usage à même, dira-t-il, de permettre à ces entités industrielles de développer leur compétitivité sur les marchés. Il parlera également de l’encouragement de l’innovation en favorisant la création d’entreprises innovantes (start-up) avec l’incitation des entreprises industrielles et des PME à initier des projets de recherche dans le domaine des TIC. Plaidant pour que nos entités économiques prennent, enfin, conscience de tout l’apport et de l’appui incommensurables des TIC, Moussa Benhamadi insistera sur l’impérative mobilisation de tous, pour que nos entreprises s’y intéressent, car seule issue, selon lui, à même de leur permettre plus d’agressivité régionale voire internationale. Il fera part, de l’étude, la semaine prochaine, par le CPE (Comité de participation de l’Etat), d’un plan élaboré par la commission haut-débit portant généralisation de la fibre optique aux agglomérations de moins de 1000 habitants. Un projet qui profitera également aux zones d’activités aux quatre coins du pays.

 

source: http://www.lesoirdalgerie.com

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Croissance dans l’industrie publique en 2012

La production industrielle du secteur public national a enregistré durant les neuf premiers mois 2012, une croissance de 1,2% par rapport à la même période en 2011, confirmant ainsi la reprise entamée dès 2011 avec une augmentation modérée de 0,4%, indique-t-on auprès de l’Office national des statistique (ONS).

L’indice des industries  hors hydrocarbures, quant à lui, a atteint 4,6%, alors que les industries manufacturières persistent dans leur baisse avec -1,7%, précisent les derniers chiffres de l’Office. Cette croissance de l’indice général de la production industrielle du secteur public (1,2%) à été tirée essentiellement par les «bonnes» performances enregistrées par le secteur de l’énergie, qui demeure un secteur de performance avec un taux de croissance de 11,7% contre 8,2% durant l’année 2011, note l’ONS. Grâce à l’aide publique et une réorganisation des professionnels, le secteur des cuirs et chaussures a enregistré aussi une bonne performance (12,4%) durant cette période de référence, après avoir connu une baisse de 9,4% en 2011, due notamment à une concurrence déloyale et aux importations massives.

Cette amélioration est le fruit notamment d’une amélioration de production de la branche des «biens intermédiaires en cuir» avec une hausse de 22,8%. D’autres secteurs ont également participé à cette amélioration de la production industrielle en générale, il s’agit de celui des industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques (ISMMEE) avec également une hausse de 7,3%, avec un pic de 19% au 3ème trimestre 2012. Cette tendance est le résultat des performances enregistrées par la plupart des branches relevant du secteur, notamment la sidérurgie avec 63,4%, la construction de véhicules industriels (28,6%), le mobilier métallique (15,5%) et les biens métalliques (14,5%), ainsi que les biens d’équipement métalliques (3,8%).

Les flops 

L’Office relève toutefois que d’autres secteurs industriels ont connu des baisses durant les neuf premiers mois 2012, les plus touchés étant ceux des bois liège et papier (-17,9%), des industries du textile (-11,4%), les hydrocarbures (-6%) et des mines et carrières (-5,7%). Le secteur des industries agroalimentaires, après une «bonne performance» enregistrée l’année écoulée (21%), a commencé à reculer à partir du début de l’année pour atteindre 4,8% durant les neuf premiers mois de 2012.

Les industries des matériaux de construction ont également connu une baisse de production de 4,8% durant la même période. A l’exception de l’industrie du verre qui a grimpé de 14%, toutes autres les branches du secteur ont reculé. Il s’agit notamment des filières de fabrication des matériaux de construction et produits rouges (-16,3%), de la fabrication des produits de cimenterie (-6,2%) et de fabrication des liants hydrauliques (-3,9%). Afin de remédier à cette situation, le plan d’action du gouvernement, insiste sur la nécessité de promouvoir le secteur industriel qui restera toujours le moteur de l’économie nationale et le vecteur de son expansion, à travers le développement des capacités industrielles, la promotion de l’investissement et le partenariat ainsi que le soutien aux PME. A cet effet, la nouvelle démarche du gouvernement renoue avec une politique volontariste de développement industriel, afin de ‘’sortir d’une situation sous optimale conférant un statut rentier à notre économie’’, note le plan d’action gouvernementale, adopté par le Parlement.

 

Source: http://www.lefinancier-dz.com

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Plan de redressement industriel

Les grandes lignes du rapport des experts


Le plan des experts pour le redressement et le sauvetage de l’industrie nationale sera bientôt rendu public par le département de Cherif Rahmani. La commission engagée dans cette œuvre vient de finir son rapport.
La nouveauté : le rapport sur le redressement industriel a été réfléchi et rédigé par des experts autonomes algériens venus de plusieurs horizons. La démarche a été faite en trois temps. La première phase a été consacrée à l’établissement d’un état des lieux chiffré de la situation actuelle de l’industrie nationale. «Le constat est simple : l’industrie nationale souffre d’une crise tant au niveau du privé qu’au niveau du secteur public», nous dira un expert, membre de la commission chargée de réfléchir sur le redressement de l’industrie nationale. Les experts mobilisés pour cette œuvre n’ont pas fait de cadeau à l’actuel gouvernement. Leur verdict est sans appel ; la crise de l’industrie nationale se traduit dans la baisse de la contribution de ce secteur au PIB. Le taux est passé de 16% dans les années 1970 et 1980 à 4,5% actuellement.

Plus grave encore, le pays n’investit plus. Et les capacités de production installées sont utilisées à hauteur de 50% seulement. Ce constat, à lui seul, suffit pour caricaturer la détresse dans laquelle s’était embourbée l’industrie nationale. La seconde partie du rapport établi par les experts propose des pistes de sortie de crise. Le rapport ne suggère pas au gouvernement d’y aller par quatre chemins pour parvenir à redresser le navire. «Stopper la dégradation, faciliter l’investissement, mobiliser l’entreprise pour améliorer la production pour substituer aux importations.» Ce sont en fait les «maîtres mots» du rapport de ladite commission, qui balisent la voie à l’opération de redressement industriel. Pour ce faire, le mécanisme est simple : «Il y a une demande à la production industrielle. Donc, un marché qui existe d’ores et déjà.

Il faut maintenant passer à la vitesse supérieure, augmenter les capacités de production pour répondre à cette demande et œuvrer, par la même, à réduire les importations sans perdre de vue l’ambition de l’exportation.» Telle est la recommandation-clé du rapport des experts remis au ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, Cherif Rahmani. «Mais il faut que l’Etat prenne un peu de recul dans le domaine du commerce extérieur et du libre-échange», une condition sine qua non pour voir enfin le «made in Algeria» reprendre des couleurs. L’industrie aussi. «Il faut aller vers une stratégie de préférence nationale et d’encouragement à l’investissement en s’attaquant à toutes les contraintes auxquelles sont confrontés les producteurs nationaux, dont le casse-tête du foncier et du financement bancaire», nous explique notre source.

Il est également recommandé de reconstruire les collectifs de producteurs qualifiés en s’investissant davantage dans la formation et son adaptation au marché du travail. Est-ce qu’on change de stratégie ? Pour les experts ayant réfléchi le plan du redressement industriel, «le choix des branches stratégiques des années 1970 est bon». L’effort doit être consenti sur les mêmes leviers de croissance pour réussir l’œuvre de réindustrialisation (la mécanique, la sidérurgie, les matériaux de construction, l’électronique, etc.) préconise la commission. Il faut ensuite reprendre les réformes de l’économie de marché pour une meilleure autonomie de l’entreprise. Les solutions techniques sont ainsi sur la table de Cherif Rahmani. Au gouvernement maintenant d’apporter la réponse politique. 

 

Source: El Watan

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L’Etude de faisabilité d’un projet en 4 étapes

Le but principal d’une étude de faisabilité est de déterminer la « pertinence » d’un projet, ainsi que de décider si les dépenses et moyens mis en œuvre pour le mener à bien sont justifiés. Le processus de faisabilité consiste à identifier les résultats attendus par l’activité et le client à qui vous allez livrer le produit final. Détails de la procédure.

Etudier le problème « Business »

C’est généralement le point de départ de toute étude de faisabilité. L’existence même d’un projet prend racine soit dans la résolution d’un problème « Business » soit dans le désir de saisir une opportunité donnée. Cette étape sert donc à analyser le problème ou l’opportunité, ainsi qu’à déterminer les délais d’exécution.

Les solutions de rechange

Enchaînement logique : après le problème, vient la solution. Il est nécessaire d’en prévoir plusieurs. La procédure d’identification de la solution se déroule comme suit :

– Identification des solutions de rechange

– Mesure des gains générés par chaque solution

– Estimation des coûts de mise en œuvre de chaque solution

– Évaluation de la faisabilité de mise en œuvre de chaque solution

– Identification des risques et les problèmes liés à chaque solution

Vous vous pencherez, par la suite, sur la description de toute la démarche dans votre étude de faisabilité.

Choix de la meilleure solution

Cette étape nécessitera un système de notation que vous établirez en vous basant sur des critères précis. La note elle-même dépendra de l’importance du critère. C’est ainsi que vous pourrez procéder à l’évolution des solutions de rechange précédemment sélectionnées.  Là encore, il est nécessaire de décrire la procédure dans votre étude de faisabilité.

Description de l’approche de mise en œuvre

Les étapes « techniques » de votre analyse sont terminées. Il ne vous reste plus qu’à présenter l’étude à votre partenaire financier/client. Votre conviction et votre enthousiasme lors de cette étape dépendront essentiellement de la solidité de votre étude dans son ensemble.

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