banque

La Caisse de Garantie du Crédit d’Investissement

La caisse de garantie du crédit d’investissement est une institution publique mise en place pour soutenir la création et le développement de la PME en lui facilitant l’accès au crédit.

La CGCI-Pme a pour vocation de couvrir les risques attachés aux crédits d’investissement consentis aux Pme. Elle couvre les risques d’insolvabilité, encourus par les banques, sur les crédits consentis aux Pme et complète les autres dispositifs d’aide au financement bancaire de la Pme constitués par le FGAR et le Fonds de Caution mutuelle. La limite de la garantie est plafonnée à 250 Millions de DA pour un montant maximum du crédit de 350 millions de DA. La garantie n’est offerte qu’après analyse du projet par la CGCI. La garantie définitive ne peut être octroyée qu’après la notification de l’accord de financement au promoteur par la Banque.

 

voir : http://www.cgci.dz

 

Lire plus

Financer des biens d’équipements : La solution du crédit-bail

Qu’est-ce qu’un crédit-bail ?

Plus connu sous l’appellation de « leasing », le crédit-bail désigne l’opération financière qui consiste, pour une société de leasing, à louer des biens d’équipement, de l’outillage, une voiture automobile ou des biens immobiliers à un « locataire ».
En d’autres termes, le crédit-bail est un contrat de location qui comporte une option ouverte d’achat (d’une valeur résiduelle allant de 1 à 6% du prix d’origine). Cette forme de contrat ouvre la voie à trois issues possibles, au terme du contrat de location :
– Le locataire décide d’acheter les biens loués
– Le locataire renouvelle le contrat de location
– Le locataire restitue le bien loué à l’entreprise de crédit-bail
Particularités de ce contrat de location spécial :
– Le locataire peut devenir (moyennant le paiement du prix préalablement déterminé + les intérêts et les frais divers) propriétaire du ou des biens objet du contrat
– Le contrat de crédit-bail constitue un engagement définitif et délimité dans le temps

Entreprises et projets concernés

Légalement parlant, toutes les entreprises, peu importe leur forme juridique ou la nature de leur activité ont le droit de contracter un crédit-bail, si l’entreprise de leasing sollicitée approuve leur demande.

Lire plus

160 milliards de dettes rééchelonnés et 26 milliards d’agios effacés

Près de 1 400 petites et moyennes entreprises (PME) et de très petites entreprises (TPE) ont bénéficié du rééchelonnement de leurs dettes, a indiqué, hier, lors de son passage à la Chaîne III de la Radio algérienne, Abderezak Trabelsi, délégué général de l’Association des banques et établissements financiers (ABEF).
Lyas Hallas – Alger (Le Soir) – M. Trabelsi, qui parle d’une «situation provisoire» et non pas d’un «bilan définitif», a estimé le montant des dettes rééchelonnées à 160 milliards de dinars (1,6 milliard d’euros environ) et les agios effacés à 26 milliards de dinars (260 millions d’euros environ). Et de préciser : «Il s’agit pour l’ensemble de crédits à l’investissement», qualifiant ces montants d’«extrêmement importants». Selon lui, les banques se sont basées dans le choix des dossiers éligibles à ce rééchelonnement, décidé à l’issue de la tripartite de mai 2011 et entériné par la loi de finances complémentaire 2011, sur le principe que «les entreprises jugées capable de rebondir, de créer de la richesse et de payer leurs dettes en bénéficient.» Les entreprises n’ayant «aucune chance de rebondir» à cause d’un outil de production «obsolète» ou dont le management «ne rassure pas sur leur avenir» ont été ainsi exclues. Ce faisant, M. Trabelsi a souligné que le volume des «crédits non performants » a commencé à devenir «significatif». «Le recouvrement est une préoccupation des banques et même si les crédits non performants n’ont pas atteint une limite d’alerte qui pourrait mettre le système en péril, ce n’est quand même pas quelque chose de très négligeable», a-t-il déclaré. Et s’il n’a pas donné un chiffre quantifiant les pertes, le délégué de l’Association des banquiers a avancé que les banques algériennes, globalement, «présentent des taux de rentabilité des plus élevés au monde». Il s’est néanmoins réjoui dans ce contexte de la prudence manifestée par les banques, que certains jugent «excessive», vu les surliquidités y dormant : «Je suis heureux de le constater et je trouve qu’il est normal qu’elles soient prudentes, surtout dans ce contexte de turbulence internationale. » A la question de savoir si c’est l’affaire Khalifa qui a poussé les banques à la prudence, M. Trabelsi était catégorique : «Absolument pas ! Certes, cette affaire a créé un traumatisme qui a duré quelques années. Je ne veux pas la négliger non plus. Mais tout mettre sur de telles séquelles serait totalement erroné en termes d’analyse. » Il a établi, par ailleurs, que ce n’est pas la «contrainte financière» qui bloque l’investissement productif en Algérie : «Pour que les banques financent des projets, il faut qu’il y ait une demande. Les opérateurs économiques algériens sont enclins à importer plutôt qu’à investir. C’est vrai que l’effet d’aubaine créé par l’aisance financière du pays ces dernières années peut justifier cet engouement pour les opérations de commerce extérieur. Ce n’est pas aussi pour leur jeter la pierre. Mais je crois que c’est la gestion du processus d’investissement dans sa globalité qui pose problème et les opérateurs économiques trouvent plus de difficultés pour monter des projets d’investissement que dans le négoce ou l’importation. Sinon, un dossier bien ficelé est traité dans un délai très court et le promoteur aura une réponse dans pas plus d’un mois.»

source: Le Soir d’Algérie

voir aussi: http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5174415

Lire plus

Les 11 Recommandations du FCE

De par le retard qu’accuse l’Algérie en termes d’implantation des banques et de développement des services bancaires, le FCE appelle à «stimuler le développement du réseau bancaire national». Au terme de la rencontre qu’il a organisée, lundi dernier à Alger, sur l’entreprise algérienne et sa relation avec le système financier et bancaire national, le Forum des  chefs d’entreprises (FCE) a rendu public un document de 11 recommandations qui devraient permettre d’améliorer le marché bancaire et financier national et, partant, l’environnement dans lequel l’entreprise algérienne évolue. Le FCE propose, à cet effet, d’oeuvrer pour «une implication plus grande du secteur privé national» en encourageant «l’ouverture du secteur bancaire à l’initiative du secteur privé national », et «l’entrée en Bourse des banques publiques actuelles».

Pour le financement de la PME,  le FCE suggère la création «d’institutions spécialisées» à même de compléter l’offre de financement disponible sur le marché. S’agissant de la Bourse d’Alger, le FCE appelle à «initier un flux d’émissions permettant d’atteindre la taille critique de capitalisation boursière», et ce, en lançant un plan de «privatisation par la Bourse de toutes les entreprises publiques éligibles immédiatement ou à terme», et «en exprimant le souhait de voir les banques et établissements financiers ouvrir leur capital en Bourse», notamment en levant les obstacles réglementaires à la cotation en Bourse des établissements financiers et en  encourageant les banques et filiales de banques étrangères à ouvrir leur capital à l’épargne algérienne. Le FCE souhaite, à ce propos, la levée «des contraintes qui bloquent ou retardent l’introduction en Bourse ou les émissions obligataires », tout en garantissant aux entreprises qui se préparent à l’introduction en Bourse «la confidentialité nécessaire dans ce genre d’opération». L’association patronale recommande également la mise en place «des incitatifs fiscaux et économiques vertueux et justes encourageant le développement de nos marchés financiers» et de permettre le développement «du capital investissement et de fonds d’investissement de capital- risque de droit algérien». De par le retard qu’accuse l’Algérie en termes d’implantation des banques et de développement des services bancaires, le FCE appelle à «stimuler le développement du réseau bancaire national» en procédant notamment, à la levée de «la contrainte de l’autorisation formelle préalable instaurée par la Banque d’Algérie à la mise en service de toute nouvelle agence» et remplacer cette autorisation par «un contrôle a posteriori ».

DÉPÉNALISER L’ACTE DE GESTION
Au chapitre pénal, le FCE estime qu’«en pénalisant la faute de gestion, toute forme d’initiative ou de prise de risque ne sera que limitée». Il y a lieu, selon lui, de dépénaliser l’acte de gestion en encourageant le retour «aux fondamentaux de la gouvernance l’entreprise, à savoir la pleine responsabilisation des organes sociaux des entreprises (assemblée générale, conseil d’administration, direction générale) sur l’ensemble des éléments de sa gestion économique et financière». Tout en proposant la mise en place d’un
instrument de marché «pour la couverture du risque de change dans les opérations de commerce extérieur, à l’importation ou à l’exportation», le Forum appelle enfin à la création d’une «association nationale des usagers de banque, au premier rang desquels les chefs d’entreprise, pour mieux organiser et professionnaliser le dialogue entre l’entreprise et la banque».

 

Source: El Watan

Lire plus

Effacement des Dettes des PMEs, Mesure Obsolète

Présenté comme une bouffée d’oxygène pour les petites et moyennes entreprises (PME), le rééchelonnement des dettes de ces dernières s’est finalement heurté à des contraintes bureaucratiques. Ce n’est ni plus ni moins qu’une révision du programme de mise à niveau des PME qui est préconisée par le président du Conseil national consultatif de la PME. Le constat est le même depuis plusieurs années : la performance des PME est discutable. Une réalité réaffirmée hier par Zaïm Bensaci, le président du Conseil consultatif des PME, pour qui le programme de mise à niveau des PME doit être revu avec la perspective de rendre les petites entreprises plus attractives.
Critique, il estime que le rééchelonnement des dettes fiscales et bancaires des PME est une décision saluée mais qui est devenue rapidement «obsolète» en raison des barrières bureaucratiques. Résultat : un secteur qu’il dit délaissé et un recours abusif à l’import-import. Zaïm Bensaci dit avoir froid dans le dos lorsqu’il pense aux 50 milliards de dollars d’importations algériennes, notamment les 4 milliards de dollars d’unités industrielles relevant de la sous-traitance au moment où les PME algériennes sont capables de répondre à ces besoins. Pour Zaïm Bensaci, ces importations n’ont fait que produire du chômage. Il fait état de l’existence de 300 PME algériennes activant dans la seule sous-traitance mécanique, alors que les chiffres du ministère de l’Industrie et de la PME parlent de plus de 600 entreprises de sous-traitance activant actuellement sur le marché. Constat tout aussi sévère pour le recours aux services qui coûtent quelque 14 milliards de dollars par an, notamment à cause du recours à des bureaux d’études étrangers qui, dit-il, «se font un argent fou au moment où les bureaux d’études algériens peinent à se placer sur le marché», a-t-il regretté. Optimiste, Bensaci considère que l’objectif tracé par l’Algérie de créer 2 millions de PME à l’horizon 2025, contre 650 000 actuellement, est réalisable à une condition : casser le cercle le l’import- import qui caractérise l’économie nationale.
De sa récente rencontre avec le nouveau ministre de l’Industrie, Bensaci se montre plutôt satisfait saluant le plan d’action du ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement qui prévoit d’atteindre plus d’un million de PME en 2015, 1,34 million de PME en 2020 et 2 millions de PME à l’horizon 2025.

Lire plus