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Les entreprises algériennes face au cap de la GED

La Gestion électronique des documents (GED) n’arrive pas encore à démarrer en Algérie. Les factures, les fiches de paie et les bons de commande ne sont toujours pas dématérialisés. Un problème de mentalité, mais également de défaut de législation et de politique de soutien aux projets de création de systèmes d’information.

Le cycle sans papier est aujourd’hui un élément vital pour le bon fonctionnement du système d’information dans les entreprises et services administratifs des institutions et collectivités locales. Les prévisions sont tranchées : toute entité administrative ou économique ne disposant pas d’un projet de migration des processus de gestion basés sur le papier vers une nouvelle mouture totalement dématérialisée, finira forcément par disparaître dans quelques années. La mise en garde s’explique par des raisons économiques, organisationnelles et techniques. S’il n’est plus utile de démontrer le lien incontournable entre l’économie des services et la Gestion Electronique de Documents (GED), il est nécessaire de pousser les administrateurs et gestionnaires d’entreprises à convertir les documents papiers en applications, bases de données hétérogènes et serveurs de fichiers. L’instauration de la GED dans plusieurs pays du monde a provoqué une véritable diminution du « print » et donc une économie de papier. Selon le cabinet IDC (International Data Conseil), le nombre de pages imprimées dans le monde a baissé de 1% en 2012, passant de 3,12 milliards en 2011 à 3,09 milliards en 2012. La GED permet ainsi aux entreprises de réduire significativement leurs dépenses dans la mesure où elle diminue l’usage des transports et du papier.

Le coût de traitement d’un document électronique est par exemple divisé par trois. Côté sécurité, cette technologie assure une meilleure traçabilité des courriers et documents mais nécessite un lourd investissement dans l’archivage et le stockage sécurisé des données informatiques issues de la numérisation des documents papiers. C’est pourquoi des éléments organisationnels, voire juridiques doivent être définis avant la mise en exécution d’un projet GED. Ce qui implique de passer en premier lieu par la phase décisive dans laquelle tous les types de contenus (papier, mail, vidéo, photo…) doivent être intégrés dans la GED via le standard XML. Ces derniers sont d’abords scannés, indexés puis archivés dans les infrastructures de gestion documentaire et les documents multimédias dans le cas des systèmes d’information documentaires classiques.

La facilité de consulter des données numériques 

La base des systèmes de GED est donc composée de documents fondamentaux et répond parfaitement aux attentes des entreprises. Puis, il sera indispensable de mettre en place un processus d’indexation automatique, de création de référentiels, de définition de règles de gestion de circulation et de stockage et d’ergonomie du plan de classement. La troisième étape concerne l’accessibilité aux données. Pour cela, un moteur de recherche efficace doit être conçu pour permettre d’afficher et de consulter les ressources souhaitées en quasi temps réel et dans toutes les configurations existantes : extranet, portail web, support physique… Cependant, ce processus a créé un problème aux responsables du système d’informations ayant subi un passage au tout électronique. Il s’agit de la gestion des flux de fichiers numériques qui remplacent les dizaines de kilomètres d’archives en format papier. La solution est incontestablement l’outil logiciel workflow. On entend par workflow tout processus consistant à faire circuler automatiquement des documents d’un utilisateur à un autre. C’est en fait, un « simple » circuit de routage des documents permettant à ces derniers de suivre un trajet prédéfini, pouvant être modifié par un des participants selon les cas. Il peut être purement séquentiel ou bien au contraire complexe et conditionné par les métadonnées portées par le document. La maîtrise des documents est donc un élément important dans les systèmes d’informations de demain. Par exemple, la signature électronique n’est pas un scan de signature manuelle, sauvegarder l’archive électronique d’un document n’est pas le mettre sur une clé USB enfermée dans un placard….

De nouvelles pratiques doivent s’ancrer sans tarder car la cohérence de l’organisation et de ses processus en dépend. Il convient alors de substituer le classement classique des documents intégrés dans les traditionnels serveurs de fichiers sous Windows Explorer par une authentique architecture de gestion électronique de documents utile à l’organisation. C’est à cette condition que les projets de gestion électronique de documents pourront permettre à l’entreprise et à n’importe quelle administration d’accroître sa qualité de service.

 

Source: http://www.lequotidien-oran.com

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Octroi des Crédits: L’organisation au niveau des banques fait défaut

Réunis hier dans le cadre d’ateliers sur les droits en sûreté en Algérie et des garanties préalables à l’accès au financement bancaire, les experts ont évoqué encore une fois le problème de l’organisation au niveau des banques, s’agissant de l’octroi de crédits

Pour les experts réunis hier au siège du Forum des chefs d’entreprises (FCE), l’accès au crédit bancaire représente un obstacle majeur, souvent invoqué par les entrepreneurs désireux d’engager des projets d’investissements productifs.

Ils expliqueront de ce fait «qu’une des raisons de cette difficulté se manifeste notamment à travers l’incapacité des entreprises à répondre aux exigences formulées par les banques en termes de garanties préalables pour l’obtention d’un financement.»

Pour les entrepreneurs, et si les textes existent concernant les formalités bancaires, il y a des contradictions entre certaines lois qui sont aussi selon les présents, interprétées de différentes manières. S’agissant des dernières mesures prises par le gouvernement concernant les procédures bancaires, les entrepreneurs se disent satisfaits tout en expliquant toutefois que le problème ne se situe pas au niveau des lois, mais plutôt dans l’organisation au niveau des banques. Selon les présents aussi et en raison notamment d’un système financier qui manque de performance, l’Algérie est classée dernière pour ce qui est des demandes de crédits. Ainsi en Algérie il y a dix emprunteurs pour mille habitants. Ils sont 120 en Tunisie et 700 en Turquie. L’atelier s’est aussi penché sur les conditions pratiques dans lesquelles fonctionne aujourd’hui le droit des sûretés en Algérie. Les conférenciers mettront ainsi l’accent sur le fait qu’il s’agit de l’outil que représentent les sûretés et qui est indissociable du crédit bancaire ; il désigne les différentes garanties réclamées par le créancier à son débiteur.

«Les sûretés sont donc des précautions destinées à assurer le paiement d’une dette en cas d’insolvabilité», rappellent les experts.
Concernant les droits des sûretés, les intervenants rappellent qu’une commission de révision du code civil avait formulé en 2009 des propositions pertinentes de réformes des droits des sûretés «qui méritent d’être remises sur la table et prises en considération»,
ont-ils expliqué. Pour ce qui est des garanties, il n’existe pas d’organisme professionnel pour évaluer les garanties, expliquent les conférenciers, mettant aussi l’accent sur l’absence notamment de base de données des garanties, de données des transactions faites sur le marché secondaire, et de jurisprudence des décisions déjà prises.

 

Source: http://www.lesoirdalgerie.com

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Union nationale des investisseurs : elle exclut les importateurs

L’Union nationale des investisseurs (UNI), une nouvelle organisation patronale fraîchement agréée après quatre ans d’attente, a effectué hier sa toute première sortie publique, menée par Abdelwahab Rahim, patron d’Arcofina.

Lors d’un point de presse organisé en son siège, aux Pins maritimes, l’UNI a mis en avant sa volonté de favoriser l’investissement et d’aider tous les chefs d’entreprise qui souhaitent «créer des richesses et de l’emploi». Une volonté que M. Rahim, président de l’UNI, met en avant comme une marque de fabrique différenciant et éloignant son organisation de tous ceux qui favorisent les importations. La spécificité est aussi défendue par le patron de l’entreprise Ifri Olives, qui soutient que l’UNI «est ouverte à tous ceux qui veulent investir, non seulement les capitaines d’industrie mais aussi les investisseurs aux moyens modestes qui voudraient travailler dans la légalité et créer des emplois».

Le concept défendu par l’UNI, qui compte déjà 120 adhérents répartis sur 32 wilayas, est de s’adresser, aussi selon le patron d’Ifri Olives, aux petites entreprises vaillantes qui s’investissent dans la production ainsi qu’aux jeunes investisseurs aux moyens modestes qui pourraient, grâce à l’UNI, profiter de l’expérience des entrepreneurs aguerris pour faire avancer leurs entreprises. L’UNI se propose, à travers ses bureaux à la tour Business Center à Alger, de recevoir les adhésions et de faire un travail d’orientation et d’assistance pour les investisseurs nationaux mais aussi étrangers qui souhaiteraient se lancer dans le partenariat en Algérie.

Les membres de l’UNI veulent en faire un cercle de rencontre dynamique et agissant pour encourager les investisseurs et leur permettre d’activer ensemble pour faire avancer leur business mais aussi de constituer une force de propositions à même d’aplanir les difficultés liées à l’environnement économique dans notre pays. Hier, M. Rahim a en effet beaucoup plaidé pour la nécessaire refonte des codes de l’administration algérienne, trop engluée dans les exigences bureaucratiques qui ont pour effet de rallonger les délais et de décourager les bonnes initiatives des investisseurs.

Le président de l’UNI souligne qu’il est impératif que «l’horloge économique remplace l’horloge administrative» qui tourne depuis trop longtemps au ralenti au mépris des règles élémentaires de l’investissement. L’UNI appelle à libérer les initiatives et les milliers d’emplois qui en découleront et qui, pour le moment, sont pris en otage par l’administration. Il est à noter que l’UNI, ouverte, selon M. Rahim, à tous les secteurs productifs, représente déjà de nombreuses entreprises des secteurs alimentaire, de la pêche, du BTPH et de l’hôtellerie réparties sur tout le territoire national.

 

Source: http://www.elwatan.com

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Une conférence nationale sur le développement industriel prévue en 2013

Une conférence nationale sur le développement industriel aura lieu avant la fin du premier trimestre de l’année 2013, a-t-on appris de source proche de la Centrale en marge du congrès de l’organisation de l’Unité syndicale africaine. La proposition faite par le SG de l’UGTA a eu l’accord du Premier ministre Abdelmalek Sellal.

La conférence, qui doit inclure toutes les parties concernées par la production nationale, notamment les opérateurs économiques publics et privés, l’administration économique et les partenaires sociaux, est destinée selon notre source, à «mettre en place les éléments nécessaires pour la reconstruction de l’économie nationale». La même source a ajouté par ailleurs, que ladite conférence devrait aboutir à une plate-forme de recommandations pour «développer l’outil national de la production formulée par la Centrale syndicale».

«Il est question de renforcer le partenariat entre la formation professionnelle et l’entreprise, développer le tissu local des PME pour lutter contre l’exode des populations, dépénaliser l’acte de gestion et libérer l’initiative des gestionnaires publics, ainsi que la  restauration du crédit à la consommation orienté vers les produits locaux, la révision du Code des marchés publics, la création d’un observatoire national du commerce et le soutien aux entreprises exportatrices», a-ton indiqué.

Pour rappel au dernier conseil interministériel (CIM), il y a près d’un mois, le gouvernement avait instruit la Banque d’Algérie, l’ABEF et les banques de la place, d’aller «immédiatement» vers des facilitations en termes d’octroi de crédits et de gestion bancaire quotidienne. Pour rappel, le Premier ministre avait déclaré lors de la dernière rencontre tripartite qu’il est impératif que notre pays dispose plus de PME et PMI. «Il n’est plus possible de se contenter d’avoir seulement 70 000 PME en Algérie. Il faut faire plus, surtout au regard du contexte international : beaucoup de pays européens et voisins souffrent énormément et nous offrent des capacités», a t il déclaré le jeudi 22 novembre, à l’ouverture des travaux de la réunion de la tripartite Gouvernement, Patronat et Centrale syndicale, à Alger. Et d’ajouter : «Le moment est bien choisi pour mobiliser l’entreprise, qu’elle soit publique ou privée, sans distinction », a t il ajouté à ce sujet. Le Premier ministre a également fait part de son souhait qu’en 2013, un véritable «pacte de croissance» soit créé tout en rappelant la «détermination du gouvernement à prendre en charge les propositions des organisations patronales en vue de «dynamiser» les entreprises et relancer l’investissement productif».

Sellal dira ne pas faire partie de ceux qui parlent de «l’après pétrole» mais de ceux qui défendent une «croissance avec le pétrole» en développant au mieux les capacités dont dispose le pays.

 

Source: Le Soir d’Algérie

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