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ANDI: plus de 7.700 projets d’investissements en 2012

L’Agence nationale de développement de l’investissement  (ANDI) a enregistré durant l’année écoulée, 7. 715 projets d’investissements  pour une valeur de 816 milliards de DA, selon un bilan de l’agence publié sur son site web.

Ces projets devant créer plus de 91.000 nouveaux emplois sont au même  niveau enregistré par l’ANDI pour l’année 2011. Pour les investissements impliquant des étrangers, l’agence indique, qu’ils ont atteint 17 projets pour un montant d’environ 42 milliards de DA.      Analysant par secteur d’activité des projets déclarés, l’ANDI relève la persistance de la forte prépondérance des secteurs du transport (3.864 projets), soit plus de 50,08% du nombre global déclaré, suivi par le BTPH (1.460 projets, 18,92%), l’industrie (1.135 projets, 14,71%) et les services (955 projets, 12,38%).

Les données de l’ANDI précisent par ailleurs, que les secteurs du tourisme, de l’agriculture, de la santé et loin derrière les télécoms sont en marge avec  seulement plus de 4% par rapport à l’ensemble en termes de projets et totalisant 201 projets. En termes de valeur, le secteur de l’industrie est quasi dominant puisqu’il engrange près de 40,31% du  montant global des investissements, suivi par le  BTPH (15,15%), les télécoms (17,47%) et le tourisme (11,55%).

Selon l’ANDI, sur le montant global des investissements déclarés (816  milliards de DA), une somme de 405 milliards de DA a été destinée à l’importation d’équipements nécessaires à la réalisation des projets. Les montants des fonds propres mobilisés par les promoteurs sont de 471milliards de DA dont 466 milliards en apports en numéraires soit un ratio d’autofinancement  de 58%. Le taux d’autofinancement est passé ainsi de 73% en 2011 à 58% en 2012.

Cette baisse s’explique notamment par « les efforts déployés par les banques en vue du financement de l’économie et en particulier l’investissement ainsi que le développement de plusieurs nouveaux instruments de financement telles  que les sociétés de leasing », indique l’agence, relevant que « la contribution des fonds de wilaya reste timide compte tenu de leurs créations récentes ».

« En résumé, c’est la même tendance qui a été observée en 2011 et qui se  poursuit en 2012 et qui va en s’intensifiant notamment avec les mesures prises  tant aux niveaux structurels que conjoncturels émises par les pouvoirs publics  et qui donnent des signaux favorables en retour », commente l’agence.

2012 a été annoncée comme l’année de l’investissement compte tenu des  décisions importantes, qui ont été prises par les pouvoirs publics pour booster  les projets d’investissement appelés à créer des emplois, réduire la facture des importations et assurer un développement harmonieux des territoires.

 

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Emploi : 99% des PME n’emploient que 10 travailleurs

99% des PME/PMI privées algériennes n’emploient que 10 travailleurs, soit un chiffre «insignifiant par rapport à la norme internationale», a révélé jeudi à Blida l’expert international, Malek Serrai.

«Le développement des entreprises industrielles privées doit être soutenu par l’Etat, au même titre que les entreprises publiques», a déclaré, à cet égard, M. Serrai à l’APS, en marge de la quatrième rencontre régionale préparatoire de la conférence nationale sur la production industrielle.

Dans ce contexte, l’expert a plaidé pour la nécessité de «dépasser les obstacles administratifs entravant le développement de ces entreprises, afin de leur permettre de contribuer à la relance de l’outil national de production, sujet à une grande régression par le passé».

«Plus de 100 propositions émises à cet effet, lors des trois précédentes rencontres régionales, ont été recueillies par la commission nationale de suivi de ces rencontres», a-t-il observé, dans ce contexte, précisant que ces suggestions seront soumises au ministère de tutelle.

M. Serrai a estimé que les efforts entrepris actuellement par les pouvoirs publics «tendent à favoriser les activités industrielles», en citant, à titre illustratif, «la facilitation de l’ouverture de comptes bancaires, énoncée récemment, par le Premier ministre, ainsi que l’allègement, par les instances centrales des procédures d’octroi de l’agrément pour les nouvelles entreprises», en relevant que le délai à été ramené à trois (03) jours pour ce faire.

En revanche, il a déploré «la persistance de certaines lenteurs au niveau de l’administration locale, en matière de traitement des dossiers d’investissement qui prend jusqu’à six mois de temps, voire une année», a-t-il affirmé.

 

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Ghardaïa: Les industriels vident leur sac

L’identification des facteurs bloquants qui entravent, en ces derniers temps, la croissance de la production industrielle, a constitué le thème principal d’une rencontre régionale organisée, mardi, au siège de la wilaya de Ghardaïa, sous l’égide du ministre de l’Industrie, de la petite et moyenne Entreprises et de la Promotion de l’investissement, M. Chérif Rahmani, en présence du wali de Ghardaïa, M. Ahmed Adli. Comme il y a lieu de signaler que M. Abdelmadjid Sidi Saïd, secrétaire général de l’UGTA, M. Réda Hamiani, président de la Confédération algérienne du patronat et M. Merrakchi, président de la Confédération des producteurs et des industriels algériens, ont marqué l’évènement par leur présence. Cette rencontre qui a par ailleurs, regroupé bon nombre d’acteurs économiques et industriels des 8 wilayas du sud du pays : Ghardaïa, Ouargla, Laghouat, El-Oued, Djelfa, El-Bayadh, Naâma et Bikra, a été l’occasion pour débattre et approfondir leur réflexion sur la stratégie à entreprendre qui permettra de corriger les erreurs commises et relancer l’appareil industriel. Et ce, compte tenu du faible taux de croissance de la production industrielle nationale qui est de l’ordre de 0,80%, seulement, ainsi que du bas niveau de la contribution du secteur industriel au produit brut qui se voit inférieur à 5%. Ainsi, à travers cette louable rencontre de concertation avec les industriels sur le terrain, le gouvernement, à travers cette troisième rencontre, après celles tenues à Constantine et Oran, a décidé de mettre en œuvre tous les mécanismes et toutes les mesures susceptibles de freiner cette tendance à la baisse, tout en augmentant ainsi, la part du secteur industriel dans le PIB. L’allocution du ministre de l’Industrie évoquant les facteurs bloquants de l’Industrie, dans notre pays, a été axée, essentiellement, sur la situation actuelle qui est d’autant plus inacceptable que le marché intérieur, très porteur, n’est satisfait que par le recours aux importations. Dans le même temps, des capacités nationales de production demeurent oisives. Il s’agit, explique-t-il, de répondre à ce paradoxe, en apportant les solutions adéquates qui mobilisent l’ensemble des acteurs intervenant directement dans l’acte de production. La démarche préconisée par M. Chérif Rahmani, s’appuie principalement sur des contacts directs avec les acteurs économiques et sociaux, dans leurs territoires, ces contacts qui contribueront des moments forts d’écoute de proximité et d’appropriation. Il suffit de se rendre sur le terrain pour écouter les acteurs économiques, notamment les industriels, les banques et l’administration locale, dans le but de rattraper le temps perdu suite à la léthargie que vit, en ces moments, notre industrie nationale. Question de trouver des solutions fortes qui permettront d’améliorer le climat des affaires, de surmonter les difficultés internes des industriels, de créer des rapports solidaires de synergie entre les différents acteurs industriels, afin de dynamiser le potentiel de production, à l’échelle locale, trouver les mécanismes nécessaires pour aider à une augmentation de la production, filière par filière, et tracer des perspectives communes ainsi qu’une vision partagée de tous les acteurs économiques pour un bon développement local, à travers l’élaboration d’une feuille de route pour la production industrielle. Il ne va pas sans dire que cette politique fondée d’une concertation entre industriels, permettra de développer une démarche commune entre le ministère de l’Industrie, l’Administration locale et les industriels, qui se traduira par la levée des freins à la production industrielle territoriale, sous forme de préconisations opérationnelles. A ce titre, il a été rappelé aux acteurs économiques présents, l’urgence d’une mobilisation pour élargir la production nationale et construire une industrie forte, une industrie qui représente une cause nationale.

Au terme de cette rencontre de concertation fortement réussie, un riche débat a été tenu, dans un grand esprit de fraternité et de transparence, sous l’oreille attentive du ministre de l’Industrie. Les industriels intervenants ont majoritairement revendiqué les facteurs bloquant leurs productions, tels que l’anarchie en matière de la rétention foncière, la bureaucratie, le vieillissement des équipements, les pièces de rechange, l’accès aux crédits d’investissement, la faiblesse de la qualité de l’innovation, la rupture des approvisionnements et tout particulièrement, l’accès au marché.

 

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Algérie-Allemagne : La règle 51/49, obstacle pour l’investissement étranger

Le ministre de l’Economie du land Baden-Württemberg estime que « la règle 51/49 peut être un obstacle psychologique pour l’investissement étranger en Algérie ».

Accompagné d’une vingtaine de représentants de divers horizons de l’industrie allemande (député de l’opposition, fédérations et organisations patronales, agence commerciale, la chambre des ingénieurs, chefs d’entreprises (génie civil, mécanique…), Nils Schmid est venu à Alger pour 24h, en vue de rencontrer les ministres algériens chargés des secteurs économiques et en connaître leurs demandes en la matière. «J’ai rencontré le ministre des Transports, de l’Energie, de l’Industrie-PME et celui des Travaux publics, j’ai eu avec chacun d’entre eux des entretiens intensifs, j’ai eu d’importants contacts politiques, nous cherchons du concret pour les entreprises allemandes », nous a déclaré le ministre de l’Economie du land Baden-Württemberg dans la soirée du lundi au cours d’une réception organisée en son honneur et sa délégation par l’ambassadeur d’Allemagne à Alger.

Le ministre du land le plus industrialisé de la République fédérale d’Allemagne est venu pour s’imprégner des projets industriels que l’Algérie programme de réaliser. «Nous sommes venus nous renseigner d’abord sur les projets initiés par les différents ministères, nous avons discuté de quelques-uns assez privés avec le ministre de l’Industrie », a-t-il fait savoir. Il annonce la tenue le 19 février prochain dans son land d’une journée sur la sous-traitance automobile à laquelle il souhaite que les Algériens participent. « Notre land est le berceau de l’industrie automobile, nous avons une centaine de sous-traitants très performants, les Algériens pourront venir voir sur place », nous a-t-il dit en lançant qu’il aimerait bien recevoir des ministres algériens. «Nous les avons invités, nous espérons qu’ils viendront », indique-t-il.

Nils Schmid nous apprend que le ministère de Rahmani prépare pour cette année une plate-forme d’informations sur le secteur de l’industrie algérienne. «C’est une opportunité pour les entreprises allemandes, c’est important pour les PME allemandes d’être informées assez tôt pour pouvoir intervenir efficacement sur le marché algérien.» Il pense en outre organiser dans son land une rencontre en mai prochain pour faire rencontrer les opérateurs industriels des deux pays. Le ministre de l’Economie a, par ailleurs, eu des discussions avec le ministre de l’Energie et des Mines. «Nous avons beaucoup parlé sur la recherche appliquée dans les énergies renouvelables, les instituts de recherche en géologie, la cartographie, M. Yousfi nous a proposé de faire explorer par nos experts des terrains géologiques, nous recevrons aussi en Allemagne des experts algériens à cet effet », nous a affirmé Nils Schmid.

Le responsable allemand estime que non seulement «l’Algérie est le plus gros marché dans le monde arabe et l’Afrique », mais «elle a aussi lancé un important plan quinquennal avec des perspectives très ambitieuses ». Il assure à ce titre que « nous sommes très forts dans la mécanique, l’électronique, le génie civil et bien d’autres activités industrielles diverses, nous pouvons nous engager dans des partenariats très équilibrés, nos entreprises sont prêtes à investir en Algérie».

Le ministre avouera cependant qu’il sera difficile pour les PME de sa région de se plier à la règle 51/49 parce que, nous a-t-il expliqué, «nos PME sont pratiquement toutes gérées par des groupes familiaux, elles préfèrent donc être majoritaires dans un partenariat parce qu’elles cherchent la proximité avec leurs clients ». La règle 51/49 consacrée par la loi de finances 2009 pose ainsi problème aux entreprises allemandes. «C’est difficile pour nos PME de l’accepter, elle peut s’avérer un obstacle psychologique pour l’investissement étranger en Algérie, c’est dommage», regrette-t-il. Nils Schmid tente de positiver en estimant que « ce n’est pas un obstacle énorme, mais c’est la réalité, il faut reconnaître que c’est difficile pour les PME allemandes de faire avec ». Il profitera pour assurer que «nos PME sont très compétentes, il faut trouver une solution si l’Algérie veut en profiter ».

Le ministre posera en outre les problèmes « des marchés publics et des avis d’appels d’offres ». Il fait savoir que les marchés publics sont trop lourds pour les PME, elles refusent de les prendre. Cherif Rahmani a proposé, selon lui, la création d’un partenariat pour résoudre ce problème.

 

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Opportunités d’investissement en algérie présentées à Rome

Les opportunités d’investissement en Algérie, la législation algérienne en la matière et les atouts offerts par le marché algérien ont été présentés hier à Rome par Réda Hamiani, le chef d’une délégation des opérateurs algériens participant à un forum d’affaires avec leurs homologues italiens.

Au cours de cette rencontre qui a eu lieu au siège de la Confindustria (patronat italien), a également, évoqué les grandes lignes du plan quinquennal 2010/2014 doté de 286 milliards de dollars dont une bonne partie consacrée aux projets structurants, selon une source proche de la délégation algérienne.

Au sujet du partenariat entre opérateurs nationaux et étrangers, le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE) a rappelé aux opérateurs économiques italiens que la réglementation algérienne octroie 49% des parts aux investisseurs étrangers contre 51% aux nationaux.

Pour M. Hamiani, l’Algérie qui dispose d’un «marché sain», a adopté un modèle de développement très intéressant pour les entreprises et c’est un pays «politiquement stable» qui a enregistré un taux de croissance de plus de 3% ces dernières années.

Il a également fait savoir que le Produit intérieur brut (PIB) de l’Algérie a atteint au cours des dernières quatre années, les 200 milliards de dollars, que le pays dispose de réserves de changes évaluées à 200 milliards de dollars et que le revenu par habitant s’est établi à 5.400 dollars.

Une économie ouverte

Dans cette présentation, le président du FCE a, également, indiqué que l’Algérie qui a épongé sa dette extérieure, a opté pour «une économie ouverte» depuis une vingtaine d’années, et constitue «un marché important» pouvant intéresser les entreprises italiennes.

Il a par ailleurs, rappelé que l’Algérie a adopté une nouvelle politique industrielle visant à réduire sa dépendance des hydrocarbures, et à réduire ses importantes importations de produits agroalimentaires, mettant en avant l’adoption du nouveau codes des marchés qui a réintroduit la formule du «gré à gré». Il a également expliqué à l’assistance les modalités de l’accès au marché algérien pour les opérateurs étrangers, contenues dans la législation nationale en la matière.

Les opérateurs italiens « très intéressés »

M. Hamiani a par ailleurs, saisi cette opportunité pour évoquer les «50 propositions pour un nouveau pacte de croissance économique», un document élaboré par le FCE et publié sur le site internet de la Confindustria. Selon la même source, les opérateurs italiens se sont montrés «très intéressés» par les opportunités offertes par le marché algérien, et ont loué «la stabilité politique du pays».

Au cours de cette rencontre d’une journée, les opérateurs économiques algériens auront des discussions avec leurs homologues italiens pour nouer d’éventuels partenariats dans différents secteurs d’activités. Cette rencontre intervient à un moment où les relations économiques entre Alger et Rome connaissent «une accélération sans précédent» enclenchée dans la dynamique de la tenue du second Sommet de Haut niveau du 14 novembre dernier.

Elle intervient également, à quelques jours de la visite en Algérie de quelque 140 opérateurs économiques italiens membres de l’Association italienne des constructeurs et des infrastructures (ANCE) au cours de laquelle il a été notamment, question de la création prochaine de quatre sociétés mixtes algéro-italiennes spécialisées dans le bâtiment.

 

Source: http://www.algerie360.com

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Mécanismes pour la protection de la propriété intellectuelle

L’Algérie se verra bientôt dotée d’un BTT (Bureau de transfert de technologies) et de mécanismes pour la protection de la propriété intellectuelle.

C’est ce que Ali Jazairy, chef du département innovation et transfert des technologies à l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), a indiqué hier, en marge de la seconde consultation de cette organisation pour la région Afrique/Moyen-Orient, Le projet, d’un montant de 450 millions de dollars, sera installé au cyber-parc de SidiAbdellah et sera financé par plusieurs organismes bancaires dont la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque mondiale (BM).

L’accord-cadre sera paraphé cette année et sa concrétisation interviendra au bout de 26 mois. Les promoteurs du projet assignent à ce dernier, le rôle de réceptacle de tous les jeunes innovateurs qui y trouveront le cadre idéal pour concrétiser leurs idées novatrices. Ce qui permettra au pays de constituer un réseau de porteurs d’idées novatrices, un peu à la Silicon Valley aux Etats-Unis, ce pôle des industries de pointe constitué de PME de deux à trois personnes au maximum et qui servent de locomotive à l’économie américaine. Le projet participe du souci de l’Etat de rapprocher la sphère de l’innovation, de la sphère économique comme le soulignera, d’ailleurs, le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, à l’ouverture de cette manifestation de deux jours qui se tient à l’hôtel Aurassi Pas seulement ce projet puisque l’Algérie est sur le point de se doter aussi de mécanismes pour la protection de la propriété intellectuelle.

«La protection de la propriété intellectuelle est une question complexe. Ceci demande un certain nombre de mécanismes que nous sommes en train de mettre en place», a fait part Chérif Rahmani. Des mécanismes rendus inéluctables du fait, arguera Cherif Rahmani, que la non protection de la propriété intellectuelle peut créer des « dérives importantes et inorganisées, à même d’encourager fortement la création de la connaissance et de l’innovation», ce qui, tout aussi inévitablement, profitera à des économies autres que la nôtre, dira encore le ministre. «Cette rencontre est une occasion pour bénéficier des expériences des pays développés dans ce domaine, l’objectif étant de créer une infrastructure intellectuelle et scientifique de formation et de recherche qui permet d’avoir le support essentiel au développement des brevets et une économie qui puisse absorber ces brevets», a-t-il relevé.

La deuxième consultation régionale sur le transfert de la technologie dans la région Afrique et Moyen-Orient, sera sanctionnée, ce mercredi à la clôture de ses travaux, par une série de recommandations pour optimiser le transfert technologique des pays industrialisés vers les pays en voie de développement. Elle est la seconde rencontre après la première tenue en juillet dernier à Singapour, dans l’attente de la tenue de trois autres rendez-vous similaires.

 

Source: http://www.lesoirdalgerie.com/

 

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Nouvelle stratégie industrielle : le rapport des experts bientôt soumis au gouvernement

Le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, Cherif Rahmani, a indiqué, hier, que les conclusions du rapport élaboré par un groupe d’experts sur la nouvelle stratégie industrielle seront prochainement soumises au gouvernement.

«Le travail des experts est finalisé, mais nous devons d’abord le soumettre au gouvernement avant de le rendre public», a souligné M. Rahmani. Selon un des experts ayant pris part à ce travail, l’état des lieux chiffré établi de la situation actuelle de l’industrie nationale fait ressortir, d’ores et déjà, un constat simple : «L’industrie nationale souffre d’une crise tant au niveau du privé qu’au niveau du secteur public.» Une crise qui se traduit dans la baisse de la contribution de ce secteur au PIB puisque le taux est passé de 16% dans les années 1970 et 1980 à 4,5%, actuellement.

 

Source: http://www.elwatan.com

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Principe régissant l’Investissement

« Liberté d’investir, non discrimination, protection de l’investissement, intangibilité des avantages », tels sont les grands principes régissant l’investissement en Algérie.

Le cadre juridique et réglementaire en vigueur en Algérie encourage les investissements et favorise le développement du secteur privé.

Il permet à toute personne physique ou morale, nationale ou étrangère, d’investir dans les activités économiques de production de biens et de services, ainsi que les investissements réalisés dans le cadre de l’attribution de concessions et/ou de licences.

Il est essentiellement constitué par l‘ordonnance 01-03 du 20 août 2001 relative au développement de l’investissement complétée par l’ordonnance 06-08 du 15 juillet 2006.

En modifiant l’ancienne législation, l’ordonnance 06-08 a tracé les grands axes de la refonte du cadre juridique régissant la promotion de l’investissement en vue de le faire évoluer vers les meilleures pratiques internationales.

Sur la base de ce nouveau texte législatif, un dispositif d’application est en train de se mettre en place progressivement. Il concerne en particulier le cadre institutionnel, le système d’éligibilité, le processus d’octroi des avantages et la nature des avantages accordés aux investisseurs.

Cadre institutionnel – Le redéploiement législatif intervenu en octobre 2006 a permis d’unifier le cadre institutionnel de l’investissement : l’ANDI, le secrétariat du CNI et celui de la Commission de recours sont désormais positionnés auprès du ministère chargé de l’investissement qui, ainsi, réunit en son sein les moyens nécessaires à l’exercice de ses missions.

Les compétences en matière d’investissement ont par ailleurs été redéfinies, précisées et organisées en trois niveaux : • Un niveau stratégique représenté par le Conseil national de l’investissement (CNI). L’action du CNI s’exerce, notamment, en matière de décisions stratégiques relatives à l’investissement et à l’examen des dossiers présentant un intérêt pour l’économie nationale.

• Un niveau politique représenté par le Ministère de l’Industrie et de la Promotion des Investissements (MIPI). Au titre de la promotion et de la mobilisation de l’investissement, le MIPI est chargé, entre autres attributions, d’élaborer la politique nationale de l’investissement et de veiller à son application. Dans ce domaine, le MIPI exerce ses missions à travers la Direction Générale de l’Investissement (DGI).

• Un niveau d’exécution représenté, notamment, par deux agences qui exercent leurs missions sous le contrôle et l’orientation du MIPI :

– Agence Nationale de Développement de l’Investissement (ANDI) et – Agence Nationale d’Intermédiation et de Régulation Foncière (ANIREF).

Droit de recours – La protection des droits des investisseurs a été renforcée par la nouvelle législation. Le droit de recours, jusque là restreint à certains actes de l’ANDI, est désormais ouvert à tous les actes liés à la mise en œuvre de la décision d’octroi d’avantages pris par l’ensemble des organismes concernés.

Voir décret exécutif n°06-357 du 9 octobre 2006 portant composition, organisation et fonctionnement de la commission de recours compétente en matière d’investissement.

Les garanties accordées aux investisseurs – La législation algérienne relative aux investissements accorde des garanties essentielles aux investisseurs, notamment :

• Non-discrimination par rapport aux personnes physiques ou morales algériennes.

• Sécurité juridique / Intangibilité de la loi : À moins que l’investisseur ne le demande expressément, les révisions ou abrogations futures de la législation sur l’investissement ne s’appliquent pas aux projets réalisés dans le cadre de la législation en vigueur au jour de l’investissement.

• Règlement des différends : Tout différend entre l’investisseur étranger et l’État algérien, résultant du fait de l’investisseur ou d’une mesure prise par l’État algérien à l’encontre de celui-ci, sera soumis aux juridictions compétentes, sauf conventions multilatérales conclues par l’État algérien relatives à la conciliation et à l’arbitrage ou accord spécifique stipulant une clause compromissoire ou permettant aux parties de convenir d’un compromis d’arbitrage ad hoc.

La liste des conventions et accords conclus par l’Algérie est accessible par ce lien : http://www.andi.dz/convention/conve…

Les investissements directs étrangers (IDE) – Les mesures d’attraction financières déjà mises en pratique en Algérie sont progressivement accompagnées par des actions qui importent dans la décision définitive des investisseurs étrangers et qui concernent, notamment, l’amélioration de l’environnement des affaires et la minimisation des délais et coûts d’installation et de démarrage des entreprises.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie industrielle, des mesures seront prises pour orienter les IDE vers le financement des activités à haute intensité capitalistique, la diffusion des nouvelles technologies, l’amélioration des capacités managériales, un meilleur accès au marché mondial et une plus grande diversification des exportations nationales.

Système d’éligibilité – Un nouveau système d’éligibilité aux avantages a été mis en place avec la promulgation du décret 07-08 du 11 janvier 2007 fixant la liste des biens et services exclus des avantages. Il introduit des règles générales applicables uniformément à tous les investisseurs.

Processus d’octroi des avantages – Le processus d’octroi des avantages a également été simplifié. Le traitement des dossiers d’investissement est désormais codifié par deux décrets exécutifs (en cour de parution) portant sur les formes et les modalités de la déclaration d’investissement, de la demande d’octroi des avantages et de la décision d’octroi des avantages.

Une avancée appréciable est enregistrée dans ce domaine, en direction du processus déclaratif. Le contrôle préalable de conformité, exercé jusque là par l’ANDI, est remplacé par une simple vérification de la recevabilité du dossier présenté par l’investisseur.

Le contrôle du respect des engagements des investisseurs est désormais le fait des administrations concernées (fiscales et douanières), et s’exercera a posteriori.

 

Source: http://www.mipmepi.gov.dz

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Investissements étrangers : le FCE réclame l’assouplissement de la règle 49/51%

Le Forum des chefs d’entreprises (FCE) réclame toujours un réaménagement de la règle des 49/51% relative à l’investissement étranger, selon son président, Réda Hamiani.

«Nous ne demandons pas sa suppression, nous voulons qu’elle soit modulée selon les cas», a indiqué, hier à Alger, M. Hamiani, lors du forum du quotidien Liberté. Selon lui, cette règle, adoptée dans le cadre de la loi de finances pour 2009, «effraie» les PME-PMI qui souhaiteraient investir dans le pays et ne tient pas compte de la réalité de l’économie nationale qui devrait être «attractive» et non  «répulsive».M. Hamiani a également évoqué la répartition du capital entre l’investisseur étranger et l’associé algérien (30/70%) relatif à l’investissement commercial ou de services. «Nous somme perplexes et médusés que la réglementation favorise le commercial au détriment de l’industriel», a-t-il encore regretté. Le FCE a suggéré que cette règle soit uniquement appliquée aux secteurs jugés stratégiques, tels que la téléphonie, les banques et les hydrocarbures.

Aux dires de l’orateur, le Conseil national de l’investissement constitue un cadre idoine pour traiter au cas par cas les dossiers de partenariat entre nationaux et étrangers. A propos du taux de croissance de 2,6% enregistré par l’Algérie en 2012, le conférencier s’est dit «déçu». «C’est insuffisant. Pourtant, l’Algérie a mis beaucoup d’argent dans le développement de ses infrastructures», a déploré le président du FCE, qui s’interroge sur la capacité de l’économie nationale à absorber 350 000 jeunes qui arrivent chaque année sur le marché du travail.

Le taux de croissance devrait atteindre 3,4% en 2013 et 4,5% en 2014, selon les prévisions du FMI.
Par ailleurs, la poussée inflationniste «inquiète» aussi le FCE, selon son président. «La grosse difficulté, c’est le retour de l’inflation. Elle est en moyenne de 8%», dit-il, précisant qu’elle menace l’économie nationale. Ce retour de l’inflation est la conséquence logique, a-t-il expliqué, de la hausse des salaires en 2012. «L’Etat, afin d’acheter la paix sociale, a été extrêmement généreux. Nous avons un écart important entre la distribution des revenus et la production», a-t-il souligné, notant que les importations de l’Algérie ont augmenté de 400% entre 2000 et 2012.

M. Hamiani a rappelé que la Banque centrale, dans un effort de maîtrise de l’inflation, a opéré une ponction de 250 milliards de dinars sur le marché comme elle a exigé des banques des efforts supplémentaires en fonds propres. Reste que le marché informel alimente et accentue cette inflation. Pour M. Hamiani, la solution demeure dans l’encouragement de la production et la relance de l’industrie nationale. Évoquant enfin les sempiternels problèmes liés au climat des affaires, l’accès au foncier et au financement, le conférencier semble fonder beaucoup d’espoirs sur l’équipe du Premier ministre pour donner un coup de pied dans la fourmilière.

 

Source: http://www.elwatan.com

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Plus de 90.000 projets de jeunes financés en 2012

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, M. Tayeb Louh, a indiqué samedi à Oran que plus de 90.000 projets de jeunes ont été financés l’année dernière, dans le cadre des dispositifs de l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ) et de la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC).

Dans une déclaration à la presse à l’issue de la cérémonie de signature d’une convention entre plusieurs entreprises pour le lancement de l’initiative « Formation-insertion des jeunes », le ministre a souligné que le rythme de financement des projets de jeunes est en « hausse considérable », rappelant que 61.000 projets ont été financés en 2011.

M. Louh a ajouté que, pour développer ces mesures et les renforcer, le secteur vise à doubler les opportunités de création d’emplois, à contribuer à la croissance économique et à s’adapter aux exigences de la dynamique de développement du pays dans divers domaines.

Cette convention a été paraphée, du coté des entreprises, par les responsables de la Société de l’eau et d’assainissement d’Oran (SEOR), de l’entreprise de développement du bâtiment d’Oran (EDCO), la société de réfection réalisée dans le cadre du partenariat algéro-italien et la direction de wilaya de l’Emploi.

Elle permettra aux jeunes de bénéficier des mesures de soutien à l’emploi par le recrutement, l’aide à la création d’entreprises, la formation et l’insertion, ainsi que de plans de charges de ces entreprises.

Ces entreprises prendront en charge ces jeunes dont les spécialités professionnelles et les activités d’investissement leur sont compatibles.

Source: http://www.algerie360.com

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