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Colloque économique Algérie (Nanterre, France)

«Un partenariat concret et réel, sur des secteurs stratégiques»

« Pour une véritable coopération économique » tel est le thème de la 2ème édition du colloque Algérie, organisée par l’association pour la coopération franco-algérienne (Acfa92) sous le patronage du consulat d’Algérie, tenue lundi à la salle des congrès de l’hôtel de ville de Nanterre.

«La balle est dans le camp de nos amis français » a déclaré, en préambule à son intervention, M. Boualem M’rakach, le président de la confédération algérienne du patronat, pour préciser que les opérateurs économiques de l’Hexagone n’ont aucun prétexte pour venir investir en Algérie. Concernant le 49/51 que ces derniers mettent avant comme une embûche à tout investissement en Algérie, M. M’rakach a souligné que « ce n’est pas pour sanctionner qu’on impose cette « option » Il y a beaucoup d’avantages dans ce 49/51, il faut seulement le découvrir. Et puis, cela existe dans 32 pays du monde. Pour nous, il n’existe pas de sujets tabous, on est prêt à tout mettre sur la table. Il y a, c’est vrai, des difficultés, mais il y a aussi des difficultés supposées. Au niveau des ateliers, les différents opérateurs ici présents ont tout le loisir d’en discuter. M. Gérald Chartier, spécialisé dans l’hôtellerie et la restauration (des investissements ont été réalisés dans ce sens à Constantine) appuiera nettement cette idée. « Si on veut travailler dans un pays, il faut se plier à ses règlements »

Pour Jean-Luc Duhamel, président de la confédération du patronat des petites et moyennes entreprises du 92 « C’est vrai, les opérateurs français ne sont pas habitués à laisser la majorité, d’où des réticences; mais je vous le dis, il ne faut pas s’arrêter à ça. Notre métier, ce n’est pas de dire « c’est impossible », mais de valider des projets concrets, costauds. Je suis tellement optimiste pour ces partenariats que je pars en Algérie très prochainement pour un projet concernant l’eau (des machines de récupération de l’humidité pour la production de l’eau potable) »

Mounir Gaouar, industriel franco-algérien, à qui revient l’initiative de l’organisation de ce colloque, a indiqué pour sa part que «que ce colloque a permis la rencontre des fédérations françaises et du patronat algérien, de recevoir les besoins des PME algériennes et leur proposer des PME françaises, nous avons également présenté des sociétés internationales, notamment belges à la confédération nationale du patronat (algérien) Nous sommes pour la création de joint venture pour le transfert de technologie et de savoir faire, parce que nous sommes contre le fait qu’on considère l’Algérie seulement comme un marché. Cela ne nous intéresse pas. Nous avons également emmené à Alger des délégations internationales, des Allemands et des Polonais. Et pour la prochaine étape, nous emmènerons en Algérie une importante délégation d’entreprises internationales spécialisées dans les secteurs clefs, comme le BTP, les TIC… Nous créerons à cette occasion un institut de la formation professionnelle. Pour moi personnellement, je me suis remis sur le marché algérien dans les domaines de l’agro-alimentaire et le prêt-à-porter, et nous avons le droit d’être optimistes parce que nous possédons tous les atouts pour relancer le partenariat gagnant- gagnant entre les deux pays… »

 

source : http://www.elwatan.com

 

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L’importation des équipements électroménagers et électroniques à haute consommation énergétique interdite à l’avenir

Retour annoncé du crédit à la consommation

Une Aubaine pour les produits locaux

Supprimé en 2009 dans le cadre de la loi de finances complémentaire, officiellement pour protéger les ménages contre les risques de surendettement, le crédit à la consommation devrait être reconduit sous certaines conditions. Il ne serait plus un moyen d’encourager les importations de véhicules, mais plutôt pour booster la production locale.

Certains secteurs-clés comme «l’électroménager, l’ameublement, la literie, la céramique, etc.» sont, selon Zaïm Bensaci, président du conseil national de promotion de la PME, les plus à même d’être touchés par cette décision dont on ignore encore quand elle sera définitivement prise. Le gouvernement, qui étudie cette possibilité en concertation avec le patronat et la centrale syndicale, compte ainsi redonner vie à l’entreprise nationale en alimentant son carnet de commandes et relancer, par la consommation, une croissance économique jusque-là tirée par la dépense publique.

Une démarche louable mais qui pose néanmoins des interrogations quant à la capacité de l’offre locale à répondre en quantité et en qualité à la demande nationale. D’ailleurs, le secrétaire général de l’UGTA, Sidi Saïd, a précisé le mois dernier qu’en l’absence d’une production à 100% nationale, les produits assemblés en Algérie seraient éligibles à ce dispositif.
M. Bensaci, reconnaît que les entreprises nationales «n’ont pas toutes les quantités voulues ni les qualités nécessaires. Mais, il reste positif d’œuvrer à favoriser le produit national, car il est nécessaire d’arrêter l’ouverture tous azimuts pour les produits de consommation importés».

En définitive, c’est une décision «symbolique» et de «principe qui remet en cause les produits importés».
Mais, au-delà de son aspect symbolique, qu’en est-il de sa faisabilité ? Le produit algérien a, très rarement, les faveurs des consommateurs. Surclassé par la concurrence européenne et même arabe, et aujourd’hui étouffé par l’omniprésence des produits chinois, le produit local reste victime d’une mauvaise réputation en termes de qualité, de diversité et de disponibilité.

Quid du produit local ?

Reda Hamiani, président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), invité dans une émission de radio jeudi dernier, l’admet clairement. Le produit local ne soutient pas la comparaison avec le produit importé «ni en qualité ni en diversité», a-t-il déclaré. Ce déclin résulte de la conjugaison de plusieurs facteurs, notamment «l’absence d’innovation, de formation et de compétition» auxquelles s’ajoute «un modèle de consommation qui, profitant de l’ouverture, a opté pour des standards et des exigences de type international». Le «décalage» s’est donc creusé au fil du temps, mettant l’entreprise nationale devant un défi immense.

Pourtant, les entreprises nationales ne pèchent pas toutes par la qualité ou la fiabilité, mais même quand leur produit peut tenir tête à la concurrence étrangère, l’absence d’une «culture de marketing et de publicité» se fait sentir, selon M.Bensaci. Une gestion «primaire au niveau de la commercialisation et de la production empêche, selon lui, le produit local de sortir la tête de l’eau.»

Car, relancer le crédit à la consommation pour les produits locaux serait, de l’avis de certains acteurs de l’économie nationale, loin de régler à lui seul le problème de la production nationale. Selon M. Bensaci, il faut aussi «décourager l’accès au produit importé». Mais comme l’Algérie est signataire d’accords internationaux, elle ne peut pas «mettre en place des taxes douanières ou des mesures de contingentement». En revanche, ce qu’elle peut faire, c’est «d’imposer des normes aux produits étrangers, durcir les conditions de transfert des devises, etc».

Le poids de l’importation

Pour Reda Hamiani, il s’agit de rendre la prise de risque liée à l’investissement «plus attractive que l’importation», car actuellement il y a «trop d’attractivité liée à l’acte d’importer et trop de difficultés liées à l’acte d’investissement». Il n’est pas question de «diaboliser l’importation pour autant, car elle aura de toute manière sa place en Algérie. Simplement, se souvenir que c’est une sortie de devises pour une économie basée sur une rente pétrolière qui ne se renouvelle pas, et surtout qu’elle ne donne pas de travail et ne crée pas de la richesse».

A titre d’exemple, le secteur électroménager, pourtant l’un des plus à même de répondre aux besoins locaux, fait face depuis quelques années à une hausse considérable des importations. L’importation de réfrigérateurs et congélateurs a fait un bond de près de 30% entre 2010 et 2011. Idem pour le secteur de l’ameublement où la production nationale, meilleure que les produits asiatiques importés, selon les professionnels du secteur, voit sa part de marché rétrécir. Les importations dans ce secteur ont augmenté de près de 15% durant ces deux dernières années.

Entre l’encouragement de la consommation locale et la limitation des importations, le salut du produit national passe par une troisième voie. Le président du FCE affirme la nécessité qu’il y ait au niveau des entreprises elles-mêmes «une démarche qualité capable de remonter la gamme qui était jusque-là produite pour qu’elle puisse supporter la comparaison».
Pour ce faire, les entreprises ont besoin, selon M. Hamiani, d’une politique de formation professionnelle et de partenariats avec des étrangers «pour conduire la recherche de qualité». Une démarche impérative qui déterminera si «dans les cinq prochaines années», le produit local sera en mesure de répondre aux besoins d’un consommateur algérien de plus en plus exigeant.

 

source: http://www.elwatan.com

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WEST Expo : le rendez-vous économique de l’Oranie

La capitale de l’Ouest, Oran, s’apprête à accueillir un nouveau rendez-vous économique majeur dédié au partenariat et à l’investissement.

Il s’agit du Carrefour économique de l’Ouest, West Expo, qui se tiendra du 26 au 30 mars 2013 au Centre des conventions d’Oran (CCO). A l’initiative de la société Axed Event, West Expo se veut un rendez-vous incontournable pour tous les acteurs économiques nationaux et étrangers. A travers ce Salon, c’est toute la région de l’Ouest qui sera sous les feux de la rampe. Une région en pleine expansion, riche en atouts et avec d’importantes potentialités économiques.

Le Wesr Expo regroupera l’ensemble des secteurs d’activité (agroalimentaire, IT/télécommunications, multimédia, services, cosmétique, mobilier, électroménager, artisanat, tourisme, loisir et bien-être, hôtellerie, urbanisme, industrie, énergie…) et sera ouvert au grand public. Des matinées thématiques dédiées aux professionnels issus des différents secteurs économiques seront par ailleurs prévues. Le Forum des chefs d’entreprises (FCE) partenaire du West Expo organisera une journée d’étude en marge du Salon, sous le thème «Oranie, nouveau dynamisme, nouvelles perspectives». West Expo coïncide avec la célébration du 50e anniversaire de l’indépendance dont les festivités s’étaleront sur une année jusqu’au 5 juillet 2013.

Composée de 7 wilayas, la région ouest compte 166 632 entités économiques, dont plus de 89% se trouvent dans le secteur tertiaire et 9,9% dans l’industrie, d’après le premier recensement économique de l’Algérie effectué par l’ONS. La wilaya d’Oran compte 52 852
entités économiques suivie des wilayas de Tlemcen et Mascara avec respectivement 30 086 et 20 975 entités économiques.

 

Source: http://www.elwatan.com

 

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Une conférence nationale sur le développement industriel prévue en 2013

Une conférence nationale sur le développement industriel aura lieu avant la fin du premier trimestre de l’année 2013, a-t-on appris de source proche de la Centrale en marge du congrès de l’organisation de l’Unité syndicale africaine. La proposition faite par le SG de l’UGTA a eu l’accord du Premier ministre Abdelmalek Sellal.

La conférence, qui doit inclure toutes les parties concernées par la production nationale, notamment les opérateurs économiques publics et privés, l’administration économique et les partenaires sociaux, est destinée selon notre source, à «mettre en place les éléments nécessaires pour la reconstruction de l’économie nationale». La même source a ajouté par ailleurs, que ladite conférence devrait aboutir à une plate-forme de recommandations pour «développer l’outil national de la production formulée par la Centrale syndicale».

«Il est question de renforcer le partenariat entre la formation professionnelle et l’entreprise, développer le tissu local des PME pour lutter contre l’exode des populations, dépénaliser l’acte de gestion et libérer l’initiative des gestionnaires publics, ainsi que la  restauration du crédit à la consommation orienté vers les produits locaux, la révision du Code des marchés publics, la création d’un observatoire national du commerce et le soutien aux entreprises exportatrices», a-ton indiqué.

Pour rappel au dernier conseil interministériel (CIM), il y a près d’un mois, le gouvernement avait instruit la Banque d’Algérie, l’ABEF et les banques de la place, d’aller «immédiatement» vers des facilitations en termes d’octroi de crédits et de gestion bancaire quotidienne. Pour rappel, le Premier ministre avait déclaré lors de la dernière rencontre tripartite qu’il est impératif que notre pays dispose plus de PME et PMI. «Il n’est plus possible de se contenter d’avoir seulement 70 000 PME en Algérie. Il faut faire plus, surtout au regard du contexte international : beaucoup de pays européens et voisins souffrent énormément et nous offrent des capacités», a t il déclaré le jeudi 22 novembre, à l’ouverture des travaux de la réunion de la tripartite Gouvernement, Patronat et Centrale syndicale, à Alger. Et d’ajouter : «Le moment est bien choisi pour mobiliser l’entreprise, qu’elle soit publique ou privée, sans distinction », a t il ajouté à ce sujet. Le Premier ministre a également fait part de son souhait qu’en 2013, un véritable «pacte de croissance» soit créé tout en rappelant la «détermination du gouvernement à prendre en charge les propositions des organisations patronales en vue de «dynamiser» les entreprises et relancer l’investissement productif».

Sellal dira ne pas faire partie de ceux qui parlent de «l’après pétrole» mais de ceux qui défendent une «croissance avec le pétrole» en développant au mieux les capacités dont dispose le pays.

 

Source: Le Soir d’Algérie

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L’Agence Nationale de Développement de l’Investissement

 

L’ANDI a pour principale mission le développement et le suivi des investissements nationaux et étrangers. Elle vise à faciliter l’accomplissement des formalités administratives relatives au lancement des projets de création d’entreprise grâce à un guichet unique décentralisé, au niveau de chaque wilaya et regroupant les représentants locaux de l’agence et les organismes et administrations concernés par l’investissement.
L’ANDI est également habilitée à octroyer les exonérations fiscales et parafiscales prévues par l’ordonnance 01-03 du 20 août 2001.

Les autres missions de l’ANDI sont :

  • La définition des actions visant à mettre en valeur les avantages comparatifs et concurrentiels de l’économie algérienne ;
  • La proposition au gouvernement de toutes mesures légales et économiques utiles pour améliorer l’investissement et réduire les formalités d’engagement des projets ;
  • La promotion et l’administration des divers mécanismes d’incitations à l’investissement.
  • La gestion et le développement du réseau des guichets uniques régionaux chargés de faciliter pour les entreprises l’accès aux programmes d’incitation en fournissant une gamme de services de soutien en un lieu unique, par exemple pour les impôts, les douanes, les procédures de création et d’inscription d’entreprises au registre du commerce.
  • La promotion de l’Algérie comme destination pour les investissements directs étrangers à travers l’organisation de séminaires et de réunions, la gestion de bases de données de projets et de fournisseurs, la production de matériels de promotion.

voir: http://www.andi.dz

 

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hamid fassouli

la SGP Indjab signe un accord de création de sociétés mixtes

La Société de gestion des participations (SGP) Indjab a signé, hier à Alger, un protocole d’accord de création de sociétés mixtes algéro-espagnoles avec deux sociétés espagnoles, à savoir Ortiz et Assagnia.
Selon Hafid Fassouli, président du directoire de la SGP Indjab, «cet accord s’inscrit dans le cadre de la réalisation du principal objectif, qui est celui d’améliorer les conditions de réalisation de logements». Ce partenariat se traduira par un «transfert de technologies et de savoir-faire», par la formation du personnel algérien et par la qualité de réalisation des logements, affirme encore M. Fassouli.

Plus globalement, elles sont quatorze entreprises espagnoles à avoir exprimé officiellement leur intention de signer des accords de partenariat avec des entreprises de construction algériennes, «selon le dispositif algérien imposant la règle des 51/49%», a précisé le président d’Indjab. Pour l’heure, ce sont les deux premières sociétés qui ont entamé la procédure d’officialisation, en attendant que les autres suivent l’exemple «après qu’elles aient terminé l’étude de tous les aspects techniques». M. Fassouli ne manquera pas de rappeler que la SGP Indjab a déjà signé un accord pour la création de sociétés mixtes avec deux entreprises portugaises, suite au protocole d’entente paraphé par le secrétaire d’Etat portugais et le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Abdelmadjid Tebboune, portant sur l’installation en Algérie de sociétés portugaises dans le domaine de la construction de logements et le transfert de leur savoir-faire à travers des entreprises mixtes.

«Actuellement, nous sommes en train de concrétiser le même projet avec des entreprises américaines et un procès-verbal sera signé incessamment pour la réalisation de logements avec une ou deux sociétés américaines», a souligné encore M. Fassouli. Et de rappeler que le nombre de logements à réaliser retenu est de 50 000 pour chaque partenaire. Quant à la forme de partenariat, le responsable d’Indjab a précisé que «les société mixtes auront un capital numéraire avec un apport en nature à la charge du partenaire qui devra ramener avec lui une usine de construction pour l’installer en Algérie».

 

Source : El Watan

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Les Maltais s’intéressent à l’Algérie

Les entreprises maltaises sont fortement intéressées par les investissements en Algérie. Le partenariat dans le domaine de l’industrie et de celui des services semble le créneau le plus «attrayant».

Organisé par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci), le forum d’affaires algéro-maltais, tenu hier à Alger, a réuni des hommes d’affaires maltais et des opérateurs économiques algériens. A la recherche d’opportunités de partenariat et de création d’entités dans notre pays, la délégation maltaise mène ainsi une visite de «prospection» dans les secteurs de l’industrie pharmaceutique, du bâtiment et travaux publics, des transports, des technologies de l’information et de la communication, et des énergies renouvelables.
Pour la responsable de Malta Entreprise, Meli Philomena, cette visite permettra d’explorer le monde des affaires en Algérie et les possibilités de partenariat à long terme. «L’importance est de développer des relations économiques et commerciales entre les deux pays», dit-elle, avant de rappeler que Malte constitue un pont entre l’Europe, l’Afrique du Nord et l’Algérie.
Selon elle, il existe d’importantes opportunités économiques en Algérie, notamment dans les secteurs du tourisme, de l’agroalimentaire et des services. De son côté, le représentant du ministère de l’Industrie, Aït-Ramdhan, a souligné l’intérêt de ce forum. Il estime qu’avec Malte, les opérateurs économiques nationaux pourront développer des projets dans les secteurs des services, de l’industrie pharmaceutique, les énergies renouvelables et l’industrie. Il rappellera ainsi qu’annuellement, l’Algérie importe 50 milliards de dollars de biens et services. Le représentant du ministère de l’Industrie a invité les entreprises maltaises à participer au plan quinquennal 2010-2014 et à souscrire avec des entreprises algériennes, notamment dans le secteur du bâtiment.

Source: Le Soir d’Algérie

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Le FCE propose une révision de la TAP

Le débat sur la fiscalité des collectivités locales vient, une fois encore, d’être mise au-devant de la scène par le patronat.

Au cours d’un atelier organisé par le Forum des chefs d’entreprises (FCE) autour des équilibres budgétaires et de la fiscalité des entreprises, le président de Humilis Finance, M. Kerrar, a posé la problématique de l’inadéquation du mode de calcul de la taxe sur l’activité professionnelle (TAP).
Cette taxe, qui constitue la principale source de revenus pour les collectivités locales, ferait, selon le membre du FCE, obstacle à la transition des activités informelles vers le secteur formel, notamment dans le domaine de la distribution.

Il précise, à ce titre, que la TAP pose le problème du mode de calcul de la taxe, étant proportionnelle au chiffre d’affaires de l’entreprise, sans prendre en considération le secteur d’activité et la rentabilité de l’entreprise. Cela pose un double problème, selon M. Kerrar, qui indique qu’une entreprise risque, à cause de cette taxe sur le chiffre d’affaires, de passer de bénéficiaire à déficitaire, en plus du fait que la TAP alimente, dans la distribution, une forme d’inflation. Il propose ainsi, en tant que représentant du FCE, l’abrogation de la TAP dans sa forme actuelle. Il rappelle dans ce sens que la TAP était calculée, jusqu’à un passé récent, sur la base de la valeur locative des immobilisations corporelles. Une taxe qui, d’ailleurs, a été remplacée par une simple contribution calculée sur une base foncière. Il pense alors que la fiscalité foncière serait intéressante pour garantir les revenus fiscaux des collectivités locales.

L’objectif étant, bien entendu, de faciliter la migration des activités informelles vers le formel, et ce, dans l’objectif d’élargir l’assiette fiscale. Un élargissement qui passe aussi par la promotion de l’investissement et la facilitation de la création d’entreprises. L’enjeu est à ce titre vital, selon les représentant du FCE.

80% des ressources du FRR consommées

Ainsi, M. Kerrar a démontré, chiffres à l’appui, l’insignifiance des revenus de la fiscalité ordinaire au regard des dépenses budgétaires. De ce fait, les dépenses de fonctionnement sont, à elles seules, 2,4 fois plus élevées que les recettes de la fiscalité ordinaire, ce qui aggrave un peu plus la dépendance du budget de l’Etat des revenus pétroliers. A ce titre, le président de Humilis Finance a rappelé que le prix du baril susceptible de garantir l’équilibre du budget 2012 est de 143 dollars, tandis que ce prix d’équilibre est estimé à 107 dollars.

D’ailleurs, le conseiller auprès du FCE, Mouloud Hedir, abonde dans le même sens, affirmant qu’en raison de la dépendance du budget de l’Etat des revenus pétroliers, les perspectives pourraient être inquiétantes, notamment en raison du creusement des déficits budgétaires.
S’il est vrai que le prix de référence fiscal du baril est déconnecté actuellement des prix réels sur le marché du Sahara Blend, M. Hedir rappelle que les revenus pétroliers non budgétisés sont reversés au Fonds de régulation des recettes (FRR). Il précise ainsi que depuis 2000, 49% de la fiscalité pétrolière ont été reversés au FRR. Un organe qui, au départ, a été créé pour préserver les revenus mais qui, aujourd’hui, sert à couvrir les déficit du Trésor. Il ajoute qu’entre 2000 et 2011, 80% des ressources du FRR ont déjà été consommées, dont 68% pour la seule couverture du déficit du budget.

Une fiscalité adaptée aux transactions en bourse :

Le président d’Humilis Finance a indiqué au cours d’un atelier du FCE à Alger que l’un des défis qui se présente actuellement à l’économie nationale et celui de la canalisation de l’épargne vers l’investissement. Ce qui passe selon, dans un contexte où l’offre bancaire demeure insuffisante, par le développement du marché financier donc de la bourse.

Il propose dans ce sens des pistes susceptibles d’encourager l’investissement en bourse, notamment initier une réflexion autour de la défiscalisation de l’épargne pour les retraites, ou encore des exonérations sur l’IBS au prorata du capital introduit en Bourse. Il pense d’ailleurs que les incitations fiscales introduites dans le cadre de la loi de finances 2009 sont insuffisantes dans la mesure qu’elles ne sont limitées qu’à 5 années, donc expirant à la fin 2013.

Il cible aussi les exonérations sur les droits d’enregistrement des transactions en bourse arrêtés à 2,5% pour les actions et 5% pour les obligations, lesquelles devraient être, selon lui, permanentes.

Il estime aussi que l’instauration en 2009 d’un droit d’enregistrement de 50% sur la cession d’actifs touchés par une opération de réévaluation en franchise d’impôts, décidée en 2007, bloque quelque peu les nouvelles introductions en Bourse. Ce à quoi le directeur de la législation fiscale au ministère des Finances a répondu en affirmant que l’intention du département était d’éviter que les actifs réévalués n’induisent une rente.

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Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes

En Algérie, l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej) est l’organisme chargé de la gestion d’un fonds de crédit pour la création d’entreprises. Elle participe au service public de l’emploi.

Le service public de l’emploi en Algérie

En application des textes de l’Organisation internationale du travail (OIT)1, un Service public de l’emploi est instauré en Algérie par le décret n° 62-99 du 29 novembre 1962. Il est confié à l’Office national de la main-d’œuvre (ONAMO)2. Le dispositif sera ensuite remanié ou complété par des textes réglementaires ou législatifs à plusieurs reprises, notamment en 1963 (instauration d’un monopole sur les flux migratoires), 1971 (organisation de l’ONAMO). En 1990, un changement de dénomination de l’ONAMO est décidé et l’Agence nationale de l’emploi (Anem) voit le jour. D’autres établissements viennent participer au service public de l’emploi : la Caisse nationale d’assurance-chômage (CNAC) en 1994 ; en 1996, l’appui aux jeunes voulant créer leur entreprise est confié à l’Ansej.

Missions

L’Ansej est chargée de la mise en œuvre d’un dispositif de soutien à la création d’activité pour les personnes âgées de moins de 40 ans. Elle gère un fonds de crédit, accordant des prêts à taux d’intérêt nul (prêts à taux 0), complémentaires de prêts bancaires. Des commissions composées de représentants des banques et des institutions accordent les prêts après examen des dossiers des promoteurs3. Un fonds de garantie bancaire complète les instruments de financements. Les conseillers de l’Ansej assurent un suivi aux promoteurs ayant obtenu un prêt

 

Voir :

http://www.ansej.org.dz/

http://algeria.smetoolkit.org/algeria/fr/content/fr/2012/Agence-Nationale-de-Soutien-%C3%A0-l-Emploi-des-Jeunes-ANSEJ

 

 

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Application du Programme de Mise à Niveau

700 millions de dinars accordés à 101 PME

700 millions de dinars ont été octroyés en tant qu’aides financières à 101 petites et moyennes entreprises. Il s’agira, ainsi, de la mise en oeuvre du programme de modernisation et de mise à niveau des PME. 20 000 entreprises seront concernées par le programme de mise à niveau à l’horizon 2014. Chérif Rahmani, ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, a procédé, hier, au lancement du programme, affirmant que c’est une étape importante pour l’entreprise financière en vue d’améliorer sa compétitivité.
«Les PME ont un niveau qui ne leur permet pas actuellement d’atteindre un nouveau statut. Nous sommes dans une posture d’action actuellement pour que l’Etat facilite et améliore les procédures au sein de l’entreprise pour qu’elle se lance dans une nouvelle dynamique», a déclaré Chérif Rahmani, assurant qu’il s’agit ainsi de développer «le made in Algeria progressivement pour aller vers l’Algérie industrielle et technologique». Les 101 bénéficiaires de décision d’octroi d’aides financières mobilisant un montant de 700 millions de dinars sont répartis comme suit : 40 très petites entreprises, 43 petites entreprises et 18 moyennes entreprises. Les présents assureront, par ailleurs, que le programme national de modernisation des PME permettra de disposer d’un développement économique durable à travers ses trois phases d’intervention. Les responsables du secteur assureront aussi l’appropriation de ces actions de mise à niveau accompagnées par un transfert de savoir-faire technologique et managérial, qui permettra la création d’emplois durables à travers l’insertion des PME dans l’économie nationale. Il est, par ailleurs, à noter que le programme national de mise a niveau des PME est structuré sur les axes du management et de la stratégie, le développement de la ressource humaine, la production et les nouvelles technologies, la commercialisation et les marchés ainsi que l’innovation et la créativité. Il s’agira ainsi, selon les experts, de «redynamiser d’une part le partenariat public privé, permettant la sous-traitance et d’autre part, l’élaboration des études de branches et de filières d’activités et de positionnement stratégique des secteurs industriels avec une attention particulière sur les filières prioritaires». Par ailleurs, 618 PME ont déjà reçu leurs décisions d’octroi des aides financières. Les 101 nouvelles PME bénéficiaires viennent ainsi s’ajouter aux 618 PME ayant pris part au programme de mise à niveau depuis son lancement en janvier 2011. Les présents expliqueront plus loin que les financements ne sont pas remis directement aux entreprises, mais aux bureaux d’études chargés de mener les actions de mise à niveau comme les opérations de diagnostic.

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