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S’épanouir sur le lieu de travail en Algérie

S’épanouir sur le lieu de travail en Algérie

L’entreprise, c’est un peu comme une grande famille, et même si le travail passe avant, la cohésion d’équipe ainsi que la bonne entente sont primordiales. Pour ce faire, nombre de jeunes start-up et de petites entreprises – de style PME – font appel à des organismes qui organisent des soirées, des activités, du teambulding, des formations ainsi que des séminaires et des séjours à l’étranger. Si certaines activités sont formatrices et vous permettent de vous spécialiser, d’autres vous permettent de changer d’air et de casser le quotidien pour apprendre à mieux connaître vos collègues. Ainsi, ce genre d’événement tend à abolir l’individualisme et le mobbing (harcèlement morale et psychologique au travail) et prône la cohésion de groupe et l’esprit afin d’intégrer chaque individu dans un groupe. Le sentiment d’appartenance et de reconnaissance est, en effet, très important dans le petit microcosme qu’est l’entreprise et favorise ainsi une meilleure productivité.

Adopter le concept en Algérie

Cette toute nouvelle tendance se répand comme une trainée de poudre en Europe. Les start-up berlinoises, par exemple, prônent la hiérarchie horizontale ainsi que des événements et formations mensuels. Pourquoi ne pas adopter le concept en Algérie, tout comme le propose l’organisme Capdel en France ? Car se sentir à l’aise sur le lieu de travail joue aussi sur une bonne Work Life Balance, un facteur de bien-être non négligeable. Il existe déjà quelques organismes algériens qui se sont lancés dans l’événementiel d’entreprise. Avis aux PME : si ce concept novateur vous semble intéressant, n’hésitez pas à faire appel à eux. Ils organiseront tout jusqu’au dernier détail et vous permettront d’évoluer avec vos employés en toute sérénité et d’obtenir une meilleure gestion.

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Colloque économique Algérie (Nanterre, France)

«Un partenariat concret et réel, sur des secteurs stratégiques»

« Pour une véritable coopération économique » tel est le thème de la 2ème édition du colloque Algérie, organisée par l’association pour la coopération franco-algérienne (Acfa92) sous le patronage du consulat d’Algérie, tenue lundi à la salle des congrès de l’hôtel de ville de Nanterre.

«La balle est dans le camp de nos amis français » a déclaré, en préambule à son intervention, M. Boualem M’rakach, le président de la confédération algérienne du patronat, pour préciser que les opérateurs économiques de l’Hexagone n’ont aucun prétexte pour venir investir en Algérie. Concernant le 49/51 que ces derniers mettent avant comme une embûche à tout investissement en Algérie, M. M’rakach a souligné que « ce n’est pas pour sanctionner qu’on impose cette « option » Il y a beaucoup d’avantages dans ce 49/51, il faut seulement le découvrir. Et puis, cela existe dans 32 pays du monde. Pour nous, il n’existe pas de sujets tabous, on est prêt à tout mettre sur la table. Il y a, c’est vrai, des difficultés, mais il y a aussi des difficultés supposées. Au niveau des ateliers, les différents opérateurs ici présents ont tout le loisir d’en discuter. M. Gérald Chartier, spécialisé dans l’hôtellerie et la restauration (des investissements ont été réalisés dans ce sens à Constantine) appuiera nettement cette idée. « Si on veut travailler dans un pays, il faut se plier à ses règlements »

Pour Jean-Luc Duhamel, président de la confédération du patronat des petites et moyennes entreprises du 92 « C’est vrai, les opérateurs français ne sont pas habitués à laisser la majorité, d’où des réticences; mais je vous le dis, il ne faut pas s’arrêter à ça. Notre métier, ce n’est pas de dire « c’est impossible », mais de valider des projets concrets, costauds. Je suis tellement optimiste pour ces partenariats que je pars en Algérie très prochainement pour un projet concernant l’eau (des machines de récupération de l’humidité pour la production de l’eau potable) »

Mounir Gaouar, industriel franco-algérien, à qui revient l’initiative de l’organisation de ce colloque, a indiqué pour sa part que «que ce colloque a permis la rencontre des fédérations françaises et du patronat algérien, de recevoir les besoins des PME algériennes et leur proposer des PME françaises, nous avons également présenté des sociétés internationales, notamment belges à la confédération nationale du patronat (algérien) Nous sommes pour la création de joint venture pour le transfert de technologie et de savoir faire, parce que nous sommes contre le fait qu’on considère l’Algérie seulement comme un marché. Cela ne nous intéresse pas. Nous avons également emmené à Alger des délégations internationales, des Allemands et des Polonais. Et pour la prochaine étape, nous emmènerons en Algérie une importante délégation d’entreprises internationales spécialisées dans les secteurs clefs, comme le BTP, les TIC… Nous créerons à cette occasion un institut de la formation professionnelle. Pour moi personnellement, je me suis remis sur le marché algérien dans les domaines de l’agro-alimentaire et le prêt-à-porter, et nous avons le droit d’être optimistes parce que nous possédons tous les atouts pour relancer le partenariat gagnant- gagnant entre les deux pays… »

 

source : http://www.elwatan.com

 

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Chefs d’entreprise français : visite prochaine en Algérie

Une délégation de chefs d’entreprise français et binationaux séjournera en Algérie du 22 au 25 octobre, selon un communiqué du réseau Alfranc Network, organisateur de cette visite.
Ce réseau d’entreprises ambitionne la mise en lien direct de dirigeants afin de favoriser l’émergence de projets industriels et commerciaux durables entre opérateurs économiques français et algériens. Les rencontres prévues sont organisées en collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie algéro-française, le Club de dirigeants Melun-Val-de-Seine entrepreneurs (MVSE), l’Institut économique du monde méditerranéen (Ipemed) et la Mission interministérielle pour l’union pour la Méditerranée, ajoute la même source. Ces rencontres seront «l’occasion de présenter l’action d’Alfranc Network, de valoriser les atouts de l’économie algérienne et de mettre en valeur les compétences françaises qui peuvent être mises au service d’une croissance pérenne», lit-on dans le communiqué du réseau Alfranc Network.

Celui-ci considère que «le marché algérien constitue, à l’heure actuelle, un des points d’attrait les plus importants auprès des acteurs économiques internationaux, compte tenu de la structure de son économie et de son dynamisme. La richesse du sous-sol lui permettant d’alimenter des plans d’infrastructures ambitieux, le pays s’est lancé sur la voie d’une modernisation rapide. Ladite transformation implique un déploiement tous azimuts de compétences et de savoir-faire de pointe».

Ce réseau juge encore que «la conjoncture algérienne actuelle constitue une opportunité sans pareille pour les entités économiques de toute nature sur le territoire français». Et de préciser que «la compétence reconnue des PME et des entreprises de taille intermédiaire (ETI) françaises peut trouver de nouveaux débouchés sur ce marché dont la proximité permet d’entrevoir des perspectives plus intéressantes, allant de partenariats industriels de longue durée à l’ouverture de nouveaux marchés pour l’outil de production français. Il est utile de souligner que les stratégies d’entreprise s’inscriront dans une dynamique nouvelle de rapprochement des deux pays».

Les concepteurs de ce réseau d’entreprises plaident pour la «diplomatie économique» refondée autour d’un équilibre politique entre les deux pays. «Les structures productives et de services ont un rôle cardinal à jouer afin de consolider les rapports politiques par les échanges commerciaux», conclut Alfranc Network.

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