chômage

Caisse Nationale d’Assurance Chômage

la Caisse nationale d’assurance-chômage est l’organisme en charge de l’indemnisation des salariés ayant perdu leur emploi pour raison économique ; elle gère un fonds de crédit pour la création d’entreprises. Elle participe au service public de l’emploi.

Le service public de l’emploi en Algérie

En application des textes de l’Organisation internationale du travail (OIT), un Service public de l’emploi est instauré en Algérie par le décret n° 62-99 du 29 novembre 1962. Il est confié à l’Office national de la main-d’œuvre (ONAMO). Le dispositif sera ensuite remanié ou complété par des textes réglementaires ou législatifs à plusieurs reprises, notamment en 1963 (instauration d’un monopole sur les flux migratoires), 1971 (organisation de l’ONAMO).
En 1990, un changement de dénomination de l’ONAMO est décidé et l’Agence nationale de l’emploi (Anem) voit le jour. D’autres établissements viennent participer au service public de l’emploi : la CNAC en 1994 ; en 1996, l’appui aux jeunes voulant créer leur entreprise est confié à l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ).

Missions

La CNAC a trois missions :

  • L’indemnisation du chômage des salariés qui perdent leur emploi pour raisons économiques ;
  • La mise en place de mesure actives d’aide à la recherche d’emploi ou à la reconversion ;
  • Le financement de la création d’activités par des demandeurs d’emploi.

voir: http://www.cnac.dz/

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Les pays arabes veulent créer une banque de données économiques

 

Les défis futurs qui attendent les pays arabes face au fléau du chômage, qui touche nombre d’entre eux, passent résolument par la création de petites et moyennes entreprises (PME), outil de développement industriel et seul moyen de richesse durable, et que les Etats en question investissent dans le développement des énergies renouvelables, dans la nanotechnologie et dans le développement des industries dites vertes (telles que l’énergie solaire et autres industries non polluantes…).

C’est en ces termes que s’est exprimé, Mohamed Benyoucef, DG de l’Organisation arabe pour le développement industriel et pour la normalisation (AIDMO), hier à Alger, lors de la rencontre consacrée au développement de l’information industrielle organisée par le ministère de l’Industrie et de la PME. Selon l’intervenant qui cite les chiffres dont dispose son organisation, «ils sont entre 30 et 35% parmi les jeunes qualifiés pour un emploi qui se trouvent au chômage, fléau qui touche près de 18% de la population active dans le monde arabe». Des chiffres qui laissent perplexe surtout que les pays arabes disposent de grandes potentialités de tous points de vue pour faire un bond dans le développement de leur industrie hors pétrole. Sous le thème «L’information industrielle: moyen pour la réalisation de la concurrence industrielle », cette rencontre a pour objectif que les industries dans les pays puissent disposer de banque de données touchant à toutes informations pouvant renseigner sur les potentialités d’investissement dans différents secteurs d’activité industrielle. Pour l’heure, affirme un expert, les échanges économiques entre les pays arabes sont encore insignifiants ou du moins faibles même s’agissant du commerce.

Quant aux investissements dans l’industrie, les résultats sont encore plus faibles que le sont pour le négoce. Dans l’état actuel des choses, il devient nécessaire pour les pays arabes d’aller vers une intégration de leur économie. De là s’impose la création d’un seul système de statistiques globales pour les pays arabes touchant à tous les aspects économiques et industriels.

L’expérience algérienne est citée comme exemple, le pays ayant enrichi son système de statistiques par un recensement économique en 2011 qui a permis de disposer d’informations précises sur les entreprises économiques. L’Algérie s’est aussi dotée d’une banque sur l’information économique par secteur, a-t-on indiqué du côté du ministère de l’Industrie. Le même département affirme que l’Algérie devra porter, à l’échéance 2014, le nombre de PME à 40 par 1.000 habitants. Actuellement, le ratio est de 20/1000. 1 million 700.000 PME sont recensées actuellement. La norme universelle se situe entre 50 et 60 PME/1000 habitants.

 

Source: Le Quotidien d’Oran

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