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Industries agroalimentaires : la nouvelle loi sur les additifs alimentaires applicable en mai

Le décret exécutif régissant l’utilisation d’additifs dans l’industrie agroalimentaire entrera en vigueur à partir du 16 mai prochain, a annoncé lundi à Alger le président de l’Association des Producteurs algériens de boissons (APAB), Ali Hamani.

« Les textes concernant les additifs alimentaires ont été promulgués il y a une année et ils vont entrer en vigueur le 16 mai prochain », a souligné M. Hamani lors d’une conférence de presse organisée pour présenter le symposium sur la valorisation des produits agricoles dans les boissons, prévu mercredi.

Le décret n°12-214 du 15 mai 2012 fixe notamment la liste des additifs autorisés dans les denrées alimentaires, la liste des catégories d’aliments dans lesquels peuvent être incorporés des additifs alimentaires et la liste des additifs pouvant être incorporés dans des denrées alimentaires ainsi que leurs limites maximales autorisées.

Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, avait annoncé en octobre dernier l’application de cette nouvelle loi à partir du mois de mai 2013.

Selon le présidant de l’APAB, ce texte devrait apporter plus d’informations au consommateur, puisque tous les additifs incorporés dans les produits alimentaires doivent être mentionnés sur l’emballage pour améliorer la traçabilité des produits.

« Ce texte a pris en considération toutes les règles et les normes internationales. C’est important notamment pour les boissons, dont l’exportation exige un produit répondant aux normes internationales », a-t-il expliqué.

M. Hamani a par ailleurs annoncé qu’un autre décret concernant le droit à l’information sur les produits agroalimentaires au consommateur est actuellement en cours d’élaboration.

Interrogé par la presse sur le taux élevé de sucre utilisé dans les boissons, M. Hamani a reconnu cet excès, et a promis d’en réduire le taux.

« Le taux de sucre utilisé dans les boissons est effectivement élevé. Nous avons reçu un questionnaire des ministères de la Santé, du Commerce et de la Fédération des Consommateurs signalant ces doses » élevées, a-t-il précisé.

Actuellement, « nous sommes en train de réfléchir pour proposer un certain nombre de mesures pour réduire ce taux et revenir aux normes internationales » admises, ajoute M. Hamani.

L’APAB a été créée en 2003, et compte quelque 40 adhérents qui brassent plus de 85% du marché national des boissons.

 

source: http://www.aps.dz

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Vers l’amélioration des délais de crédits

Moins de tracasseries et plus de célérité dans le traitement des dossiers de demandes de crédits à l’investissement.

Telle est la portée de la nouvelle instruction du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, relative aux procédures bancaires, selon les explications avancées hier sur les ondes de la Radio nationale par le délégué général de l’Association des banques et établissements financiers (ABEF), Abderrezak Trabelsi.
«Si l’obstacle essentiel qui se posait pour les particuliers était la paperasse exigée pour l’ouverture d’un compte bancaire, le vrai problème pour les entreprises résidait dans les délais d’octroi de crédits qui seront enfin réduits grâce à cette instruction», s’est ainsi félicité le représentant de la communauté bancaire, repris par l’APS.

En transférant aux banques l’obligation incombant, jusque-là, aux entreprises clientes de faire authentifier elles-mêmes auprès des administrations concernées, les pièces et documents exigés pour l’accès aux financements bancaires, la nouvelle instruction du Premier ministre permet ainsi de réduire sensiblement les délais de crédits, a expliqué le délégué de l’ABEF. Sans avancer une échéance claire pour la généralisation de la mise en œuvre de ces facilitations, Abderrezak Trabelsi a néanmoins indiqué que l’instrumentation d’interconnexion entre les banques et les administrations concernées devra être impérativement mise en place pour standardiser ces nouvelles procédures et éviter, a-t-il dit, «le traitement du cas par cas».

L’interconnexion banques-douanes a déjà commencé il y a trois mois, a précisé en ce sens le délégué de l’ABEF, ajoutant que les banques sont actuellement «en train de mettre en place la solution technique qui permettra une interconnexion au Centre des statistiques des douanes (CNIS)». Par la suite, les banques, soutient-il, devraient être «systématiquement» interconnectées avec l’ensemble des administrations en relation avec leurs clients, dont notamment le CNRC.

Pour le délégué de la communauté bancaire, la démarche ainsi initiée par le Premier ministre permet surtout d’en finir avec «l’enchevêtrement de dispositions réglementaires éparses» et en cela, elle soulage, selon lui, non seulement les demandeurs de crédits mais aussi les institutions bancaires.

A la faveur de ces nouvelles mesures de simplification des procédures bancaires, a-t-il affirmé au demeurant, les banques devraient également être plus à même de contrer les flux de créances non performantes, dont le niveau se situe, selon ses données, à 4% seulement actuellement. «Souvent, a-t-il expliqué à ce sujet, les entreprises n’arrivent pas à payer leurs crédits car la bureaucratie imposée pour leur octroi fait décaler les délais de réalisation des projets, ce qui rend les entreprises insolvables.»
En somme, pour le délégué de la place bancaire locale, l’instruction Sellal serait pour ainsi dire telle une panacée à même de soulager les entreprises des contraintes bureaucratiques d’accès aux crédits et les banques de l’écueil de voir leurs portefeuilles accablés de mauvaises créances.

Reste que pour nombre d’experts et d’opérateurs économiques, le raccourcissement des délais d’octroi des financements bancaires est loin de suffire à améliorer l’investissement, tant les promoteurs de projets  se voient parfois tenus de présenter une montagne de garanties pour bénéficier d’un crédit.

Source: http://www.elwatan.com

Voir Aussi: http://www.elwatan.com/economie/facilitations-bancaires-satisfaits-les-patrons-attendent-l-application-12-12-2012-195573_111.php

 

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