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Les opportunités de financement manquent…

Développement de l’investissement productif : Les opportunités de financement manquent, selon l’ABEF

Les opportunités de financement de l’investissement productif manquent, selon l’Association des banques et établissements financiers (ABEF).
Certes, les banques disposent d’importantes liquidités. De même, les banques sont soucieuses d’une bonne rentabilité et de la sécurisation des ressources collectées et qui appartiennent aux déposants, relève Abderrazak Trabelsi. Or, le problème est qu’«il n’y a pas suffisamment d’opportunités de financement de l’investissement productif, par rapport aux capacités bancaires », observe le délégué général de l’ABEF. Et cela même si les crédits à l’économie ont crû de 13% en moyenne, durant les trois dernières années, avec un secteur privé qui accapare 73% de crédits accordés par les banques publiques. Néanmoins, un secteur privé fort, dominant et effectivement productif qui fait encore défaut, observe M. Trabelsi qui rappelle que les entreprises de ce secteur sont à plus de 95% de très petites entreprises (TPE). D’où la nécessité, laisse-t-il entendre, d’œuvrer à consolider le secteur privé et améliorer l’intermédiation financière au profit des TPE en développant d’autres instruments de financement, tels le leasing et le capital-investissement. Comme il s’agit d’améliorer la qualité des dossiers de demandes de crédits bancaires. En ce sens, l’ABEF estime opportun de développer le métier d’analystes financiers certifiés, en vue d’une meilleure évaluation des dossiers d’investissements et des opportunités de placement financiers, au-delà des business- plans à forte teneur comptable.

 

Source: http://www.lesoirdalgerie.com

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Société mixte Sidérurgique à Bellara

Huit accords et mémorandums de coopération ont été signés, hier, à Alger, entre l’Algérie et le Qatar, à l’occasion de la visite de l’émir Cheikh Hamed Ben Khalifa Al Thani. Le plus important de ces accords signés, celui portant sur la création d’une société mixte pour la réalisation d’un complexe sidérurgique à Bellara, dans la wilaya de Jijel.
Sofiane Aït Iflis – Alger (Le Soir) – En dépit de son investissement diplomatique souvent en contradiction avec les efforts algériens, notamment par rapport aux crises dans le monde arabe où l’émirat apparaît comme le tisonnier des révolutions qui y ont cours, le Qatar sait se montrer bon entrepreneur en affaires. L’enveloppe de 286 milliards de dollars allouée au plan quinquennal de développement (2010-2014) ne l’a pas laissé indifférent. Aussi prétend-il à une coopération multisectorielle avec l’Algérie : l’énergie, les mines, le transport maritime, les finances et même l’agriculture. Mais c’est dans l’industrie qu’il met le paquet, avec ce projet de complexe sidérurgique d’une capacité de production estimée à 5 millions de tonnes. Cette société mixte algéro-qatarie devra, selon les études prévisionnelles, réduire de 20% les importations algériennes en matière d’acier. L’Algérie dépense 10 milliards de dollars par an en approvisionnement en ce matériau, soit près de 20% du total des importations. L’accord portant création de la société mixte a été signé, côté algérien, par le président-directeur général de Sider, Hasnaoui Chihoub, et le directeur du Fonds national d’investissement, Haddad Hocine, et côté qatari, par le président du conseil d’administration de Qatar Steel International, Ali Ben Hassan Al-Merikhi. L’Algérie et le Qatar sont liés, faut-il le rappeler, par un accord sur la suppression de la double imposition et l’évasion fiscale en matière d’impôt sur le revenu. Cet accord, signé par le Qatar en juillet 2008, a été paraphé par l’Algérie en novembre 2010. L’émir du Qatar est arrivé en matinée à Alger pour une visite d’une seule journée. Outre les accords signés, l’émir du Qatar a eu un entretien en tête-à-tête avec le président Bouteflika.

 

source: http://www.lesoirdalgerie.com

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Croissance dans l’industrie publique en 2012

La production industrielle du secteur public national a enregistré durant les neuf premiers mois 2012, une croissance de 1,2% par rapport à la même période en 2011, confirmant ainsi la reprise entamée dès 2011 avec une augmentation modérée de 0,4%, indique-t-on auprès de l’Office national des statistique (ONS).

L’indice des industries  hors hydrocarbures, quant à lui, a atteint 4,6%, alors que les industries manufacturières persistent dans leur baisse avec -1,7%, précisent les derniers chiffres de l’Office. Cette croissance de l’indice général de la production industrielle du secteur public (1,2%) à été tirée essentiellement par les «bonnes» performances enregistrées par le secteur de l’énergie, qui demeure un secteur de performance avec un taux de croissance de 11,7% contre 8,2% durant l’année 2011, note l’ONS. Grâce à l’aide publique et une réorganisation des professionnels, le secteur des cuirs et chaussures a enregistré aussi une bonne performance (12,4%) durant cette période de référence, après avoir connu une baisse de 9,4% en 2011, due notamment à une concurrence déloyale et aux importations massives.

Cette amélioration est le fruit notamment d’une amélioration de production de la branche des «biens intermédiaires en cuir» avec une hausse de 22,8%. D’autres secteurs ont également participé à cette amélioration de la production industrielle en générale, il s’agit de celui des industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques (ISMMEE) avec également une hausse de 7,3%, avec un pic de 19% au 3ème trimestre 2012. Cette tendance est le résultat des performances enregistrées par la plupart des branches relevant du secteur, notamment la sidérurgie avec 63,4%, la construction de véhicules industriels (28,6%), le mobilier métallique (15,5%) et les biens métalliques (14,5%), ainsi que les biens d’équipement métalliques (3,8%).

Les flops 

L’Office relève toutefois que d’autres secteurs industriels ont connu des baisses durant les neuf premiers mois 2012, les plus touchés étant ceux des bois liège et papier (-17,9%), des industries du textile (-11,4%), les hydrocarbures (-6%) et des mines et carrières (-5,7%). Le secteur des industries agroalimentaires, après une «bonne performance» enregistrée l’année écoulée (21%), a commencé à reculer à partir du début de l’année pour atteindre 4,8% durant les neuf premiers mois de 2012.

Les industries des matériaux de construction ont également connu une baisse de production de 4,8% durant la même période. A l’exception de l’industrie du verre qui a grimpé de 14%, toutes autres les branches du secteur ont reculé. Il s’agit notamment des filières de fabrication des matériaux de construction et produits rouges (-16,3%), de la fabrication des produits de cimenterie (-6,2%) et de fabrication des liants hydrauliques (-3,9%). Afin de remédier à cette situation, le plan d’action du gouvernement, insiste sur la nécessité de promouvoir le secteur industriel qui restera toujours le moteur de l’économie nationale et le vecteur de son expansion, à travers le développement des capacités industrielles, la promotion de l’investissement et le partenariat ainsi que le soutien aux PME. A cet effet, la nouvelle démarche du gouvernement renoue avec une politique volontariste de développement industriel, afin de ‘’sortir d’une situation sous optimale conférant un statut rentier à notre économie’’, note le plan d’action gouvernementale, adopté par le Parlement.

 

Source: http://www.lefinancier-dz.com

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Filières mécanique et pharmacie : Relance de la formation

31 établissements de formation professionnelle prendront en charge 19 000 demandes en formation et qualification dans les métiers de l’industrie.

Promouvoir la formation dans les métiers de l’industrie, c’est le principal objectif de la convention de partenariat paraphée, hier à Alger, par les ministres de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement et de la Formation et de l’Enseignement professionnels. La cérémonie s’est déroulée au siège du ministère de l’Industrie en présence de Cherif Rahmani et Mohamed Mebarki. «La convention s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des politiques de relance de l’industrie par la croissance, la compétitivité et la requalification des ressources humaines», a estimé Cherif Rahmani.

Dans une première phase, le programme, qui sera en vigueur à partir de février 2013, concernera les filières de la mécanique et de la pharmacie, puis sera étendu progressivement à d’autres filières (agroalimentaire, sidérurgie, métallurgie, électronique et manufacturière). Pour chaque filière, les actions de formation et de qualification feront l’objet de conventions spécifiques entre les établissements de formation professionnelle et les entreprises bénéficiaires. Pas moins de 31 établissements de formation professionnelle sont identifiés pour prendre en charge les besoins, environ 19 000 demandes, en formation et qualification dans les métiers de l’industrie exprimés par les entreprises, d’après le ministre de l’Industrie.

Evoquant le projet d’implantation d’une usine du constructeur Renault à Oran, M. Rahmani a souligné que le centre de formation de Oued Tlélat a été retenu pour la formation de jeunes dans la filière automobile. Selon lui, les programmes de formation seront adaptés aux besoins des activités industrielles des régions. Il citera, à titre d’exemple, la transformation de bois à Aïn Turk (Oran), la sidérurgie à Annaba, la mécanique à Constantine et l’électricité et l’électronique à Sidi Bel Abbès. De son côté, M. Mebarki a reconnu qu’outre la corruption et la bureaucratie, le manque de qualification de la main-d’œuvre constitue un «frein» au développement de l’économie algérienne. C’est pourquoi a-t-il insisté sur la nécessité d’«adapter la formation dispensée avec les besoins des entreprises».

A en croire le ministre, la convention qui s’étalera sur une période de trois années renouvelables facilitera l’employabilité et l’insertion des jeunes dans le monde du travail.

 

Source: http://www.elwatan.com

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Filière lait : De nouveaux projets de développement en 2013

De nouveaux projets relatifs au développement de la filière lait seront lancés en Algérie en 2013, a indiqué hier le ministère de l’Agriculture à l’issue d’une réunion du comité national de pilotage du projet algéro-français de développement de cette filière. Outre la modernisation des exploitations réservées à la production laitière, l’année 2013 connaîtra le lancement des luzernières au niveau de chaque site de production, selon la même source. Cette rencontre qui s’est tenue au siège du ministère de l’Agriculture et du développement rural a permis d’évaluer la progression de ce projet qui s’est traduite par la création et la mise en fonctionnement de plusieurs groupes d’appui aux éleveurs laitiers (GAPEL), précise un communiqué du ministère de l’agriculture. Formés et soutenus par des experts de la production laitière, les 12 conseillers qui constituent ces GAPEL sont chargés d’accompagner le développement de la production laitière des éleveurs localisés dans les wilayas retenues pour ce projet, à savoir Blida, Relizane et Souk Ahras. Ces structures d’encadrement, qui apportent leur soutien technique permanent aux éleveurs, bénéficient de l’assistance de la Cellule d’appui technique et méthodologique (CATM) et du soutien permanent de l’Institut technique des élevages (ITELV), avec le Centre national d’insémination artificielle et de l’amélioration génétique (CNIAAG), l’Institut technique des grandes cultures (ITGC), l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL), le Comité interprofessionnel du lait (CIL), et les chambres de l’agriculture. Les membres du comité de pilotage de ce projet ont noté «avec satisfaction l’engouement des éleveurs et leur adhésion massive à cette initiative qui vise, à terme, à doubler leur production laitière». Pour rappel, ce projet qui intervient à la faveur de la signature en février 2011 d’un protocole d’accord entre l’ITELV et l’association française Bretagne international, ambitionne d’accompagner le développement de la production laitière en Algérie, en mettant l’accent sur l’amélioration, la conduite du troupeau, l’hygiène et la qualité du lait. Ce projet algéro-français sur le développement de la filière lait s’inscrit dans le cadre de la politique du renouveau agricole et rural, dont l’objectif est de mettre en place une filière laitière intégrée et rassemblant les différents acteurs intervenant soit en amont ou en aval de cette filière (producteurs, collecteurs, transformateurs, structures techniques, office interprofessionnel et fournisseurs des intrants), améliorer la production et la productivité, réduire, à terme, les importations de poudre de lait ainsi que la création de nouveau emplois.

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Une conférence nationale sur le développement industriel prévue en 2013

Une conférence nationale sur le développement industriel aura lieu avant la fin du premier trimestre de l’année 2013, a-t-on appris de source proche de la Centrale en marge du congrès de l’organisation de l’Unité syndicale africaine. La proposition faite par le SG de l’UGTA a eu l’accord du Premier ministre Abdelmalek Sellal.

La conférence, qui doit inclure toutes les parties concernées par la production nationale, notamment les opérateurs économiques publics et privés, l’administration économique et les partenaires sociaux, est destinée selon notre source, à «mettre en place les éléments nécessaires pour la reconstruction de l’économie nationale». La même source a ajouté par ailleurs, que ladite conférence devrait aboutir à une plate-forme de recommandations pour «développer l’outil national de la production formulée par la Centrale syndicale».

«Il est question de renforcer le partenariat entre la formation professionnelle et l’entreprise, développer le tissu local des PME pour lutter contre l’exode des populations, dépénaliser l’acte de gestion et libérer l’initiative des gestionnaires publics, ainsi que la  restauration du crédit à la consommation orienté vers les produits locaux, la révision du Code des marchés publics, la création d’un observatoire national du commerce et le soutien aux entreprises exportatrices», a-ton indiqué.

Pour rappel au dernier conseil interministériel (CIM), il y a près d’un mois, le gouvernement avait instruit la Banque d’Algérie, l’ABEF et les banques de la place, d’aller «immédiatement» vers des facilitations en termes d’octroi de crédits et de gestion bancaire quotidienne. Pour rappel, le Premier ministre avait déclaré lors de la dernière rencontre tripartite qu’il est impératif que notre pays dispose plus de PME et PMI. «Il n’est plus possible de se contenter d’avoir seulement 70 000 PME en Algérie. Il faut faire plus, surtout au regard du contexte international : beaucoup de pays européens et voisins souffrent énormément et nous offrent des capacités», a t il déclaré le jeudi 22 novembre, à l’ouverture des travaux de la réunion de la tripartite Gouvernement, Patronat et Centrale syndicale, à Alger. Et d’ajouter : «Le moment est bien choisi pour mobiliser l’entreprise, qu’elle soit publique ou privée, sans distinction », a t il ajouté à ce sujet. Le Premier ministre a également fait part de son souhait qu’en 2013, un véritable «pacte de croissance» soit créé tout en rappelant la «détermination du gouvernement à prendre en charge les propositions des organisations patronales en vue de «dynamiser» les entreprises et relancer l’investissement productif».

Sellal dira ne pas faire partie de ceux qui parlent de «l’après pétrole» mais de ceux qui défendent une «croissance avec le pétrole» en développant au mieux les capacités dont dispose le pays.

 

Source: Le Soir d’Algérie

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L’Agence Nationale de Développement de l’Investissement

 

L’ANDI a pour principale mission le développement et le suivi des investissements nationaux et étrangers. Elle vise à faciliter l’accomplissement des formalités administratives relatives au lancement des projets de création d’entreprise grâce à un guichet unique décentralisé, au niveau de chaque wilaya et regroupant les représentants locaux de l’agence et les organismes et administrations concernés par l’investissement.
L’ANDI est également habilitée à octroyer les exonérations fiscales et parafiscales prévues par l’ordonnance 01-03 du 20 août 2001.

Les autres missions de l’ANDI sont :

  • La définition des actions visant à mettre en valeur les avantages comparatifs et concurrentiels de l’économie algérienne ;
  • La proposition au gouvernement de toutes mesures légales et économiques utiles pour améliorer l’investissement et réduire les formalités d’engagement des projets ;
  • La promotion et l’administration des divers mécanismes d’incitations à l’investissement.
  • La gestion et le développement du réseau des guichets uniques régionaux chargés de faciliter pour les entreprises l’accès aux programmes d’incitation en fournissant une gamme de services de soutien en un lieu unique, par exemple pour les impôts, les douanes, les procédures de création et d’inscription d’entreprises au registre du commerce.
  • La promotion de l’Algérie comme destination pour les investissements directs étrangers à travers l’organisation de séminaires et de réunions, la gestion de bases de données de projets et de fournisseurs, la production de matériels de promotion.

voir: http://www.andi.dz

 

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