investissement

Cap sur le redressement industriel national

La rencontre sur la production industrielle nationale aura lieu d’ici la fin du mois de février prochain, apprend-on de sources proches du dossier.Le calendrier arrêté par le ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement retient l’organisation de quatre regroupements régionaux au lieu des dix prévus initialement dans les wilayas d’Oran,  de Constantine, de Ghardaïa et d’Alger, avant la tenue, au courant du premier trimestre de l’année en cours, de la rencontre nationale consacrée à mettre en place un plan de relance industrielle et de la PME-PMI. Le constat fait par le ministère de l’Industrie sur la situation économique algérienne est très négatif.

«La situation actuelle (de la production industrielle, ndlr) est d’autant inacceptable que le marché inférieur, très porteur, est satisfait par le recours aux importations. Dans le même temps, des capacités nationales de production demeurent oisives. Il s’agit de répondre à ce paradoxe en apportant les solutions qui mobilisent l’ensemble des acteurs intervenant directement ou indirectement dans l’acte de production ; c’est là l’objet de la conférence nationale sur la production industrielle», lit-on dans la lettre adressée par le ministère aux walis.

Les rencontres régionales auxquelles prendront part les industriels locaux, les syndicalistes, les experts économiques nationaux, les institutions nationales et territoriales concernées, en plus des membres de plusieurs départements ministériels, ont pour objectif «d’informer, de vulgariser et d’impliquer les opérateurs économiques de chaque région sur la vision et la réflexion engagées par l’Etat concernant la question de la relance industrielle et de recueillir les avis des opérateurs sur tous les aspects relatifs à la promotion du tissu industriel et de la PME», affirment nos sources. «Ces rencontres constituent la première étape d’une démarche «bottom-up»

pour une écoute de proximité. Elle vise une prise en compte des préoccupations des industriels locaux pour l’appropriation d’une politique industrielle partagée et territoriale.

Elles œuvrent à la réactivation des capacités de production sous-utilisés ou oisives et ce, pour assurer une augmentation de la production», lit-on dans un courrier adressé par le ministère à l’ensemble des walis en vue de la préparation de ces rendez-vous.

La conférence nationale permettra «d’identifier les contraintes structurelles et conjoncturelles en vue de mettre en place des contrats de performance par filière avec des objectifs quantifiés». Selon le document élaboré par le ministère de l’Industrie, le gouvernement est décidé à remédier à la faiblesse économique nationale marquée notamment par «un taux de croissance de la production industrielle nationale de 0,8% et un bas niveau de contribution du secteur industriel national au Produit intérieur brut inférieur estimé à 5%».

Les facteurs qui bloquent la relance industrielle et qui «devront être levés» selon les territoires, les régions et les filières se résument en «le vieillissement des équipements, la rupture des approvisionnements, l’accès au crédit d’investissement et d’exploitation, le dysfonctionnement des utilités (électricité, gaz, eau, TIC), l’inadéquation des zones industrielles marquée par la vétusté, l’anarchie et la rétention foncière, l’accès au marché, la faiblesse de la qualité de l’innovation», lit-on dans le diagnostic résumé par le département de Chérif Rahmani, qui a dégagé une profonde réflexion sur la situation industrielle algérienne en faisant appel à des experts exclusivement nationaux.

«Il s’agit de se rendre sur le terrain pour écouter les industriels, les managers, les travailleurs, les associations des professionnels et les acteurs de l’administration locale en vue  de débloquer au plus vite la situation». A long terme, ce projet très ambitieux vise à «aider à la hausse de la production filière par filière et à la création d’un climat d’affaires favorable».

Pour les opérateurs économiques, les efforts de l’Etat doivent être orientés vers «la relance du tissu industriel dormant qui a fait le bonheur de l’industrie algérienne lors de son édification. Cette relance coûterait beaucoup moins cher que les nouveaux investissements en termes de coût et de temps. Cette relance qui garantira l’indépendance industrielle et économique de l’Algérie peut se faire à travers un programme de mise à niveau technologique et financier élaboré par une expertise algérienne».

Ils sont très «optimistes» quant à la démarche «très pragmatique» engagée par le Premier ministre Abdelmalek Sellal et le ministre de l’Industrie  Chérif Rahmani et souhaitent que cela ne se transforme pas en «une démarche d’activisme de semblant de type campagne politique, économique et sociale».

 

Source: http://www.algerie360.com

Lire plus

Illizi : ouverture de la 1re Foire internationale

Evénement économique très attendu par le grand public du Tassili, la 1 ère édition de la Foire internationale de la wilaya d’Illizi a été inaugurée, mardi, par le secrétaire général de la wilaya.

Cette importante manifestation économique, qui s’étalera jusqu’au 21 janvier, accueille des exposants venus de Syrie et d’Iran. La participation nationale est quant à elle représentée par diverses entreprises des secteurs public et privé venues de 11 wilayas du pays. Il s’agit d’un rendez-vous économique de taille qui constitue, une opportunité pour les professionnels d’échanger leurs expériences, d’examiner les opportunités d’affaires, de nouer des partenariats d’investissement dans différents secteurs dont les services, l’agroalimentaire, l’emballage, le médicament, les cosmétiques, l’ameublement, la décoration, la confection textile, la maroquinerie, la bijouterie et l’artisanat. Les représentants de ces entreprises ont mis l’accent sur le fait que cette manifestation est aussi une opportunité pour mieux faire connaître le marché régional du Tassili et permettra au public de découvrir les variétés industrielles et économiques du pays.

 

Source: http://www.elwatan.com

Lire plus

Les opportunités de financement manquent…

Développement de l’investissement productif : Les opportunités de financement manquent, selon l’ABEF

Les opportunités de financement de l’investissement productif manquent, selon l’Association des banques et établissements financiers (ABEF).
Certes, les banques disposent d’importantes liquidités. De même, les banques sont soucieuses d’une bonne rentabilité et de la sécurisation des ressources collectées et qui appartiennent aux déposants, relève Abderrazak Trabelsi. Or, le problème est qu’«il n’y a pas suffisamment d’opportunités de financement de l’investissement productif, par rapport aux capacités bancaires », observe le délégué général de l’ABEF. Et cela même si les crédits à l’économie ont crû de 13% en moyenne, durant les trois dernières années, avec un secteur privé qui accapare 73% de crédits accordés par les banques publiques. Néanmoins, un secteur privé fort, dominant et effectivement productif qui fait encore défaut, observe M. Trabelsi qui rappelle que les entreprises de ce secteur sont à plus de 95% de très petites entreprises (TPE). D’où la nécessité, laisse-t-il entendre, d’œuvrer à consolider le secteur privé et améliorer l’intermédiation financière au profit des TPE en développant d’autres instruments de financement, tels le leasing et le capital-investissement. Comme il s’agit d’améliorer la qualité des dossiers de demandes de crédits bancaires. En ce sens, l’ABEF estime opportun de développer le métier d’analystes financiers certifiés, en vue d’une meilleure évaluation des dossiers d’investissements et des opportunités de placement financiers, au-delà des business- plans à forte teneur comptable.

 

Source: http://www.lesoirdalgerie.com

Lire plus

Société mixte Sidérurgique à Bellara

Huit accords et mémorandums de coopération ont été signés, hier, à Alger, entre l’Algérie et le Qatar, à l’occasion de la visite de l’émir Cheikh Hamed Ben Khalifa Al Thani. Le plus important de ces accords signés, celui portant sur la création d’une société mixte pour la réalisation d’un complexe sidérurgique à Bellara, dans la wilaya de Jijel.
Sofiane Aït Iflis – Alger (Le Soir) – En dépit de son investissement diplomatique souvent en contradiction avec les efforts algériens, notamment par rapport aux crises dans le monde arabe où l’émirat apparaît comme le tisonnier des révolutions qui y ont cours, le Qatar sait se montrer bon entrepreneur en affaires. L’enveloppe de 286 milliards de dollars allouée au plan quinquennal de développement (2010-2014) ne l’a pas laissé indifférent. Aussi prétend-il à une coopération multisectorielle avec l’Algérie : l’énergie, les mines, le transport maritime, les finances et même l’agriculture. Mais c’est dans l’industrie qu’il met le paquet, avec ce projet de complexe sidérurgique d’une capacité de production estimée à 5 millions de tonnes. Cette société mixte algéro-qatarie devra, selon les études prévisionnelles, réduire de 20% les importations algériennes en matière d’acier. L’Algérie dépense 10 milliards de dollars par an en approvisionnement en ce matériau, soit près de 20% du total des importations. L’accord portant création de la société mixte a été signé, côté algérien, par le président-directeur général de Sider, Hasnaoui Chihoub, et le directeur du Fonds national d’investissement, Haddad Hocine, et côté qatari, par le président du conseil d’administration de Qatar Steel International, Ali Ben Hassan Al-Merikhi. L’Algérie et le Qatar sont liés, faut-il le rappeler, par un accord sur la suppression de la double imposition et l’évasion fiscale en matière d’impôt sur le revenu. Cet accord, signé par le Qatar en juillet 2008, a été paraphé par l’Algérie en novembre 2010. L’émir du Qatar est arrivé en matinée à Alger pour une visite d’une seule journée. Outre les accords signés, l’émir du Qatar a eu un entretien en tête-à-tête avec le président Bouteflika.

 

source: http://www.lesoirdalgerie.com

Lire plus
Les banques ont un délai de 45 jours pour répondre à la demande de crédits d'investissement faite par les petites et moyennes entreprises (PME), indique une note d'information de la Banque d'Algérie rendue publique jeudi.

Crédits aux PME : Les banques doivent répondre à la demande dans les 45 jours

Les banques ont un délai de 45 jours pour répondre à la demande de crédits d’investissement faite par les petites et moyennes entreprises (PME), indique une note d’information de la Banque d’Algérie rendue publique jeudi.

“Dans le but d’améliorer la transparence autour des traitements des demandes de crédit introduites par les petites et moyennes entreprises, les délais de réponse doivent être améliorés de manière à ne pas excéder quarante-cinq (45) jours à partir de la date de réception par la banque de la demande de crédit», selon la note de la BA.
Cette note, adressée aux banques dans le cadre de l’amélioration des services bancaires de base décidée par le gouvernement, a été présentée par le gouverneur de la BA, M. Mohamed Laksaci, au cours d’une réunion d’information avec les PDG des banques de la place. La fixation de ce délai devrait alléger les lenteurs constatées au niveau des banques pour répondre aux deman- des de crédit introduites par les créateurs d’entreprises. Les délais et voies de recours internes aux banques et établissements financiers sont portés à la connaissance de tout demandeur de crédit, recommande la Banque centrale en matière d’allégement de l’accessibilité au crédit. Pour la BA, les mesures de facilitation préconisées par les pouvoirs publics en direction des PME «appellent les banques à mieux dialoguer» avec ces entreprises «en leur prodiguant les conseils les plus appropriés pour leur éligibilité au crédit». Ainsi, les banques et établissements financiers «doivent mettre en place une organisation efficiente» pour accompagner les créateurs d’entreprises pour leurs besoins de crédits comme pour la mise en place de services adaptés à leurs activités. Concernant les particuliers, la banque doit faire une offre préalable de crédit dans un délai n’excédant pas quinze (15) jours à compter du dépôt complet de la demande de crédit. Cette offre récapitule toutes les caractéristiques et les modalités du crédit, telles que l’identité des parties, le montant, l’objet et les modalités du crédit, le coût total des frais, le taux d’intérêt, explique la note de la BA.
L’offre préalable reste valable, à compter de son émission, pendant au moins huit (8) jours pour un crédit. Le délai commence à courir le lendemain du jour de l’acceptation de l’offre du crédit. Si le dernier jour est un jour férié ou chômé, le délai est prorogé jusqu’au jour ouvrable suivant, détaille la Banque centrale. L’emprunteur dispose alors d’un délai maximum de réflexion de huit (8) jours au cours desquels il peut accepter ou refuser l’offre du crédit. En cas de renonciation, celle-ci doit être déposée par le demandeur avec accusé de réception auprès de la banque pour que la date ne puisse pas être contestée.

Source : www.elmoudjahid.com

Lire plus

Croissance dans l’industrie publique en 2012

La production industrielle du secteur public national a enregistré durant les neuf premiers mois 2012, une croissance de 1,2% par rapport à la même période en 2011, confirmant ainsi la reprise entamée dès 2011 avec une augmentation modérée de 0,4%, indique-t-on auprès de l’Office national des statistique (ONS).

L’indice des industries  hors hydrocarbures, quant à lui, a atteint 4,6%, alors que les industries manufacturières persistent dans leur baisse avec -1,7%, précisent les derniers chiffres de l’Office. Cette croissance de l’indice général de la production industrielle du secteur public (1,2%) à été tirée essentiellement par les «bonnes» performances enregistrées par le secteur de l’énergie, qui demeure un secteur de performance avec un taux de croissance de 11,7% contre 8,2% durant l’année 2011, note l’ONS. Grâce à l’aide publique et une réorganisation des professionnels, le secteur des cuirs et chaussures a enregistré aussi une bonne performance (12,4%) durant cette période de référence, après avoir connu une baisse de 9,4% en 2011, due notamment à une concurrence déloyale et aux importations massives.

Cette amélioration est le fruit notamment d’une amélioration de production de la branche des «biens intermédiaires en cuir» avec une hausse de 22,8%. D’autres secteurs ont également participé à cette amélioration de la production industrielle en générale, il s’agit de celui des industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques (ISMMEE) avec également une hausse de 7,3%, avec un pic de 19% au 3ème trimestre 2012. Cette tendance est le résultat des performances enregistrées par la plupart des branches relevant du secteur, notamment la sidérurgie avec 63,4%, la construction de véhicules industriels (28,6%), le mobilier métallique (15,5%) et les biens métalliques (14,5%), ainsi que les biens d’équipement métalliques (3,8%).

Les flops 

L’Office relève toutefois que d’autres secteurs industriels ont connu des baisses durant les neuf premiers mois 2012, les plus touchés étant ceux des bois liège et papier (-17,9%), des industries du textile (-11,4%), les hydrocarbures (-6%) et des mines et carrières (-5,7%). Le secteur des industries agroalimentaires, après une «bonne performance» enregistrée l’année écoulée (21%), a commencé à reculer à partir du début de l’année pour atteindre 4,8% durant les neuf premiers mois de 2012.

Les industries des matériaux de construction ont également connu une baisse de production de 4,8% durant la même période. A l’exception de l’industrie du verre qui a grimpé de 14%, toutes autres les branches du secteur ont reculé. Il s’agit notamment des filières de fabrication des matériaux de construction et produits rouges (-16,3%), de la fabrication des produits de cimenterie (-6,2%) et de fabrication des liants hydrauliques (-3,9%). Afin de remédier à cette situation, le plan d’action du gouvernement, insiste sur la nécessité de promouvoir le secteur industriel qui restera toujours le moteur de l’économie nationale et le vecteur de son expansion, à travers le développement des capacités industrielles, la promotion de l’investissement et le partenariat ainsi que le soutien aux PME. A cet effet, la nouvelle démarche du gouvernement renoue avec une politique volontariste de développement industriel, afin de ‘’sortir d’une situation sous optimale conférant un statut rentier à notre économie’’, note le plan d’action gouvernementale, adopté par le Parlement.

 

Source: http://www.lefinancier-dz.com

Lire plus

Industrie automobile : une trentaine d’entreprises sous-traitantes retenues

Une trentaine d’entreprises de sous-traitance ont été retenues dans le cadre des projets de développement de l’industrie mécanique et automobile réalisés avec des partenaires américains et français, d’après Cherif Rahmani, ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement.

Ces PME privées, spécialisées dans la fabrication des composants, éléments et pièces de  rechange utilisés dans le machinisme agricole et l’automobile, bénéficieront «d’une mise à niveau financière et technique en Algérie et à l’étranger avec l’aide de l’expertise étrangère», a déclaré hier le ministre, cité par l’APS, en marge de la cérémonie de remise du prix algérien de la qualité.

Le développement de la sous-traitance dans la mécanique – autour de l’usine de Constantine qui fabrique des tracteurs sous la marque américaine Massey Ferguson ou de la future usine Renault – vise à limiter la facture des importations, a ajouté M. Rahmani. Au programme, des formations dans le domaine de la mécanique seront prévues au niveau des usines et des entreprises de sous-traitance, selon le ministre. En outre, «des centres de formation seront dédiés à l’apprentissage de la mécanique, et de l’automobile en particulier, où des jeunes seront formés par des experts étrangers sur les technologies et le savoir-faire», a-t-il indiqué.

A en croire le ministre, l’Algérie s’est dotée d’une stratégie de relance de son industrie mécanique «filière par filière».Une démarche qui, toujours selon le ministre, aura un impact positif sur la création d’emploi et le transfert du savoir-faire industriel. Alors que le projet algéro-américain de fabrication de tracteurs à Constantine est entré en production lundi dernier, il est prévu que le constructeur automobile Renault signe, aujourd’hui, l’accord lui permettant d’installer une usine de montage, à l’occasion de la visite en Algérie du président français, François Hollande.

Source: http://www.elwatan.com

Lire plus

Programme de mise à niveau : seulement 719 PME bénéficiaires

Jusqu’à fin novembre dernier, seulement 719 entreprises ont bénéficié du programme national de mise à niveau, selon Rachid Moussaoui, directeur général de l’Agence nationale de développement de la PME (ANDPME).

Ces PME se sont vu octroyer des aides financières sur les 2153 dossiers déposés par les demandeurs au niveau de l’agence, a-t-il révélé hier à Alger lors de la Journée nationale de la normalisation. Le secteur de l’industrie manufacturière représente 18% du nombre total des PME ayant obtenu les aides financières jusqu’au 31 novembre dernier. Les services, eux, totalisent un taux de 12% de la composante totale des PME bénéficiaires, dont 4% sont des entreprises opérant dans le secteur de l’industrie agroalimentaire, 3% issues des transports et 1% de la pêche.

Lancé en janvier 2001, soit plus d’une année de retard, le programme en question est doté de 385,7 milliards de dinars et devrait  bénéficier de 20 000 PME d’ici 2014. Il se décline à travers trois phases : le pré-diagnostic et le diagnostic, l’investissement matériel et immatériel, la formation et l’assistance spécifique. Selon le DG de l’agence, tous les moyens sont réunis pour la poursuite dudit programme qui a pour objectif le renforcement de la compétitivité de l’entreprise nationale et l’amélioration de son environnement. Pour ce faire, 317 bureaux d’études vont intervenir afin de prendre en charge les demandes des PME.

 

source: http://www.elwatan.com

Lire plus

Colloque économique Algérie (Nanterre, France)

«Un partenariat concret et réel, sur des secteurs stratégiques»

« Pour une véritable coopération économique » tel est le thème de la 2ème édition du colloque Algérie, organisée par l’association pour la coopération franco-algérienne (Acfa92) sous le patronage du consulat d’Algérie, tenue lundi à la salle des congrès de l’hôtel de ville de Nanterre.

«La balle est dans le camp de nos amis français » a déclaré, en préambule à son intervention, M. Boualem M’rakach, le président de la confédération algérienne du patronat, pour préciser que les opérateurs économiques de l’Hexagone n’ont aucun prétexte pour venir investir en Algérie. Concernant le 49/51 que ces derniers mettent avant comme une embûche à tout investissement en Algérie, M. M’rakach a souligné que « ce n’est pas pour sanctionner qu’on impose cette « option » Il y a beaucoup d’avantages dans ce 49/51, il faut seulement le découvrir. Et puis, cela existe dans 32 pays du monde. Pour nous, il n’existe pas de sujets tabous, on est prêt à tout mettre sur la table. Il y a, c’est vrai, des difficultés, mais il y a aussi des difficultés supposées. Au niveau des ateliers, les différents opérateurs ici présents ont tout le loisir d’en discuter. M. Gérald Chartier, spécialisé dans l’hôtellerie et la restauration (des investissements ont été réalisés dans ce sens à Constantine) appuiera nettement cette idée. « Si on veut travailler dans un pays, il faut se plier à ses règlements »

Pour Jean-Luc Duhamel, président de la confédération du patronat des petites et moyennes entreprises du 92 « C’est vrai, les opérateurs français ne sont pas habitués à laisser la majorité, d’où des réticences; mais je vous le dis, il ne faut pas s’arrêter à ça. Notre métier, ce n’est pas de dire « c’est impossible », mais de valider des projets concrets, costauds. Je suis tellement optimiste pour ces partenariats que je pars en Algérie très prochainement pour un projet concernant l’eau (des machines de récupération de l’humidité pour la production de l’eau potable) »

Mounir Gaouar, industriel franco-algérien, à qui revient l’initiative de l’organisation de ce colloque, a indiqué pour sa part que «que ce colloque a permis la rencontre des fédérations françaises et du patronat algérien, de recevoir les besoins des PME algériennes et leur proposer des PME françaises, nous avons également présenté des sociétés internationales, notamment belges à la confédération nationale du patronat (algérien) Nous sommes pour la création de joint venture pour le transfert de technologie et de savoir faire, parce que nous sommes contre le fait qu’on considère l’Algérie seulement comme un marché. Cela ne nous intéresse pas. Nous avons également emmené à Alger des délégations internationales, des Allemands et des Polonais. Et pour la prochaine étape, nous emmènerons en Algérie une importante délégation d’entreprises internationales spécialisées dans les secteurs clefs, comme le BTP, les TIC… Nous créerons à cette occasion un institut de la formation professionnelle. Pour moi personnellement, je me suis remis sur le marché algérien dans les domaines de l’agro-alimentaire et le prêt-à-porter, et nous avons le droit d’être optimistes parce que nous possédons tous les atouts pour relancer le partenariat gagnant- gagnant entre les deux pays… »

 

source : http://www.elwatan.com

 

Lire plus

Vers l’amélioration des délais de crédits

Moins de tracasseries et plus de célérité dans le traitement des dossiers de demandes de crédits à l’investissement.

Telle est la portée de la nouvelle instruction du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, relative aux procédures bancaires, selon les explications avancées hier sur les ondes de la Radio nationale par le délégué général de l’Association des banques et établissements financiers (ABEF), Abderrezak Trabelsi.
«Si l’obstacle essentiel qui se posait pour les particuliers était la paperasse exigée pour l’ouverture d’un compte bancaire, le vrai problème pour les entreprises résidait dans les délais d’octroi de crédits qui seront enfin réduits grâce à cette instruction», s’est ainsi félicité le représentant de la communauté bancaire, repris par l’APS.

En transférant aux banques l’obligation incombant, jusque-là, aux entreprises clientes de faire authentifier elles-mêmes auprès des administrations concernées, les pièces et documents exigés pour l’accès aux financements bancaires, la nouvelle instruction du Premier ministre permet ainsi de réduire sensiblement les délais de crédits, a expliqué le délégué de l’ABEF. Sans avancer une échéance claire pour la généralisation de la mise en œuvre de ces facilitations, Abderrezak Trabelsi a néanmoins indiqué que l’instrumentation d’interconnexion entre les banques et les administrations concernées devra être impérativement mise en place pour standardiser ces nouvelles procédures et éviter, a-t-il dit, «le traitement du cas par cas».

L’interconnexion banques-douanes a déjà commencé il y a trois mois, a précisé en ce sens le délégué de l’ABEF, ajoutant que les banques sont actuellement «en train de mettre en place la solution technique qui permettra une interconnexion au Centre des statistiques des douanes (CNIS)». Par la suite, les banques, soutient-il, devraient être «systématiquement» interconnectées avec l’ensemble des administrations en relation avec leurs clients, dont notamment le CNRC.

Pour le délégué de la communauté bancaire, la démarche ainsi initiée par le Premier ministre permet surtout d’en finir avec «l’enchevêtrement de dispositions réglementaires éparses» et en cela, elle soulage, selon lui, non seulement les demandeurs de crédits mais aussi les institutions bancaires.

A la faveur de ces nouvelles mesures de simplification des procédures bancaires, a-t-il affirmé au demeurant, les banques devraient également être plus à même de contrer les flux de créances non performantes, dont le niveau se situe, selon ses données, à 4% seulement actuellement. «Souvent, a-t-il expliqué à ce sujet, les entreprises n’arrivent pas à payer leurs crédits car la bureaucratie imposée pour leur octroi fait décaler les délais de réalisation des projets, ce qui rend les entreprises insolvables.»
En somme, pour le délégué de la place bancaire locale, l’instruction Sellal serait pour ainsi dire telle une panacée à même de soulager les entreprises des contraintes bureaucratiques d’accès aux crédits et les banques de l’écueil de voir leurs portefeuilles accablés de mauvaises créances.

Reste que pour nombre d’experts et d’opérateurs économiques, le raccourcissement des délais d’octroi des financements bancaires est loin de suffire à améliorer l’investissement, tant les promoteurs de projets  se voient parfois tenus de présenter une montagne de garanties pour bénéficier d’un crédit.

Source: http://www.elwatan.com

Voir Aussi: http://www.elwatan.com/economie/facilitations-bancaires-satisfaits-les-patrons-attendent-l-application-12-12-2012-195573_111.php

 

Lire plus