innovation

Des investissements pas comme les autres

L’investissement dans les « activités innovantes » qui pourraient ouvrir de nouveaux horizons aux jeunes et moins jeunes, porteurs de projets, prend de plus en plus de place, dans le secteur de l’industrie de transformation de la wilaya de Constantine.

Ces activités commencent à attirer l’attention des spécialistes, des décideurs et aussi des médias. Et c’est ainsi que les animateurs de l’émission « Indices économiques » de la radio régionale lui ont consacré leur dernière édition, diffusée samedi dernier. Emission dont les concepteurs militent pour le développement de l’esprit d’entreprenariat. Ils ont invité sur le plateau les responsables de l’agence locale de la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC) et des membres du CALPIREF, à côté de deux investisseurs qui ont exposé leurs expériences, l’un dans le domaine de l’élevage de l’escargot et sa transformation en matières premières destinées aux industries cosmétique, pharmaceutique et alimentaire et, pour le second, dans le domaine de la photogravure au laser.

Les deux entrepreneurs ont exposé, en détail, leurs expériences respectives. Et dans ce cadre, c’est l’activité d’élevage des escargots, par son originalité, sa rentabilité et les facilités de production qu’elle offre, qui a retenu l’attention des participants ainsi que des auditeurs.

C’est M. Boumahrat Makram, jeune investisseur qui s’est lancé dans cette aventure d’élevage et de transformation de l’escargot, depuis 2003, qui a pris le soin d’expliquer d’abord son expérience en la matière et mettre ensuite en exergue les bienfaits de cette activité en exposant en détail le processus de production.

«On peut considérer l’industrie de transformation de ce mollusque à trois niveaux, commença-t-il : en tant que produit alimentaire très prisé dans les pays développés, comme matière première entrant dans la fabrication de produits esthétiques et enfin dans les produits pharmaceutiques à cause des huiles qu’on peut tirer du traitement de sa viande. A l’heure actuelle, 95% de notre production, réalisée dans la wilaya de Constantine, sont exportés vers des pays comme l’Italie et l’Espagne. Le ramassage de l’escargot est facile, surtout au printemps et en été où il prolifère. Au début, nous vendions le quintal d’escargots entre 6 et 7 millions de centimes. Aujourd’hui, un seul kilo est négocié entre 900, 1.100 et parfois jusqu’à 1.200 dinars. Nous utilisons des équipements simples qui ne coûtent pratiquement rien.

Et la meilleure qualité du produit est réalisée dans la wilaya de Constantine où le niveau de production est fort. Un kilo de mollusques élevé pourra produire entre 50 et 150 kg, cela dépend de la méthode et de l’humidité du milieu car l’escargot a besoin de beaucoup d’eau pour gonfler. Des ramasseurs font la cueillette et nous fournissent la matière. C’est aussi un domaine où les marges bénéficiaires sont très grandes».

Il terminera son exposé en signalant que des investisseurs opèrent dans ce créneau dans les wilayas de Mila, El-Tarf, Jijel, Skikda et Blida.

«Presque toute la production nationale est écoulée en Tunisie», dira-t-il encore. «Cette industrie nouvelle participe pour environ 40 % dans l’économie de la Tunisie. Et dans l’avenir nous allons nous tourner vers le pays pour proposer notre production dans le secteur touristique, notamment dans les nouvelles infrastructures hôtelières. C’est un domaine où les marges bénéficiaires sont très grandes, où il n’y a jamais de déficit et où le chiffre d’affaires peut atteindre jusqu’à 700 millions de centimes par saison ! ».

Convaincu, M’cellef Ahmed, directeur de la CNAC et membre du Calpiref pense qu’il faut sortir l’investissement du cercle de transports, bâtiment et services. « Nous nous orientons maintenant vers la qualité et la pérennité de l’entreprise en innovant, dit-il. Nous encourageons aussi la photogravure au laser sur divers supports, surtout le cristal qui est un produit facile et innovant, qui peut être appliquée dans plusieurs domaines, notamment le tourisme, la publicité, la médecine, etc ». Et le second entrepreneur, M. Lezzar, d’intervenir pour parler de son expérience dans le secteur de pointe qu’est la photogravure par laser où le lancement de son entreprise a été fortement encouragé par la CNAC, dit-il. Mais il ne suffit pas de produire, il faut aussi écouler la production. Et à ce titre, les participants ont longuement évoqué le manque de maîtrise des techniques du marketing.

 

Source: http://www.lequotidien-oran.com/

Lire plus

Amélioration de l’Environnement des Affaires

Des propositions concrètes visant l’amélioration de l’environnement des affaires en Algérie seront finalisées d’ici le mois de mai 2013.

Devant être maturées au niveau de onze commissions spécialisées, représentatives de l’establishment économique, institutionnel et opérationnel, ces propositions devraient contribuer à améliorer le climat d’affaires en Algérie. Un climat que le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement (MIPMPEPI), Chérif Rahmani, avait même reconnu «peu favorable », tout en exprimant la volonté gouvernementale d’œuvrer à faciliter l’acte d’investir et d’entreprendre, stimuler la relance industrielle, et par-delà d’améliorer le classement Doing Business de la Banque mondiale de l’Algérie, classée 153e à l’échelle mondiale sur plus de 180 économies. Concrétisée par la mise en place dimanche dernier d’un comité ad hoc, cette volonté a été accueillie avec satisfaction par les responsables d’associations et organisations patronales nationales, présents hier à l’hôtel El Aurassi à l’occasion de la signature d’une convention de partenariat spécifique et opérationnel entre l’Agence nationale du développement de la PME et l’opérateur de téléphonie mobile Wataniya Telecom Algérie (WTA-Nedjma). A charge, cependant, d’une réactivité, d’une implication réelles tant des entreprises que de l’administration, comme le relèvera le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Réda Hamiani, au-delà des autres considérations mises en avant par d’autres dirigeants économiques. Comme il s’agit de stimuler la créativité, l’innovation et l’intégration des technologies de l’information et de la communication, des critères déterminants au demeurant pour l’amélioration du climat d’affaires. Et c’est dans ce cadre que l’ANDPME, qui relève du MIPMEPI, et Nedjma ont signé une convention établissant un Partenariat sur l’innovation et le soutien technologique aux entreprises (Piste). Voulu «stratégique» et modèle de synergie entre les secteurs publics et privés, ce partenariat porte sur le soutien tant des entreprises naissantes et innovantes que des entreprises existantes engagées dans un processus de modernisation, en matière de formation, consulting et coaching ainsi que la mise à disposition de plateformes de services de télécommunication et d’applications. A ce titre, Nedjma s’engage à développer l’offre de services, de plateformes et applications technologiques, en participant à l’identification des entreprises, l’incubation de projets des jeunes, la réduction des coûts d’équipement, l’amélioration de la compétitivité et la création de valeur ajoutée et d’emplois. Voire le développement d’un «made in Algérie» dans le domaine technologique et numérique, la promotion de l’e-économie et du e-commerce. Notons que ce partenariat bénéficiera d’un financement «au fur et à mesure», dira Chérif Rahmani, dans le contexte où l’ANDPME, en charge d’un programme de modernisation des PME qui est doté de 386 milliards de dinars, est appelée à développer une démarche de proximité et rapprochement avec les entreprises.

Généralisation des TIC dans le Sud: Nedjma s’implique

L’opérateur de téléphonie mobile Wataniya Telecom Algérie (WTA-Nedjma) compte participer au programme de généralisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans les régions du sud du pays. C’est ce que le directeur général de Nedjma, Joseph Ged, a indiqué hier à l’hôtel El Aurassi, formulant la volonté de son entreprise à développer le made-in algérien dans le domaine des TIC. Mais aussi l’adhésion de WTA au programme national lancé par l’exécutif et visant le désenclavement numérique des habitants du sud du pays en termes d’accès à l’Internet, diversification de l’offre de télécommunications, amélioration de la créativité entrepreneuriale et développement socioéconomique effectif. A ce titre, l’opérateur est disposé à accompagner les start-up, les entreprises et les utilisateurs des TIC en leur fournissant des solutions et applications technologiques et numériques.

 

Source: http://www.lesoirdalgerie.com

Voir aussi: http://www.pme-dz.com/nedjma-signe-avec-lagence-de-developpement-de-la-pme/

Lire plus

Relance Industrielle et usage des TIC: Signature d’une convention-cadre

La relance économique et industrielle peut-elle se passer de l’usage des technologies de l’information et de la communication au moment où la compétitivité fait rage autour d’un meilleur positionnement localement et la conquête de parts de marché à l’international ? 
Une fausse question tant elle porte en elle-même la réponse dont les premiers responsables des deux départements ministériels, ceux de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication et de la PME et de la Promotion de l’investissement, en sont convaincus. C’est pour cela, d’ailleurs, qu’ils sont allés au-delà de la simple profession de foi maintes fois et publiquement exprimée pour matérialiser cette conviction commune. C’était hier, à travers la signature d’une convention-cadre portant intégration des technologies de l’information et de la communication comme vecteur structurant et instrument de modernisation et de promotion des entreprises industrielles et autres PME. Intervenant en premier avant le paraphe de cet accord, Chérif Rahmani a tenu d’abord à partager sa conviction selon laquelle il ne saurait y avoir d’industrie sans services et sans technologies avant de sérier les objectifs assignés à cette convention. En tout premier lieu, dématérialiser l’administration dans tous ses démembrements à travers la généralisation des nouvelles technologies, invitant, au passage, le responsable informatique de son département à mettre en pratique le plan de développement de l’internet datant de deux ans. En second lieu, poursuivra-t-il, il s’agira de transformer numériquement la sphère économique, plus particulièrement celle de l’industrie à travers deux niveaux : la transformation numérique de l’administration et des entreprises industrielles et des PME. Rahmani se voudra plus explicite en évoquant l’élaboration de programmes de formation en TIC pour le secteur industriel et les PME ainsi que la diffusion de ces nouvelles TIC et la généralisation de leur usage à même, dira-t-il, de permettre à ces entités industrielles de développer leur compétitivité sur les marchés. Il parlera également de l’encouragement de l’innovation en favorisant la création d’entreprises innovantes (start-up) avec l’incitation des entreprises industrielles et des PME à initier des projets de recherche dans le domaine des TIC. Plaidant pour que nos entités économiques prennent, enfin, conscience de tout l’apport et de l’appui incommensurables des TIC, Moussa Benhamadi insistera sur l’impérative mobilisation de tous, pour que nos entreprises s’y intéressent, car seule issue, selon lui, à même de leur permettre plus d’agressivité régionale voire internationale. Il fera part, de l’étude, la semaine prochaine, par le CPE (Comité de participation de l’Etat), d’un plan élaboré par la commission haut-débit portant généralisation de la fibre optique aux agglomérations de moins de 1000 habitants. Un projet qui profitera également aux zones d’activités aux quatre coins du pays.

 

source: http://www.lesoirdalgerie.com

Lire plus

Mécanismes pour la protection de la propriété intellectuelle

L’Algérie se verra bientôt dotée d’un BTT (Bureau de transfert de technologies) et de mécanismes pour la protection de la propriété intellectuelle.

C’est ce que Ali Jazairy, chef du département innovation et transfert des technologies à l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), a indiqué hier, en marge de la seconde consultation de cette organisation pour la région Afrique/Moyen-Orient, Le projet, d’un montant de 450 millions de dollars, sera installé au cyber-parc de SidiAbdellah et sera financé par plusieurs organismes bancaires dont la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque mondiale (BM).

L’accord-cadre sera paraphé cette année et sa concrétisation interviendra au bout de 26 mois. Les promoteurs du projet assignent à ce dernier, le rôle de réceptacle de tous les jeunes innovateurs qui y trouveront le cadre idéal pour concrétiser leurs idées novatrices. Ce qui permettra au pays de constituer un réseau de porteurs d’idées novatrices, un peu à la Silicon Valley aux Etats-Unis, ce pôle des industries de pointe constitué de PME de deux à trois personnes au maximum et qui servent de locomotive à l’économie américaine. Le projet participe du souci de l’Etat de rapprocher la sphère de l’innovation, de la sphère économique comme le soulignera, d’ailleurs, le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, à l’ouverture de cette manifestation de deux jours qui se tient à l’hôtel Aurassi Pas seulement ce projet puisque l’Algérie est sur le point de se doter aussi de mécanismes pour la protection de la propriété intellectuelle.

«La protection de la propriété intellectuelle est une question complexe. Ceci demande un certain nombre de mécanismes que nous sommes en train de mettre en place», a fait part Chérif Rahmani. Des mécanismes rendus inéluctables du fait, arguera Cherif Rahmani, que la non protection de la propriété intellectuelle peut créer des « dérives importantes et inorganisées, à même d’encourager fortement la création de la connaissance et de l’innovation», ce qui, tout aussi inévitablement, profitera à des économies autres que la nôtre, dira encore le ministre. «Cette rencontre est une occasion pour bénéficier des expériences des pays développés dans ce domaine, l’objectif étant de créer une infrastructure intellectuelle et scientifique de formation et de recherche qui permet d’avoir le support essentiel au développement des brevets et une économie qui puisse absorber ces brevets», a-t-il relevé.

La deuxième consultation régionale sur le transfert de la technologie dans la région Afrique et Moyen-Orient, sera sanctionnée, ce mercredi à la clôture de ses travaux, par une série de recommandations pour optimiser le transfert technologique des pays industrialisés vers les pays en voie de développement. Elle est la seconde rencontre après la première tenue en juillet dernier à Singapour, dans l’attente de la tenue de trois autres rendez-vous similaires.

 

Source: http://www.lesoirdalgerie.com/

 

Lire plus

PME: l’importance d’un système national d’innovation et d’invention

La mise en place d’un système national d’innovation et d’invention, chargé d’appuyer les efforts consentis dans ce domaine et les  traduire en projets concrets, constitue un « impératif et une nécessité absolue », a indiqué dimanche à Alger le directeur de la PME au ministère de l’industrie, de la PME et de la promotion de l’investissement, M. Ammouri Brahiti.

« Ce système doit être inclusif et rassembleur de tous les secteurs concernés notamment l’enseignement supérieur, la formation professionnelle et l’industrie. C’est un moyen qui permettra de canaliser l’innovation et l’invention en tirant profit des avancées enregistrées dans le domaine des nouvelles technologies »,  a ajouté M.Brahiti, lors d’une conférence internationale sur l’innovation et l’invention.

L’objectif primordial de la mise en place de ce système est d' »améliorer la productivité et la compétitivité des entreprises algériennes », en associant le monde de l’entreprise aux diverses structures de recherche scientifique et technologique, a-t-il précisé.

L’Algérie a consacré une enveloppe de 1,2 milliard d’euros pour le recherche-développement pour la période 200-2012, a-t-il rappelé, ajoutant que les 900 laboratoires installés dans différentes régions du pays « devraient être intégrés dans un processus de développement industriel pérenne ». Afin de répondre aux attentes des chercheurs n’ayant pas de moyens leur permettant de concrétiser leurs inventions, des structures d’animation, appelées pépinières d’entreprises, ont été installées dans différentes régions du pays. « Dans ces pépinières d’entreprises, créées depuis trois ans et qui sont au nombre de 33 sur le territoire national, le porteur du projet bénéficie de tout l’appui technique, du matériel nécessaire et il est accompagné dans les démarches administratives », a souligné le même responsable.

Au niveau de ces structures, l’inventeur peut, a-t-il expliqué, exercer pendant deux ans, avant de lancer convenablement son entreprise. « Depuis janvier 2012, environ 3.000 porteurs de projets se sont présentés dans ces pépinières d’entreprise. Plusieurs business-plans ont été réalisés et les démarches de création d’entreprises sont en cours », s’est félicité M.Brahiti.

D’autres mesures relatives à l’accès au foncier et au financement  seront prises dans le cadre de la politique de soutien à l’innovation, a-t-il  indiqué, rappelant qu’une entreprise algérienne spécialisée dans la production  des insecticides  »bio » avait décroché le titre de la meilleure invention en  Afrique.

Pour sa part, le directeur général des études au même département ministériel,  M. Mourad Arif, a mis l’accent sur la nécessité d’inculquer aux PME la culture  de recherche et d’innovation. « Il faut mettre l’innovation au coeur du développement industriel et  les investisseurs privés doivent donner plus d’importance à ce volet et cesser  de le percevoir comme une perte d’argent », a-t-il affirmé. « Les responsables des PME sont appelés à changer de mentalité et  comprendre que la pérennité de tout investissement et la performance de l’entreprise  dépendent de l’effort consenti dans l’innovation », a insisté M.Arif.

L’introduction des nouvelles technologies de l’information et de la  communication et la maîtrise des techniques modernes constituent « la pierre  angulaire du développement de la PME », a indiqué, de son côté, le directeur  général de l’agence nationale du développement de la PME (ANDPME), M. Moussaoui. « L’ANDPME prend en charge le financement d’acquisition du matériel  technologique à hauteur de 40%.Les entreprises doivent profiter de cette mesure  pour se lancer dans un processus d’innovation à même d’améliorer la qualité  de leurs produits et renforcer leur position sur le marché », a-t-il indiqué. Le même responsable a déploré, toutefois, le fait que « seulement 16%  des 659.309 PME exerce dans l’industrie », en dépit de l’existence d’un potentiel considérable de chercheurs spécialistes dans différents domaines.

En 2011, une entreprise algérienne spécialisée dans la fabrication des  insecticides « bio », classée deuxième en Algérie, avait décroché le prix africain  de la meilleure innovation. Les prix de l’innovation et de l’invention 2012  seront remis lundi lors de la cérémonie de clôture du salon national  de l’innovation, ouvert samedi au palais des expositions (Safex), à Alger.

 

Source: http://www.elwatan.com/

 

Lire plus