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Plus de 5 milliards de DA pour la garantie des crédits au profit des PME

 Le montant des garanties destinées pour la couverture des crédits bancaires octroyés aux petites et moyennes entreprises (PME), par le Fonds de garantie des crédits bancaires (FGAR),à l’échelle nationale, s’élève à plus de 5 milliards de dinars, a indiqué, mercredi à Djelfa, le directeur général du FGAR.

‘‘Ce montant déboursé, depuis la création du FGAR a profité à plus de 800 projets dont les investissements ont dépassé, au total , 17 milliards de dinars’‘, a précisé Hamidi Abdelhalim , en marge d’une journée de sensibilisation sur ‘‘la bourse du partenariat’‘ , organisée par l’Agence nationale du développement des investissements (ANDI).

Les petites et moyennes entreprises (PME), bénéficiaires de la garantie des crédits d’investissement relèvent de plusieurs créneaux, dont 60 pour cent activent dans le domaine de l’agroalimentaire, suivi par les secteurs des travaux publics et du transport.

‘‘Cette garantie, dont la valeur varie entre 10 et 80% du montant des crédits bancaires contractés, avec un plafonnement à 50 millions de Da , vise à changer le comportement des banques commerciales recourant à l’usage des hypothèques pour garantir les crédits qu’elles octroient’‘, a expliqué ce responsable.

Depuis sa mise en exploitation en 2004, le FGAR a procédé, dans le cadre de son rapprochement de ses prestations, à l’ouverture, en mars 2011, de directions régionales à Oran et Annaba, alors qu’une structure similaire a été implantée, récemment, à Ouargla, a relevé le responsable de ce Fonds.

Durant cette rencontre à laquelle ont pris part des opérateurs économiques, des financiers et autres partenaires de l’acte d’investissement, l’accent a été mis sur l’importance de ‘‘la bourse du partenariat‘‘, qui permet de mettre en place une base de données par l’Agence nationale du développement de l’investissement, contenant toutes les offres de partenariat pouvant émaner aussi bien d’investisseurs nationaux que de partenaires étrangers.

Selon l’ANDI, il a été enregistré, depuis le lancement de cette opération en 2011, de 143 projets, dont 13 investissements étrangers, en quête de partenaires algériens.

 

Source: http://www.aps.dz

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Journées d’information sur la bourse de partenariat

L’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI) organise lundi et mercredi des journées d’information sur la vulgarisation de la bourse de Partenariat au niveau des guichets uniques décentralisés des wilayas de Médéa et de Djelfa, apprend-on lundi auprès de l’ANDI.

Ces journées qui regrouperont des acteurs économiques, des institutions, administrations et organismes locaux en charge de l’investissement, visent à sensibilisation les opérateurs économiques sur cet outil de promotion mis en place par l’ANDI.

L’objectif de cette démarche est d’inciter les opérateurs de ces wilayas à l’adhésion à cette bourse, pour conclure des projets de partenariat gagnant- gagnant avec des partenaires étrangers, précise la même source.

Ces rencontres qui seront organisées à travers le territoire national, devraient aboutir au terme du processus mis en place, à la réalisation de projets dans des secteurs d’activité prioritaires, permettant l’acquisition de transfert technologique et de savoir-faire et une diversification de la production nationale dans des filières innovantes et substitutives à l’importation.

L’ANDI rappelle que la bourse de partenariat a été lancée en 2010 dans le cadre de la mise en oeuvre des dispositions de la loi de Finances pour 2009 relatives aux nouvelles règles de partenariat entre opérateurs nationaux et étrangers.

Selon l’ANDI, cet instrument à pour but d’identifier des opportunités d’investissement et de développer des synergies entre les différents acteurs économiques des secteurs publics et privés et des investisseurs étrangers, de faciliter la mise en relation entre porteurs de projets nationaux et étrangers et d’offrir aux dirigeants des entreprises nationales, des possibilités pour élargir leurs métiers de base en perspective de leur développement.

 

Source: http://www.aps.dz

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Compartiment Boursier Dédié aux PME Opérationnel dès 2013

Atteindre une capitalisation d’au moins 10% du PIB

La création du compartiment boursier dédié aux petites et moyennes entreprises (PME), dont le règlement a été publié le 15 juillet dernier au Journal officiel, devrait permettre au marché d’atteindre une taille critique en termes d’activité. C’est du moins les voeux de baptême de Samir Deghaïchia, secrétaire général de la Commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse  (Cosob), rencontré dans les locaux de cette instance de contrôle boursier. «Parmi les objectifs visés à travers la création du compartiment boursier dédié aux PME, celui d’atteindre une taille critique du marché financier. Nous comptons atteindre une capitalisation d’au moins 10% du PIB sur cinq ans», nous explique l’intérimaire de Nouredine Smail à la tête de la Cosob. Il est à comprendre que parallèlement au compartiment principal réservé aux grandes entreprises, le compartiment PME est considéré plutôt comme un potentiel de gains en termes de capitalisation.

Celle-ci reste actuellement extrêmement limitée par rapport aux normes internationales. La grande majorité des activités (98% environ) sont concentrées sur le marché de la dette et concernent essentiellement des obligations de société pour les entreprises publiques. La capitalisation boursière s’établit actuellement à 14,8 milliards de dinars (152 millions d’euros). Outre la volonté de dynamiser le marché de capitaux en s’appuyant sur le second pilier qui vient d’être érigé, le compartiment des PME, en l’occurrence le compartiment principal, devrait se voir renforcé sous peu par une nouvelle introduction. NCA Rouiba vient de déposer officiellement son dossier pour l’obtention du visa de la Cosob. Cette introduction devrait rehausser, à coup sûr, le niveau de capitalisation.

Faut-il rappeler dans le même ordre d’idées que depuis l’entrée en Bourse de Alliance Assurances en novembre 2010, la capitalisation boursière a progressé de 62%, passant de 7,7 milliards de dinars (77,64 millions d’euros) à 12,5 milliards de dinars (126 millions d’euros) début janvier 2012. L’arrivée de NCA Rouiba sur le marché ne fera donc qu’accroître davantage le niveau de capitalisation, en attendant la maturation des autres projets d’introduction en Bourse, dont ceux de l’opérateur de téléphonie mobile Nedjma, de Maghreb Leasing, de Condor, de Général Emballage, etc.

NCA ROUIBA BIENTÔT EN BOURSE

 

 

 

 

Le compartiment PME viendrait ensuite remplir le panier des entreprises cotées en Bourse pour peu que le projet de la Cosob soit commercialisable auprès des patrons des petites et moyennes entreprises, souvent conditionnés par des règles de gestion propres aux entreprises familiales. Pour intéresser cette gamme de patrons et autres, pénalisés par une trésorerie peu confortable, le règlement de la Cosob encadrant l’introduction des PME en Bourse a prévu une panoplie de facilitations à cet effet. La PME doit jouir d’un statut de société par actions et doit désigner, pour une période de cinq ans, un conseiller accompagnateur, dénommé promoteur en Bourse chargé de l’assister et de son suivi en Bourse. Les conditions de bénéfices et de capital minimum ne sont pas exigées pour la société qui demande l’admission sur le marché PME.

Autre condition : la société doit procéder à une ouverture de son capital social à un niveau minimal de 10% au plus tard le jour de l’introduction. Les titres de capital de la société diffusés dans le public doivent être répartis auprès d’un nombre minimal de 50 actionnaires ou trois investisseurs institutionnels, au plus tard le jour de l’introduction. En somme, des conditions d’admission beaucoup plus souples que celles applicables aux grandes entreprises. Mieux encore, il a été prévu de créer un fonds de soutien pour la prise en charge des frais de cette introduction. Ces mesures suffiront elles pour voir enfin les entreprises et les investisseurs se bousculer au portillon de la Bourse d’Alger ? Il faudra attendre 2013, date de l’ouverture du compartiment PME, pour voir l’évolution de la tendance.

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