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Exportation : Un programme de formation au profit des opérateurs économiques

Un programme de formation aux métiers de l’exportation, initié par le ministère du Commerce, sera lancé le 2 mars, dans les chambres de Commerce et d’Industrie. Cette formation est destinée à toute entreprise détenant un registre de commerce, activant dans l’exportation ou possédant un potentiel dans ce domaine. Pour expliquer le programme de cette formation, une rencontre a été organisée, hier, à la chambre de Commerce et d’Industrie de l’Oranie (CCIO), à laquelle ont pris part les opérateurs économiques. Animée par un expert en commerce international, M. Aris Ali, cette journée a permis aux présents d’avoir toutes les informations sur ce programme. Tel qu’expliqué par l’expert, il s’agit d’une opération soutenue par le Fonds de soutien à la promotion des exportations (FSPE) à hauteur de 80%. L’opérateur n’aura à payer que les 20% restants.

Les candidats à cette formation peuvent s’inscrire auprès des chambres de Commerce après avoir fourni un dossier composé de la photocopie de la carte nationale, du registre de commerce, d’une attestation de travail et d’une photo. M. Aris explique que si le nombre des candidats est de 15, c’est le formateur qui se déplacera dans la wilaya concernée. Si ce nombre n’est pas atteint, ce sont les candidats qui se déplaceront au niveau des 4 pôles régionaux : Oran, Constantine, Ghardaïa et Alger, retenus pour la mise en œuvre de cette opération. Quant au programme, il comporte 9 modules avec une durée de formation de 12 jours, pour expliquer aux opérateurs économiques l’environnement du commerce international, la législation douanière, les documents à fournir, l’élaboration du contrat, les documents de transport, les conventions qui existent entre l’Algérie et certains pays et aussi les expériences déjà menées dans le domaine de l’exportation.

Source: http://www.lequotidien-oran.com

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Une conférence nationale sur le développement industriel prévue en 2013

Une conférence nationale sur le développement industriel aura lieu avant la fin du premier trimestre de l’année 2013, a-t-on appris de source proche de la Centrale en marge du congrès de l’organisation de l’Unité syndicale africaine. La proposition faite par le SG de l’UGTA a eu l’accord du Premier ministre Abdelmalek Sellal.

La conférence, qui doit inclure toutes les parties concernées par la production nationale, notamment les opérateurs économiques publics et privés, l’administration économique et les partenaires sociaux, est destinée selon notre source, à «mettre en place les éléments nécessaires pour la reconstruction de l’économie nationale». La même source a ajouté par ailleurs, que ladite conférence devrait aboutir à une plate-forme de recommandations pour «développer l’outil national de la production formulée par la Centrale syndicale».

«Il est question de renforcer le partenariat entre la formation professionnelle et l’entreprise, développer le tissu local des PME pour lutter contre l’exode des populations, dépénaliser l’acte de gestion et libérer l’initiative des gestionnaires publics, ainsi que la  restauration du crédit à la consommation orienté vers les produits locaux, la révision du Code des marchés publics, la création d’un observatoire national du commerce et le soutien aux entreprises exportatrices», a-ton indiqué.

Pour rappel au dernier conseil interministériel (CIM), il y a près d’un mois, le gouvernement avait instruit la Banque d’Algérie, l’ABEF et les banques de la place, d’aller «immédiatement» vers des facilitations en termes d’octroi de crédits et de gestion bancaire quotidienne. Pour rappel, le Premier ministre avait déclaré lors de la dernière rencontre tripartite qu’il est impératif que notre pays dispose plus de PME et PMI. «Il n’est plus possible de se contenter d’avoir seulement 70 000 PME en Algérie. Il faut faire plus, surtout au regard du contexte international : beaucoup de pays européens et voisins souffrent énormément et nous offrent des capacités», a t il déclaré le jeudi 22 novembre, à l’ouverture des travaux de la réunion de la tripartite Gouvernement, Patronat et Centrale syndicale, à Alger. Et d’ajouter : «Le moment est bien choisi pour mobiliser l’entreprise, qu’elle soit publique ou privée, sans distinction », a t il ajouté à ce sujet. Le Premier ministre a également fait part de son souhait qu’en 2013, un véritable «pacte de croissance» soit créé tout en rappelant la «détermination du gouvernement à prendre en charge les propositions des organisations patronales en vue de «dynamiser» les entreprises et relancer l’investissement productif».

Sellal dira ne pas faire partie de ceux qui parlent de «l’après pétrole» mais de ceux qui défendent une «croissance avec le pétrole» en développant au mieux les capacités dont dispose le pays.

 

Source: Le Soir d’Algérie

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Effacement des Dettes des PMEs, Mesure Obsolète

Présenté comme une bouffée d’oxygène pour les petites et moyennes entreprises (PME), le rééchelonnement des dettes de ces dernières s’est finalement heurté à des contraintes bureaucratiques. Ce n’est ni plus ni moins qu’une révision du programme de mise à niveau des PME qui est préconisée par le président du Conseil national consultatif de la PME. Le constat est le même depuis plusieurs années : la performance des PME est discutable. Une réalité réaffirmée hier par Zaïm Bensaci, le président du Conseil consultatif des PME, pour qui le programme de mise à niveau des PME doit être revu avec la perspective de rendre les petites entreprises plus attractives.
Critique, il estime que le rééchelonnement des dettes fiscales et bancaires des PME est une décision saluée mais qui est devenue rapidement «obsolète» en raison des barrières bureaucratiques. Résultat : un secteur qu’il dit délaissé et un recours abusif à l’import-import. Zaïm Bensaci dit avoir froid dans le dos lorsqu’il pense aux 50 milliards de dollars d’importations algériennes, notamment les 4 milliards de dollars d’unités industrielles relevant de la sous-traitance au moment où les PME algériennes sont capables de répondre à ces besoins. Pour Zaïm Bensaci, ces importations n’ont fait que produire du chômage. Il fait état de l’existence de 300 PME algériennes activant dans la seule sous-traitance mécanique, alors que les chiffres du ministère de l’Industrie et de la PME parlent de plus de 600 entreprises de sous-traitance activant actuellement sur le marché. Constat tout aussi sévère pour le recours aux services qui coûtent quelque 14 milliards de dollars par an, notamment à cause du recours à des bureaux d’études étrangers qui, dit-il, «se font un argent fou au moment où les bureaux d’études algériens peinent à se placer sur le marché», a-t-il regretté. Optimiste, Bensaci considère que l’objectif tracé par l’Algérie de créer 2 millions de PME à l’horizon 2025, contre 650 000 actuellement, est réalisable à une condition : casser le cercle le l’import- import qui caractérise l’économie nationale.
De sa récente rencontre avec le nouveau ministre de l’Industrie, Bensaci se montre plutôt satisfait saluant le plan d’action du ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement qui prévoit d’atteindre plus d’un million de PME en 2015, 1,34 million de PME en 2020 et 2 millions de PME à l’horizon 2025.

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