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potentialités pour développer ses exportations hors hydrocarbures

Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, a affirmé dimanche que l’Algérie recelait d’importantes potentialités lui permettant de développer ses exportations hors hydrocarbures, notamment en ce qui concerne les produits agricoles transformés et ceux des industries chimiques et pétrochimiques. 

L’Algérie a de fortes chances, par rapport aux autres pays maghrébins, d’exporter différents produits, notamment les produits agricoles transformés et les produits des industries chimiques et pétrochimiques, a indiqué M. Benbada en marge du lancement du programme de formation à l’exportation, à l’Ecole algérienne supérieure de l’exportation.

Cependant, l’indisponibilité du produit et le manque d’approvisionnement freinent le développement de cette activité (exportation) au niveau des marchés mondiaux structurés qui exigent un approvisionnement continu en produits de qualité, a-t-il dit.

Le ministre a insisté sur la nécessité pour les entreprises économiques nationales de se doter d’outils de travail professionnels, d’autant que les produits algériens arrivent à convaincre du point de vue qualité mais laisse à désirer en matière de prestations notamment l’approvisionnement et la disponibilité du produit.

Selon le centre national de l’informatique et des statistiques des douanes, les exportations de l’Algérie hors hydrocarbures en 2012 demeurent marginales avec moins de 3% du volume global des exportations (2,18 milliards de dollars), même s’ils ont augmenté de plus de 6% par rapport à 2011. Les principaux produits hors hydrocarbures exportés sont les produits semi-finis, les dérivés du pétrole et les produits chimiques.

A cet effet, les exportations de l’Algérie hors hydrocarbures ont enregistré une légère hausse, en parallèle avec le ralentissement des mouvements d’exportations au niveau international, en raison de la crise mondiale qui a affaibli les économies internationales, a indiqué le ministre.

Le marché national connait une croissance et une demande ascendantes, car « les entreprises nationales veillent à exploiter les capacités du marché interne », étant plus facile d’y accéder par rapport au marché externe, a ajouté le ministre.

La récupération de parts au niveau du marché interne constitue également « une alternative aux importations. Elles sont considérées comme des exportations indirectes », a-t-il affirmé, soulignant que son ministère encourage les entreprises économiques à renforcer leurs capacités compétitives autant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, en vue de protéger leurs activités.

Pour la mise à niveau des entreprises algériennes dans le domaine de l’exportation, le ministère du commerce a initié un programme de formation pour les métiers d’exportation destiné aux chefs d’entreprises et aux cadres afin de leur permettre d’acquérir les connaissances techniques nécessaires pour chaque étape du processus d’exportation.

Afin d’assurer le succès de ce processus et dans le cadre de la coopération, des spécialistes hautement qualifiés ont été sollicités pour l’élaboration de ce programme et la sélection des encadreurs qualifiés.

Cette formation se déroulera au niveau de quatre pôles régionaux (Alger, Oran, Constantine et Ghardaïa) pour permettre au plus grand nombre possible d’entreprises d’en bénéficier.

 

Source: http://www.algerie360.com

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L’importation des équipements électroménagers et électroniques à haute consommation énergétique interdite à l’avenir

Retour annoncé du crédit à la consommation

Une Aubaine pour les produits locaux

Supprimé en 2009 dans le cadre de la loi de finances complémentaire, officiellement pour protéger les ménages contre les risques de surendettement, le crédit à la consommation devrait être reconduit sous certaines conditions. Il ne serait plus un moyen d’encourager les importations de véhicules, mais plutôt pour booster la production locale.

Certains secteurs-clés comme «l’électroménager, l’ameublement, la literie, la céramique, etc.» sont, selon Zaïm Bensaci, président du conseil national de promotion de la PME, les plus à même d’être touchés par cette décision dont on ignore encore quand elle sera définitivement prise. Le gouvernement, qui étudie cette possibilité en concertation avec le patronat et la centrale syndicale, compte ainsi redonner vie à l’entreprise nationale en alimentant son carnet de commandes et relancer, par la consommation, une croissance économique jusque-là tirée par la dépense publique.

Une démarche louable mais qui pose néanmoins des interrogations quant à la capacité de l’offre locale à répondre en quantité et en qualité à la demande nationale. D’ailleurs, le secrétaire général de l’UGTA, Sidi Saïd, a précisé le mois dernier qu’en l’absence d’une production à 100% nationale, les produits assemblés en Algérie seraient éligibles à ce dispositif.
M. Bensaci, reconnaît que les entreprises nationales «n’ont pas toutes les quantités voulues ni les qualités nécessaires. Mais, il reste positif d’œuvrer à favoriser le produit national, car il est nécessaire d’arrêter l’ouverture tous azimuts pour les produits de consommation importés».

En définitive, c’est une décision «symbolique» et de «principe qui remet en cause les produits importés».
Mais, au-delà de son aspect symbolique, qu’en est-il de sa faisabilité ? Le produit algérien a, très rarement, les faveurs des consommateurs. Surclassé par la concurrence européenne et même arabe, et aujourd’hui étouffé par l’omniprésence des produits chinois, le produit local reste victime d’une mauvaise réputation en termes de qualité, de diversité et de disponibilité.

Quid du produit local ?

Reda Hamiani, président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), invité dans une émission de radio jeudi dernier, l’admet clairement. Le produit local ne soutient pas la comparaison avec le produit importé «ni en qualité ni en diversité», a-t-il déclaré. Ce déclin résulte de la conjugaison de plusieurs facteurs, notamment «l’absence d’innovation, de formation et de compétition» auxquelles s’ajoute «un modèle de consommation qui, profitant de l’ouverture, a opté pour des standards et des exigences de type international». Le «décalage» s’est donc creusé au fil du temps, mettant l’entreprise nationale devant un défi immense.

Pourtant, les entreprises nationales ne pèchent pas toutes par la qualité ou la fiabilité, mais même quand leur produit peut tenir tête à la concurrence étrangère, l’absence d’une «culture de marketing et de publicité» se fait sentir, selon M.Bensaci. Une gestion «primaire au niveau de la commercialisation et de la production empêche, selon lui, le produit local de sortir la tête de l’eau.»

Car, relancer le crédit à la consommation pour les produits locaux serait, de l’avis de certains acteurs de l’économie nationale, loin de régler à lui seul le problème de la production nationale. Selon M. Bensaci, il faut aussi «décourager l’accès au produit importé». Mais comme l’Algérie est signataire d’accords internationaux, elle ne peut pas «mettre en place des taxes douanières ou des mesures de contingentement». En revanche, ce qu’elle peut faire, c’est «d’imposer des normes aux produits étrangers, durcir les conditions de transfert des devises, etc».

Le poids de l’importation

Pour Reda Hamiani, il s’agit de rendre la prise de risque liée à l’investissement «plus attractive que l’importation», car actuellement il y a «trop d’attractivité liée à l’acte d’importer et trop de difficultés liées à l’acte d’investissement». Il n’est pas question de «diaboliser l’importation pour autant, car elle aura de toute manière sa place en Algérie. Simplement, se souvenir que c’est une sortie de devises pour une économie basée sur une rente pétrolière qui ne se renouvelle pas, et surtout qu’elle ne donne pas de travail et ne crée pas de la richesse».

A titre d’exemple, le secteur électroménager, pourtant l’un des plus à même de répondre aux besoins locaux, fait face depuis quelques années à une hausse considérable des importations. L’importation de réfrigérateurs et congélateurs a fait un bond de près de 30% entre 2010 et 2011. Idem pour le secteur de l’ameublement où la production nationale, meilleure que les produits asiatiques importés, selon les professionnels du secteur, voit sa part de marché rétrécir. Les importations dans ce secteur ont augmenté de près de 15% durant ces deux dernières années.

Entre l’encouragement de la consommation locale et la limitation des importations, le salut du produit national passe par une troisième voie. Le président du FCE affirme la nécessité qu’il y ait au niveau des entreprises elles-mêmes «une démarche qualité capable de remonter la gamme qui était jusque-là produite pour qu’elle puisse supporter la comparaison».
Pour ce faire, les entreprises ont besoin, selon M. Hamiani, d’une politique de formation professionnelle et de partenariats avec des étrangers «pour conduire la recherche de qualité». Une démarche impérative qui déterminera si «dans les cinq prochaines années», le produit local sera en mesure de répondre aux besoins d’un consommateur algérien de plus en plus exigeant.

 

source: http://www.elwatan.com

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l’Agence Nationale de Développement de la PME

 

L’ANDPME, chargée de la mise en œuvre et de la gestion du programme national de mise à niveau des PME, est tenue de Veiller à :

Suivi d’exécution de la convention par :

  • La mise en place par la PME du plan de mise à niveau
  • Le respect des délais contenus dans la présente convention
  • La réalisation efficiente des missions effectuées par le bureau d’études et de conseil au sein de la PME ;
  • La production par le bureau d’études et de conseil de rapports de qualité conformément aux termes de référence annexés à la présente sous le n° 2 ;
  • la validation des travaux des bureaux d’études et de conseil

Et dans tous les cas, veiller au contrôle et au suivi de toutes les opérations entreprises
dans le cadre de la présente convention.

Suivi de la mise en œuvre des actions :

  • la supervision de la mise en place des actions contenues dans le plan de mise à niveau de la PME, à savoir :
  • l’ANDPME assure le suivi des missions comme suit :

Pour les études de diagnostic et plan de mise à niveau, conformément aux étapes de déroulement contenues dans les termes de référence, canevas et fiche de synthèse (respectivement annexes n°, 2, 3, 4,5)

Pour la réalisation des actions de mise à niveau, suivant les termes de référence proposés par le bureau d’études et de conseil ayant réalisé le pré-diagnostic et diagnostic et plan de mise à niveau, validés par la PME et par l’ANDPME.

Formalisation du suivi :

Le suivi est réalisé principalement à travers des rapports et contacts formels entre le bureau d’études et de conseil, la PME et les responsables de l’ANDPME chargés du suivi.

Constat de réalisation
L’ANDPME et/ou le Ministère chargé de la PME se réservent le droit de vérifier la matérialité des actions réalisées.

voir: http://www.andpme.org.dz/

 

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Industrie nationale : mise en place d’un comité de réflexion

Le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, Cherif Rahmani, a mis en place un comité de réflexion chargées d’élaborer un programme de redressement de l’industrie nationale, apprend-on auprès des membres de ce comité.
Celui-ci est composé de chefs d’entreprise, de cadres supérieurs du ministère, d’un représentant du ministère des Finances, des directeurs généraux de l’ANDI et de l’Aniref. Des universitaires et des experts de renom font également partie de ce conglomérat ; l’on peut citer, entres autres, Abdelmadjid Bouzidi, Abdelhak Lamiri, Hocine Benissad, Abdelmalek Serrai et Mohamed Cherif Belmihoub. Aussitôt installé, ce comité mixte a déjà engagé un travail de diagnostic avant d’élaborer une série de mesures concrètes destinées, dans l’ensemble, à permettre un décollage de l’appareil industriel. Après validation, ce programme de redressement fera partie intégrante du plan d’action du gouvernement. «Le pays s’est désindustrialisé. Maintenant, il faut faire redémarrer l’appareil industriel. Il existe un potentiel national important. Le but est de le remettre en marche avec une perspective nouvelle», estime-t-on encore.

Il s’agit surtout de conquérir le marché national en diminuant le volume des importations, de faciliter les procédures d’investissement industriel en direction du privé national et étranger, et de reconstruire la ressource humaine. Ce plan, insiste-on, sera aux antipodes des politiques engagées dans le secteur comme celle de l’ex-ministre Abdelhamid Temmar. L’industrie nationale, aujourd’hui maillon faible de l’économie algérienne, est passée en 20 ans de 18% du PIB à 5%. Les différents gouvernements ont injecté des sommes astronomiques sans pour autant pouvoir redresser un secteur en constante désintégration.

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Centre national du registre de commerce

Conditions d’inscription au registre du commerce :

Conditions liées à l’activité commerciale 

    Sur ce point, il y a lieu de faire une distinction entre les activités réglementées et celles qui ne le sont pas.
  • Les activités non réglementées sont ouvertes à tous les postulants pouvant réunir les conditions générales liées à la qualité de commerçant.
  • En ce qui concerne les activités réglementées, leur exercice reste soumis à une autorisation préalable délivrée par les administrations compétentes habilitées à cet effet.
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