investissement

L’importation des équipements électroménagers et électroniques à haute consommation énergétique interdite à l’avenir

Retour annoncé du crédit à la consommation

Une Aubaine pour les produits locaux

Supprimé en 2009 dans le cadre de la loi de finances complémentaire, officiellement pour protéger les ménages contre les risques de surendettement, le crédit à la consommation devrait être reconduit sous certaines conditions. Il ne serait plus un moyen d’encourager les importations de véhicules, mais plutôt pour booster la production locale.

Certains secteurs-clés comme «l’électroménager, l’ameublement, la literie, la céramique, etc.» sont, selon Zaïm Bensaci, président du conseil national de promotion de la PME, les plus à même d’être touchés par cette décision dont on ignore encore quand elle sera définitivement prise. Le gouvernement, qui étudie cette possibilité en concertation avec le patronat et la centrale syndicale, compte ainsi redonner vie à l’entreprise nationale en alimentant son carnet de commandes et relancer, par la consommation, une croissance économique jusque-là tirée par la dépense publique.

Une démarche louable mais qui pose néanmoins des interrogations quant à la capacité de l’offre locale à répondre en quantité et en qualité à la demande nationale. D’ailleurs, le secrétaire général de l’UGTA, Sidi Saïd, a précisé le mois dernier qu’en l’absence d’une production à 100% nationale, les produits assemblés en Algérie seraient éligibles à ce dispositif.
M. Bensaci, reconnaît que les entreprises nationales «n’ont pas toutes les quantités voulues ni les qualités nécessaires. Mais, il reste positif d’œuvrer à favoriser le produit national, car il est nécessaire d’arrêter l’ouverture tous azimuts pour les produits de consommation importés».

En définitive, c’est une décision «symbolique» et de «principe qui remet en cause les produits importés».
Mais, au-delà de son aspect symbolique, qu’en est-il de sa faisabilité ? Le produit algérien a, très rarement, les faveurs des consommateurs. Surclassé par la concurrence européenne et même arabe, et aujourd’hui étouffé par l’omniprésence des produits chinois, le produit local reste victime d’une mauvaise réputation en termes de qualité, de diversité et de disponibilité.

Quid du produit local ?

Reda Hamiani, président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), invité dans une émission de radio jeudi dernier, l’admet clairement. Le produit local ne soutient pas la comparaison avec le produit importé «ni en qualité ni en diversité», a-t-il déclaré. Ce déclin résulte de la conjugaison de plusieurs facteurs, notamment «l’absence d’innovation, de formation et de compétition» auxquelles s’ajoute «un modèle de consommation qui, profitant de l’ouverture, a opté pour des standards et des exigences de type international». Le «décalage» s’est donc creusé au fil du temps, mettant l’entreprise nationale devant un défi immense.

Pourtant, les entreprises nationales ne pèchent pas toutes par la qualité ou la fiabilité, mais même quand leur produit peut tenir tête à la concurrence étrangère, l’absence d’une «culture de marketing et de publicité» se fait sentir, selon M.Bensaci. Une gestion «primaire au niveau de la commercialisation et de la production empêche, selon lui, le produit local de sortir la tête de l’eau.»

Car, relancer le crédit à la consommation pour les produits locaux serait, de l’avis de certains acteurs de l’économie nationale, loin de régler à lui seul le problème de la production nationale. Selon M. Bensaci, il faut aussi «décourager l’accès au produit importé». Mais comme l’Algérie est signataire d’accords internationaux, elle ne peut pas «mettre en place des taxes douanières ou des mesures de contingentement». En revanche, ce qu’elle peut faire, c’est «d’imposer des normes aux produits étrangers, durcir les conditions de transfert des devises, etc».

Le poids de l’importation

Pour Reda Hamiani, il s’agit de rendre la prise de risque liée à l’investissement «plus attractive que l’importation», car actuellement il y a «trop d’attractivité liée à l’acte d’importer et trop de difficultés liées à l’acte d’investissement». Il n’est pas question de «diaboliser l’importation pour autant, car elle aura de toute manière sa place en Algérie. Simplement, se souvenir que c’est une sortie de devises pour une économie basée sur une rente pétrolière qui ne se renouvelle pas, et surtout qu’elle ne donne pas de travail et ne crée pas de la richesse».

A titre d’exemple, le secteur électroménager, pourtant l’un des plus à même de répondre aux besoins locaux, fait face depuis quelques années à une hausse considérable des importations. L’importation de réfrigérateurs et congélateurs a fait un bond de près de 30% entre 2010 et 2011. Idem pour le secteur de l’ameublement où la production nationale, meilleure que les produits asiatiques importés, selon les professionnels du secteur, voit sa part de marché rétrécir. Les importations dans ce secteur ont augmenté de près de 15% durant ces deux dernières années.

Entre l’encouragement de la consommation locale et la limitation des importations, le salut du produit national passe par une troisième voie. Le président du FCE affirme la nécessité qu’il y ait au niveau des entreprises elles-mêmes «une démarche qualité capable de remonter la gamme qui était jusque-là produite pour qu’elle puisse supporter la comparaison».
Pour ce faire, les entreprises ont besoin, selon M. Hamiani, d’une politique de formation professionnelle et de partenariats avec des étrangers «pour conduire la recherche de qualité». Une démarche impérative qui déterminera si «dans les cinq prochaines années», le produit local sera en mesure de répondre aux besoins d’un consommateur algérien de plus en plus exigeant.

 

source: http://www.elwatan.com

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l’Agence Nationale de Développement de la PME

 

L’ANDPME, chargée de la mise en œuvre et de la gestion du programme national de mise à niveau des PME, est tenue de Veiller à :

Suivi d’exécution de la convention par :

  • La mise en place par la PME du plan de mise à niveau
  • Le respect des délais contenus dans la présente convention
  • La réalisation efficiente des missions effectuées par le bureau d’études et de conseil au sein de la PME ;
  • La production par le bureau d’études et de conseil de rapports de qualité conformément aux termes de référence annexés à la présente sous le n° 2 ;
  • la validation des travaux des bureaux d’études et de conseil

Et dans tous les cas, veiller au contrôle et au suivi de toutes les opérations entreprises
dans le cadre de la présente convention.

Suivi de la mise en œuvre des actions :

  • la supervision de la mise en place des actions contenues dans le plan de mise à niveau de la PME, à savoir :
  • l’ANDPME assure le suivi des missions comme suit :

Pour les études de diagnostic et plan de mise à niveau, conformément aux étapes de déroulement contenues dans les termes de référence, canevas et fiche de synthèse (respectivement annexes n°, 2, 3, 4,5)

Pour la réalisation des actions de mise à niveau, suivant les termes de référence proposés par le bureau d’études et de conseil ayant réalisé le pré-diagnostic et diagnostic et plan de mise à niveau, validés par la PME et par l’ANDPME.

Formalisation du suivi :

Le suivi est réalisé principalement à travers des rapports et contacts formels entre le bureau d’études et de conseil, la PME et les responsables de l’ANDPME chargés du suivi.

Constat de réalisation
L’ANDPME et/ou le Ministère chargé de la PME se réservent le droit de vérifier la matérialité des actions réalisées.

voir: http://www.andpme.org.dz/

 

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L’Agence Nationale de Développement de l’Investissement

 

L’ANDI a pour principale mission le développement et le suivi des investissements nationaux et étrangers. Elle vise à faciliter l’accomplissement des formalités administratives relatives au lancement des projets de création d’entreprise grâce à un guichet unique décentralisé, au niveau de chaque wilaya et regroupant les représentants locaux de l’agence et les organismes et administrations concernés par l’investissement.
L’ANDI est également habilitée à octroyer les exonérations fiscales et parafiscales prévues par l’ordonnance 01-03 du 20 août 2001.

Les autres missions de l’ANDI sont :

  • La définition des actions visant à mettre en valeur les avantages comparatifs et concurrentiels de l’économie algérienne ;
  • La proposition au gouvernement de toutes mesures légales et économiques utiles pour améliorer l’investissement et réduire les formalités d’engagement des projets ;
  • La promotion et l’administration des divers mécanismes d’incitations à l’investissement.
  • La gestion et le développement du réseau des guichets uniques régionaux chargés de faciliter pour les entreprises l’accès aux programmes d’incitation en fournissant une gamme de services de soutien en un lieu unique, par exemple pour les impôts, les douanes, les procédures de création et d’inscription d’entreprises au registre du commerce.
  • La promotion de l’Algérie comme destination pour les investissements directs étrangers à travers l’organisation de séminaires et de réunions, la gestion de bases de données de projets et de fournisseurs, la production de matériels de promotion.

voir: http://www.andi.dz

 

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Les pays arabes veulent créer une banque de données économiques

 

Les défis futurs qui attendent les pays arabes face au fléau du chômage, qui touche nombre d’entre eux, passent résolument par la création de petites et moyennes entreprises (PME), outil de développement industriel et seul moyen de richesse durable, et que les Etats en question investissent dans le développement des énergies renouvelables, dans la nanotechnologie et dans le développement des industries dites vertes (telles que l’énergie solaire et autres industries non polluantes…).

C’est en ces termes que s’est exprimé, Mohamed Benyoucef, DG de l’Organisation arabe pour le développement industriel et pour la normalisation (AIDMO), hier à Alger, lors de la rencontre consacrée au développement de l’information industrielle organisée par le ministère de l’Industrie et de la PME. Selon l’intervenant qui cite les chiffres dont dispose son organisation, «ils sont entre 30 et 35% parmi les jeunes qualifiés pour un emploi qui se trouvent au chômage, fléau qui touche près de 18% de la population active dans le monde arabe». Des chiffres qui laissent perplexe surtout que les pays arabes disposent de grandes potentialités de tous points de vue pour faire un bond dans le développement de leur industrie hors pétrole. Sous le thème «L’information industrielle: moyen pour la réalisation de la concurrence industrielle », cette rencontre a pour objectif que les industries dans les pays puissent disposer de banque de données touchant à toutes informations pouvant renseigner sur les potentialités d’investissement dans différents secteurs d’activité industrielle. Pour l’heure, affirme un expert, les échanges économiques entre les pays arabes sont encore insignifiants ou du moins faibles même s’agissant du commerce.

Quant aux investissements dans l’industrie, les résultats sont encore plus faibles que le sont pour le négoce. Dans l’état actuel des choses, il devient nécessaire pour les pays arabes d’aller vers une intégration de leur économie. De là s’impose la création d’un seul système de statistiques globales pour les pays arabes touchant à tous les aspects économiques et industriels.

L’expérience algérienne est citée comme exemple, le pays ayant enrichi son système de statistiques par un recensement économique en 2011 qui a permis de disposer d’informations précises sur les entreprises économiques. L’Algérie s’est aussi dotée d’une banque sur l’information économique par secteur, a-t-on indiqué du côté du ministère de l’Industrie. Le même département affirme que l’Algérie devra porter, à l’échéance 2014, le nombre de PME à 40 par 1.000 habitants. Actuellement, le ratio est de 20/1000. 1 million 700.000 PME sont recensées actuellement. La norme universelle se situe entre 50 et 60 PME/1000 habitants.

 

Source: Le Quotidien d’Oran

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Les Maltais s’intéressent à l’Algérie

Les entreprises maltaises sont fortement intéressées par les investissements en Algérie. Le partenariat dans le domaine de l’industrie et de celui des services semble le créneau le plus «attrayant».

Organisé par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci), le forum d’affaires algéro-maltais, tenu hier à Alger, a réuni des hommes d’affaires maltais et des opérateurs économiques algériens. A la recherche d’opportunités de partenariat et de création d’entités dans notre pays, la délégation maltaise mène ainsi une visite de «prospection» dans les secteurs de l’industrie pharmaceutique, du bâtiment et travaux publics, des transports, des technologies de l’information et de la communication, et des énergies renouvelables.
Pour la responsable de Malta Entreprise, Meli Philomena, cette visite permettra d’explorer le monde des affaires en Algérie et les possibilités de partenariat à long terme. «L’importance est de développer des relations économiques et commerciales entre les deux pays», dit-elle, avant de rappeler que Malte constitue un pont entre l’Europe, l’Afrique du Nord et l’Algérie.
Selon elle, il existe d’importantes opportunités économiques en Algérie, notamment dans les secteurs du tourisme, de l’agroalimentaire et des services. De son côté, le représentant du ministère de l’Industrie, Aït-Ramdhan, a souligné l’intérêt de ce forum. Il estime qu’avec Malte, les opérateurs économiques nationaux pourront développer des projets dans les secteurs des services, de l’industrie pharmaceutique, les énergies renouvelables et l’industrie. Il rappellera ainsi qu’annuellement, l’Algérie importe 50 milliards de dollars de biens et services. Le représentant du ministère de l’Industrie a invité les entreprises maltaises à participer au plan quinquennal 2010-2014 et à souscrire avec des entreprises algériennes, notamment dans le secteur du bâtiment.

Source: Le Soir d’Algérie

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Plan de redressement industriel

Les grandes lignes du rapport des experts


Le plan des experts pour le redressement et le sauvetage de l’industrie nationale sera bientôt rendu public par le département de Cherif Rahmani. La commission engagée dans cette œuvre vient de finir son rapport.
La nouveauté : le rapport sur le redressement industriel a été réfléchi et rédigé par des experts autonomes algériens venus de plusieurs horizons. La démarche a été faite en trois temps. La première phase a été consacrée à l’établissement d’un état des lieux chiffré de la situation actuelle de l’industrie nationale. «Le constat est simple : l’industrie nationale souffre d’une crise tant au niveau du privé qu’au niveau du secteur public», nous dira un expert, membre de la commission chargée de réfléchir sur le redressement de l’industrie nationale. Les experts mobilisés pour cette œuvre n’ont pas fait de cadeau à l’actuel gouvernement. Leur verdict est sans appel ; la crise de l’industrie nationale se traduit dans la baisse de la contribution de ce secteur au PIB. Le taux est passé de 16% dans les années 1970 et 1980 à 4,5% actuellement.

Plus grave encore, le pays n’investit plus. Et les capacités de production installées sont utilisées à hauteur de 50% seulement. Ce constat, à lui seul, suffit pour caricaturer la détresse dans laquelle s’était embourbée l’industrie nationale. La seconde partie du rapport établi par les experts propose des pistes de sortie de crise. Le rapport ne suggère pas au gouvernement d’y aller par quatre chemins pour parvenir à redresser le navire. «Stopper la dégradation, faciliter l’investissement, mobiliser l’entreprise pour améliorer la production pour substituer aux importations.» Ce sont en fait les «maîtres mots» du rapport de ladite commission, qui balisent la voie à l’opération de redressement industriel. Pour ce faire, le mécanisme est simple : «Il y a une demande à la production industrielle. Donc, un marché qui existe d’ores et déjà.

Il faut maintenant passer à la vitesse supérieure, augmenter les capacités de production pour répondre à cette demande et œuvrer, par la même, à réduire les importations sans perdre de vue l’ambition de l’exportation.» Telle est la recommandation-clé du rapport des experts remis au ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, Cherif Rahmani. «Mais il faut que l’Etat prenne un peu de recul dans le domaine du commerce extérieur et du libre-échange», une condition sine qua non pour voir enfin le «made in Algeria» reprendre des couleurs. L’industrie aussi. «Il faut aller vers une stratégie de préférence nationale et d’encouragement à l’investissement en s’attaquant à toutes les contraintes auxquelles sont confrontés les producteurs nationaux, dont le casse-tête du foncier et du financement bancaire», nous explique notre source.

Il est également recommandé de reconstruire les collectifs de producteurs qualifiés en s’investissant davantage dans la formation et son adaptation au marché du travail. Est-ce qu’on change de stratégie ? Pour les experts ayant réfléchi le plan du redressement industriel, «le choix des branches stratégiques des années 1970 est bon». L’effort doit être consenti sur les mêmes leviers de croissance pour réussir l’œuvre de réindustrialisation (la mécanique, la sidérurgie, les matériaux de construction, l’électronique, etc.) préconise la commission. Il faut ensuite reprendre les réformes de l’économie de marché pour une meilleure autonomie de l’entreprise. Les solutions techniques sont ainsi sur la table de Cherif Rahmani. Au gouvernement maintenant d’apporter la réponse politique. 

 

Source: El Watan

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L’ANDI a recensé 91 projets en 8 mois à Tiaret

Du 1er janvier au 12 septembre de l’année en cours, 91 projets pour 600 emplois prévus sont enregistrés au niveau de l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI), fait savoir son directeur M. Ahmed Djebarra. L’agriculture, le BTPH, l’industrie, le tourisme, la santé et le transport sont les secteurs concernés. Le coût estimé de ces projets est de l’ordre de 2,2 milliards de dinars. Quatre projets étant un reliquat des investissements déclarés pour la wilaya de Tissemsilt. Cette wilaya voisine vient d’ailleurs d’ouvrir son guichet. Avec 18 projets déclarés sur les 44 enregistrés du 1er janvier à la première décade du mois de septembre 2012, soit 41% du nombre total, le secteur du BTPH représente 51% du montant global des intentions d’investissement. Le secteur du transport, quant à lui, continue à accaparer une part importante des déclarations de projets, soit une vingtaine. Néanmoins, en valeur, ce secteur ne représente que 24% de l’investissement total de la période. Trois projets seulement sont déclarés pour le secteur de l’industrie représentant un peu plus de 20% du volume global des investissements déclarés pour un montant global de l’ordre de 2,2 milliards de DA. Enfin, le secteur de l’agriculture et du tourisme, dont le potentiel de valorisation est pourtant confirmé, sont marginaux avec 2 projets uniquement, représentant ensemble moins de 02% du montant global précité. Au cumul, les emplois attendus de ces intentions d’investissements sont estimés à 594 postes. A noter que le guichet unique de l’ANDI de Tiaret a enregistré, pour l’année 2011, 74 déclarations d’investissement réparties à travers 14 communes pour un montant global de 5, 3 milliards de DA avec un impact emploi escompté de 1170 postes de travail. Comme il y a lieu de souligner que l’ANDI est opérationnelle à Tiaret depuis 2006 et que la quasi-totalité des acteurs institutionnels impliqués dans l’acte d’investir y est représentée (Domaines, Impôts, CNRC, APC, ANEM, Douanes, CNAS, CASNOS, Environnement, Urbanisme). Selon les candidats potentiels à l’investissement, «le foncier industriel et l’accès au financement continuent de se présenter comme des facteurs contrariant l’acte d’investir», malgré les mesures hardies prises en février 2011, traduites dans la loi de finances complémentaire de la même année, dont l’effectivité, notamment en matière de mise en oeuvre du système des concessions des terrains d’assiettes dédiés aux projets soumis aux pouvoirs publics, est très problématique.

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Coopération Algéro-qatarie

Création d’une société mixte de sidérurgie

L’Algérie et le Qatar ont paraphé, hier, un accord pour la création d’une société mixte de sidérurgie.

L’annonce a été faite hier par le ministre qatari de l’Economie et des Finances, Youcef Hussein Kamel, en visite à Alger à l’occasion de la tenue des travaux de la commission bilatérale algéro-qatarie. Il y a lieu de rappeler qu’un mémorandum d’entente avait été signé entre les deux pays, début juillet dernier, pour la réalisation d’un complexe sidérurgique dans la zone industrielle de Bellara, à Jijel, d’une capacité globale de 5 millions de tonnes/an. Le document avait été signé par le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, Mohamed Benmeradi, et le ministre qatari de l’Economie et des Finances. Au départ, le futur complexe sidérurgique de Bellara produira 2,5 millions de tonnes d’acier/an, avant de passer à 5 millions de tonnes/an.

L’usine en question fabriquera notamment de l’acier plat et des aciers spéciaux qui serviront à développer l’industrie du rail en Algérie. Notons que la demande algérienne en produits sidérurgiques est de 5 millions de tonnes/an. Le pays en importe chaque année l’équivalent de 10 milliards de dollars, soit près de 20% de sa facture d’importation globale.
Pour ce qui est du partenaire qatari, les spécialistes affirment que, comparée à d’autres sociétés d’acier, l’avantage de Qatar Steel consiste dans le fait que ses pôles de production sont basés sur la réduction directe, qui utilise des énergies plus propres.
Pour Réda Amrani, consultant en économie industrielle et expert en sidérurgie, ce futur complexe devrait permettre, entre autres, de «résorber le déficit actuel en produits de sidérurgie, renouveler les gazoducs et développer le rail».

L’expert, qui regrette que l’Algérie n’ait pu développer toute seule son industrie sidérurgique dans les années 1980, pense que «le partenaire qatari est tout de même en mesure d’apporter un plus au savoir-faire algérien dans ce domaine, notamment pour ce qui est de la modernité des équipements, mais surtout de la commercialisation et du marketing». A ce propos, M. Amrani fait remarquer que l’industrie sidérurgique algérienne est aujourd’hui condamnée à «diversifier sa gamme de production», en ce sens que le marché international est caractérisé, dans ce domaine, par «les transactions et l’échange de gammes de produits». Côté emploi, l’expert affirme que «le complexe de Bellara peut assurer jusqu’à 4000 emplois et n’aura pas de difficulté à trouver une main-d’œuvre spécialisée, disponible en abondance sur le marché national».

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Industrie nationale : mise en place d’un comité de réflexion

Le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, Cherif Rahmani, a mis en place un comité de réflexion chargées d’élaborer un programme de redressement de l’industrie nationale, apprend-on auprès des membres de ce comité.
Celui-ci est composé de chefs d’entreprise, de cadres supérieurs du ministère, d’un représentant du ministère des Finances, des directeurs généraux de l’ANDI et de l’Aniref. Des universitaires et des experts de renom font également partie de ce conglomérat ; l’on peut citer, entres autres, Abdelmadjid Bouzidi, Abdelhak Lamiri, Hocine Benissad, Abdelmalek Serrai et Mohamed Cherif Belmihoub. Aussitôt installé, ce comité mixte a déjà engagé un travail de diagnostic avant d’élaborer une série de mesures concrètes destinées, dans l’ensemble, à permettre un décollage de l’appareil industriel. Après validation, ce programme de redressement fera partie intégrante du plan d’action du gouvernement. «Le pays s’est désindustrialisé. Maintenant, il faut faire redémarrer l’appareil industriel. Il existe un potentiel national important. Le but est de le remettre en marche avec une perspective nouvelle», estime-t-on encore.

Il s’agit surtout de conquérir le marché national en diminuant le volume des importations, de faciliter les procédures d’investissement industriel en direction du privé national et étranger, et de reconstruire la ressource humaine. Ce plan, insiste-on, sera aux antipodes des politiques engagées dans le secteur comme celle de l’ex-ministre Abdelhamid Temmar. L’industrie nationale, aujourd’hui maillon faible de l’économie algérienne, est passée en 20 ans de 18% du PIB à 5%. Les différents gouvernements ont injecté des sommes astronomiques sans pour autant pouvoir redresser un secteur en constante désintégration.

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Plus de 100 micro-entreprises créées par des femmes à Tizi Ouzou

Quelque 107 micro entreprises ont été montées par la gent féminine à Tizi-Ouzou durant l’année 2012, soit un taux de 12% des 1.233 unités mises sur pied au titre du dispositif de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej), a-ton appris jeudi du directeur de l’antenne locale de ce dispositif.
Avec ces nouvelles entités économiques, ce sont, au total, pas moins de 1334 micro-entreprises créées par les femmes dans la wilaya depuis la mise en oeuvre de ce dispositif et ce, sur un nombre global de 12.485 projets concrétisés, ayant généré environ 32.000 emplois pour un montant d’investissement de 31 milliards de dinars, a rappelé M. Lamouri Hocine.
«L’investissement féminin dans la wilaya ne cesse de s’accroître substantiellement durant ces dernières années, comparativement aux premières années du lancement du dispositif, où le nombre de porteuses de projets n’excédait pas une dizaine», a estimé M. Lamouri, qui a expliqué cette «percée» des femmes dans le monde de l’investissement par «le courage des pionnières qui ont osé braver des préjugés pour montrer la voie du succès à leurs semblables». La plupart de ces petites entreprises, dont 75 ont bénéficié de projets d’extension, ont été créées par de jeunes filles diplômées de l’université ou de la formation professionnelle, selon ce responsable qui voit en ce fait «un gage de pérennisation des activités de ces entreprises, en dépit d’un environnement qui n’est pas souvent favorable à la fructification de l’investissement». Confiné, au début, dans les créneaux conventionnels, tels que la coiffure et la couture, le domaine de l’investissement féminin a fini par s’étendre à plusieurs activités, en piétinant même sur la plate-bande des métiers considérés comme étant l’apanage exclusif de l’homme, tels que ceux du bâtiment et de l’agriculture, a relevé la même source, en soulignant le «rôle pédagogique» joué par la pépinière de micro-entreprises de l’antenne locale, dans la promotion de l’investissement féminin au niveau de la wilaya.
Pour illustrer le succès des micro entreprises initiées au titre de ce dispositif, M. Lamouri fait état d’un taux de 82% de remboursements des crédits bancaires par les promoteurs, alors qu’une partie des 18% restants «a bénéficié d’un échéancier de remboursement pour faire face à des difficultés passagères». Sur le nombre globale d’entreprises créées à ce jour, 106 ont déclaré la cessation d’activité et ont fait l’objet d’indemnisation par le Fonds de caution mutuelle de garanties risques/crédits- jeunes promoteurs, a-t-on signalé par ailleurs.

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