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Une nouvelle stratégie orientée vers les facilitations douanières

Les cadres (centraux et régionaux) de la Direction générale des Douanes (DGD) étaient réunis mardi à Alger pour débattre d’une nouvelle stratégie orientée vers les facilitations douanières au profit des opérateurs économiques, a-t-on constaté.

La 6ème conférence nationale des cadres des Douanes, ouverte mardi à Alger sous le thème de « la facilitation douanière au service de la promotion des échanges commerciaux », doit dégager « les pistes de la nouvelle stratégie douanière orientée beaucoup plus vers la facilitation », a recommandé le Directeur général des Douanes, Mohamed Abdou Bouderbala.

« Il faut que les Douanes algériennes deviennent un véritable partenaire de l’opérateur économique et ne plus constituer un frein à l’investissement », a-t-il souligné à l’ouverture de cette conférence de trois jours.

Dans un message adressé aux conférenciers, le ministre des Finances Karim Djoudi a souligné de son côté que l’enjeu auquel fait face désormais la Douane algérienne GD était de « concilier contrôle et facilitation ».

Réduire les coûts de dédouanement, alléger les procédures douanières et intensifier la lutte contre la contrefaçon, le blanchiment d’argent et les transferts illicites sont d’autant d’objectifs que les Douanes semblent accomplir avec succès, selon le ministre.

Les douaniers vont ainsi discuter de huit axes devant conduire à plus de succès en la matière. Il s’agit de la facilitation douanière comme levier de compétitivité des entreprises, la gestion des ressources humaines et la formation, le système d’information et l’usage des TIC, la lutte contre la fraude et la contrebande, le parachèvement de l’organisation des services et leur performance ainsi que le contrôle interne et l’amélioration des conditions de vie et de travail des agents douaniers.

M. Bouderbala a rappelé à cette occasion les différentes étapes de modernisation de la DGD entre 2007 et 2012, une modernisation qui a déjà débouché sur des résultats « très satisfaisant », selon lui.

Arguments à l’appui, il a notamment évoqué l’actualisation de l’arsenal juridique douanier, la mise en place du « partenariat » Douanes-entreprise à travers l’instauration du statut de l’opérateur économique agréé (OEA) et la promotion de la ressource humaine à travers la formation.

L’instauration de la culture de l’obligation de résultats par la mise en place du dispositif de performance des services opérationnels, la lutte continue contre la corruption par la réorganisation du contrôle interne ainsi que l’amélioration du recouvrement fiscal sont les autres fruits de la modernisation amorcée depuis six ans.

Recettes douanières multipliées par trois depuis 2006

Le recouvrement fiscal de la DGD a augmenté de 180% entre 2006 et 2012, passant de 284 milliards (mds) de DA à 791 mds de DA, selon M. Bouderbala.

Ces recettes étaient de 570 mds de DA en 2011.

La hausse des recettes douanières en 2012 a été cependant accompagnée d’une baisse des importations à 46,8 mds de dollars contre 47,2 mds de dollars en 2011. L’augmentation des recouvrements douaniers n’a été en fait que le résultat direct d’une meilleure maîtrise de l’assiette fiscale, ont souligné des cadres de la DGD.

Sur le statut de l’OEA, M. Bouderbala a indiqué que 47 opérateurs économiques ont obtenu à ce jour ce statut mis en oeuvre au début de l’année, alors qu’une vingtaine de demandes de cet agrément sont actuellement à l’étude.

Le statut de l’OEA, qui accorde à l’importateur producteur un passage prioritaire des marchandises importées avec un dédouanement à posteriori, constitue une sorte de rapport de confiance entre les Douanes et les opérateurs.

En réponse aux journalistes qui l’interpellaient au sujet de la contrefaçon qui ravage le marché algérien, M. Bouderbala a reconnu que des efforts restaient à faire dans ce domaine, mais non seulement de la part des Douanes.

« La DGD a été la première administration à tirer la sonnette d’alarme contre la contrefaçon en Algérie (…) mais ça ne dépend pas uniquement des douanes : si le propriétaire de la marque originale ne dépose pas plainte par exemple, on ne peut pas réagir à sa place », a-t-il affirmé.

Une réflexion avec les autorités concernées a été tout de même entamée pour rendre l’importation d’un produit contrefait un « acte douanier délictueux », a fait savoir M. Bouderbala.

Les retenues des Douanes pour présomption de contrefaçon ont atteint plus de 7,5 millions d’articles entre 2006 et 2012, a-t-il rappelé.

 

Source: http://www.aps.dz

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« Pas de retour immédiat au crédit à la consommation »

Le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, a annoncé, hier, à Alger, le retour au crédit à la consommation mais «pas dans l’immédiat». D’autant que les ménages «ont aujourd’hui les revenus nécessaires pour pouvoir consommer», a souligné le premier argentier du pays, en marge de la présentation, devant le Conseil de la nation, du texte de loi portant règlement budgétaire de l’année 2010.

 

Le ministre, qui rappelait qu’il s’agit d’une mesure introduite dans la loi des finances complémentaire de 2009 pour freiner l’augmentation vertigineuse des importations et protéger les épargnants contre les risques de surendettement, précisera que la relance de ce type de crédit est soumise à plusieurs conditions, à savoir rendre effective la mise en oeuvre de la centrale des risques ménages et protéger la production nationale, mais aussi épargner les ménages des risques de surendettement.

Le règlement n°12-01 du 20 février 2012 portant organisation et fonctionnement de la Centrale des risques entreprises et ménages a été, faut-il le signaler, publié en juin dernier au Journal Officiel n° 36. En novembre denier, le gouvernement de M. Sellal a adopté, lors d’une rencontre avec la centrale syndicale et les associations patronales, le principe de relancer le crédit à la consommation, mais uniquement pour les produits fabriqués localement.

Mais, si on se réfère aux propos de M. Djoudi, le temps d’attente des ménages à revenus modestes, qui a déjà duré plus de trois ans, pourrait être encore prolongé, jusqu’à nouvel ordre. Sur un autre chapitre, le ministre a indiqué que le taux d’inflation, qui a atteint près de 9% en 2012, est dû aux gros versements au titre des rappels sur salaires qui ont exercé une pression sur la demande et sur les prix, tout en rassurant que l’inflation «sera moindre» en 2013, les augmentations salariales étant consommées.

La Banque d’Algérie a fixé un objectif d’inflation de 4% «et c’est aussi l’objectif que nous retenons», a-t-il assuré. Quant aux importations de l’Algérie, qui se sont chiffrées à 46,8 milliards de dollars en 2012, il a considéré qu’elles ont plutôt «servi la production nationale».

S’agissant des récentes facilitations bancaires décidées par le gouvernement, M. Djoudi affirme que les banques nationales ont enregistré un rebond du nombre d’ouvertures de comptes bancaires. «Nous avons une évaluation régulière de l’application de ces mesures, et on constate qu’il y a plus d’ouvertures de comptes de dépôts au niveau des banques», a-t-il indiqué. A propos du projet de création d’une banque du logement, déjà annoncé, M. Djoudi a précisé qu’il est toujours au «stade de la réflexion».

Sur l’attaque terroriste contre le complexe gazier de Tiguentourine, d’In Amenas, le ministre dira qu’il n’aura pas de «conséquences financières » sur l’Algérie. Quant aux répercussions de l’instabilité économique à l’échelle internationale sur l’Algérie, le ministre estime que les prix du pétrole sont relativement stables actuellement, mais que la situation de déprime des économies mondiales «engendrera certainement une baisse de la demande énergétique et influera sur les prix du pétrole».

 

Source: http://www.algerie360.com

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Création d’entreprises: Des facilitations en vue

Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, tente de dérouler davantage le tapis rouge pour les prétendants à la création de micro- entreprises à caractère commercial dans le cadre des dispositifs Ansej, Andi et Cnac.

Il a en effet proposé, dans le cadre du Conseil de gouvernement tenu mercredi passé, de nouvelles mesures à même de réduire la paperasse que ces dispositifs demandent, mais aussi les dépenses y afférentes. Il s’agit, en premier – et c’est là la mesure la plus importante – de dispenser les jeunes de fournir dans leurs dossiers le bail de location.

La proposition de Benbada offre, de ce fait, aux jeunes la possibilité de s’inscrire au Centre national du registre du commerce, sans cette pièce, qui a fait courir beaucoup de jeunes… parfois vainement. Ça leur permettra également d’économiser des sommes considérables, puisqu’ils n’auront pas à louer des locaux inutilement, du moins pour les premiers mois.

Le prétendant au crédit doit uniquement mentionner l’adresse du notaire avec lequel il  «traite». A noter que cette mesure concerne beaucoup plus les activités qui ne nécessitent pas forcement de local, à l’instar du secteur tertiaire.

Interrogé sur le sujet, Hadj Tahar Boulenouar, le porte-parole de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), qui a salué l’initiative, trouve néanmoins que cette décision peut influencer les prix de location, notamment dans les grandes villes. «Un jeune qui arrive à avoir un crédit sans local, pour monter sa propre affaire, est contraint d’en trouver un très rapidement.

Ce qui pourrait influer sur la demande des locaux qui risque de s’accroître, et de là peut naître une spéculation dont les propriétaires n’hésiteront pas à profiter», dit-il. L’autre mesure que le ministre du Commerce a proposée est l’exonération, durant deux ans, des frais de registre du commerce, à commencer par l’inscription.

Ce n’est pas tout ! Le même ministre voudrait que les jeunes qui ont des antécédents judiciaires puissent créer leurs entreprises, à condition que les délits commis ne relèvent pas de la criminelle ou encore de l’économique. Encore une fois, M. Boulenour salue cette mesure, «puisque, dira-t-il, la plupart de ceux qui activent dans le commerce informel ont des casiers, ce qui le fait penser qu’il ne trouveront nulle part de postes stables».

«C’est une initiative qui vise en premier de combattre le commerce parallèle qui nuit sérieusement à l’économie nationale», dit-il, regrettant le fait que la plupart des jeunes se tournent vers le secteur des services et des activités, non productifs. Il a également déploré le fait que le gouvernement n’ait rendu aucun bilan sur les différents dispositifs de création d’emplois.

«On ne sait pas combien d’argent a été accordé aux jeunes, le nombre de ceux-ci, ni encore ceux qui ont pu rembourser… On ne sait pas également comment se fait le suivi. On sait juste que l’Etat ne demande pas suffisamment, voire du tout, de garanties. On a vu, malheureusement, des gens qui ont bénéficié de crédits considérables qu’ils utilisent dans les belles voitures…», regrette-t-il.

source: http://www.algerie360.com

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Vers l’amélioration des délais de crédits

Moins de tracasseries et plus de célérité dans le traitement des dossiers de demandes de crédits à l’investissement.

Telle est la portée de la nouvelle instruction du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, relative aux procédures bancaires, selon les explications avancées hier sur les ondes de la Radio nationale par le délégué général de l’Association des banques et établissements financiers (ABEF), Abderrezak Trabelsi.
«Si l’obstacle essentiel qui se posait pour les particuliers était la paperasse exigée pour l’ouverture d’un compte bancaire, le vrai problème pour les entreprises résidait dans les délais d’octroi de crédits qui seront enfin réduits grâce à cette instruction», s’est ainsi félicité le représentant de la communauté bancaire, repris par l’APS.

En transférant aux banques l’obligation incombant, jusque-là, aux entreprises clientes de faire authentifier elles-mêmes auprès des administrations concernées, les pièces et documents exigés pour l’accès aux financements bancaires, la nouvelle instruction du Premier ministre permet ainsi de réduire sensiblement les délais de crédits, a expliqué le délégué de l’ABEF. Sans avancer une échéance claire pour la généralisation de la mise en œuvre de ces facilitations, Abderrezak Trabelsi a néanmoins indiqué que l’instrumentation d’interconnexion entre les banques et les administrations concernées devra être impérativement mise en place pour standardiser ces nouvelles procédures et éviter, a-t-il dit, «le traitement du cas par cas».

L’interconnexion banques-douanes a déjà commencé il y a trois mois, a précisé en ce sens le délégué de l’ABEF, ajoutant que les banques sont actuellement «en train de mettre en place la solution technique qui permettra une interconnexion au Centre des statistiques des douanes (CNIS)». Par la suite, les banques, soutient-il, devraient être «systématiquement» interconnectées avec l’ensemble des administrations en relation avec leurs clients, dont notamment le CNRC.

Pour le délégué de la communauté bancaire, la démarche ainsi initiée par le Premier ministre permet surtout d’en finir avec «l’enchevêtrement de dispositions réglementaires éparses» et en cela, elle soulage, selon lui, non seulement les demandeurs de crédits mais aussi les institutions bancaires.

A la faveur de ces nouvelles mesures de simplification des procédures bancaires, a-t-il affirmé au demeurant, les banques devraient également être plus à même de contrer les flux de créances non performantes, dont le niveau se situe, selon ses données, à 4% seulement actuellement. «Souvent, a-t-il expliqué à ce sujet, les entreprises n’arrivent pas à payer leurs crédits car la bureaucratie imposée pour leur octroi fait décaler les délais de réalisation des projets, ce qui rend les entreprises insolvables.»
En somme, pour le délégué de la place bancaire locale, l’instruction Sellal serait pour ainsi dire telle une panacée à même de soulager les entreprises des contraintes bureaucratiques d’accès aux crédits et les banques de l’écueil de voir leurs portefeuilles accablés de mauvaises créances.

Reste que pour nombre d’experts et d’opérateurs économiques, le raccourcissement des délais d’octroi des financements bancaires est loin de suffire à améliorer l’investissement, tant les promoteurs de projets  se voient parfois tenus de présenter une montagne de garanties pour bénéficier d’un crédit.

Source: http://www.elwatan.com

Voir Aussi: http://www.elwatan.com/economie/facilitations-bancaires-satisfaits-les-patrons-attendent-l-application-12-12-2012-195573_111.php

 

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