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Algériens aux Etats-Unis veulent investir en Algérie

Des hommes d’affaires algériens établis aux Etats-Unis ont exprimé leur «forte» volonté de créer des entreprises industrielles et d’investissement dans les activités productives en Algérie, notamment dans les technologies de pointe et les énergies renouvelables.

Des hommes d’affaires algériens établis aux Etats-Unis ont exprimé leur «forte» volonté de créer des entreprises industrielles et d’investissement dans les activités productives en Algérie, notamment dans les technologies de pointe et les énergies renouvelables. Vingt (20) opérateurs économiques sont venus en Algérie pour examiner les moyens de transfert de leur expérience acquise aux Etats-Unis à travers la création d’entreprises et le renforcement de la production industrielle dans plusieurs domaines, a précisé Kamel Ounedjla, représentant de la délégation d’hommes d’affaires, après avoir été reçu par le ministre de l’Industrie, de la Petite et Moyenne Entreprises et de la Promotion de l’investissement, M. Chérif Rahmani. La rencontre a permis d’aborder les facilitations à même d’accélérer les investissements des hommes d’affaires en Algérie. «Nous menons actuellement des discussions avec le ministère de l’Industrie en vue d’obtenir des facilitations», a dit le représentant de la délégation. «Nous avons les moyens et la volonté de travailler ici mais nous rencontrons  certaines entraves. C’est pourquoi nous voulons travailler avec les responsables  du secteur à l’aplanissement de ces difficultés», a-t-il ajouté. Sans préciser la nature des difficultés rencontrées par les entreprises de la délégation, M. Ounedjla a indiqué que «les entretiens avec le ministre  de l’Industrie et les cadres du ministère avancent très bien». «Pour l’heure, tous les voyants sont au vert», a-t-il dit. Le représentant de la délégation d’hommes d’affaires algériens établis aux Etats-Unis a affirmé que les entrepreneurs l’accompagnant étaient en mesure de mener les mêmes activités qu’aux Etats-Unis et avec la même qualité  en vue de couvrir le marché local et exporter vers l’étranger. «Nous ambitionnons de faire de l’Algérie une base d’exportation de produits de qualité supérieure vers l’étranger. L’intérêt que nous accordons à la qualité dans la production renforcera notre compétitivité sur les marchés internationaux», a déclaré M. Ounedjla. La plupart des entreprises présentes dans la délégation sont implantées dans la Silicon Valley, un des plus importants pôles technologiques dans le monde. Ces entreprises activent dans des domaines tels que les énergies renouvelables et les industries à base de silicium. «Mon entreprise exporte vers la Chine et vers plusieurs autres pays d’Asie. Pourquoi ne pas le faire à partir de l’Algérie si les conditions s’y prêtent ?», a conclu M. Ounedjla, dont l’entreprise spécialisée dans l’énergie solaire emploie plus de 2 500 travailleurs.

 

source: http://www.elmoudjahid.com

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L’importation des équipements électroménagers et électroniques à haute consommation énergétique interdite à l’avenir

Retour annoncé du crédit à la consommation

Une Aubaine pour les produits locaux

Supprimé en 2009 dans le cadre de la loi de finances complémentaire, officiellement pour protéger les ménages contre les risques de surendettement, le crédit à la consommation devrait être reconduit sous certaines conditions. Il ne serait plus un moyen d’encourager les importations de véhicules, mais plutôt pour booster la production locale.

Certains secteurs-clés comme «l’électroménager, l’ameublement, la literie, la céramique, etc.» sont, selon Zaïm Bensaci, président du conseil national de promotion de la PME, les plus à même d’être touchés par cette décision dont on ignore encore quand elle sera définitivement prise. Le gouvernement, qui étudie cette possibilité en concertation avec le patronat et la centrale syndicale, compte ainsi redonner vie à l’entreprise nationale en alimentant son carnet de commandes et relancer, par la consommation, une croissance économique jusque-là tirée par la dépense publique.

Une démarche louable mais qui pose néanmoins des interrogations quant à la capacité de l’offre locale à répondre en quantité et en qualité à la demande nationale. D’ailleurs, le secrétaire général de l’UGTA, Sidi Saïd, a précisé le mois dernier qu’en l’absence d’une production à 100% nationale, les produits assemblés en Algérie seraient éligibles à ce dispositif.
M. Bensaci, reconnaît que les entreprises nationales «n’ont pas toutes les quantités voulues ni les qualités nécessaires. Mais, il reste positif d’œuvrer à favoriser le produit national, car il est nécessaire d’arrêter l’ouverture tous azimuts pour les produits de consommation importés».

En définitive, c’est une décision «symbolique» et de «principe qui remet en cause les produits importés».
Mais, au-delà de son aspect symbolique, qu’en est-il de sa faisabilité ? Le produit algérien a, très rarement, les faveurs des consommateurs. Surclassé par la concurrence européenne et même arabe, et aujourd’hui étouffé par l’omniprésence des produits chinois, le produit local reste victime d’une mauvaise réputation en termes de qualité, de diversité et de disponibilité.

Quid du produit local ?

Reda Hamiani, président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), invité dans une émission de radio jeudi dernier, l’admet clairement. Le produit local ne soutient pas la comparaison avec le produit importé «ni en qualité ni en diversité», a-t-il déclaré. Ce déclin résulte de la conjugaison de plusieurs facteurs, notamment «l’absence d’innovation, de formation et de compétition» auxquelles s’ajoute «un modèle de consommation qui, profitant de l’ouverture, a opté pour des standards et des exigences de type international». Le «décalage» s’est donc creusé au fil du temps, mettant l’entreprise nationale devant un défi immense.

Pourtant, les entreprises nationales ne pèchent pas toutes par la qualité ou la fiabilité, mais même quand leur produit peut tenir tête à la concurrence étrangère, l’absence d’une «culture de marketing et de publicité» se fait sentir, selon M.Bensaci. Une gestion «primaire au niveau de la commercialisation et de la production empêche, selon lui, le produit local de sortir la tête de l’eau.»

Car, relancer le crédit à la consommation pour les produits locaux serait, de l’avis de certains acteurs de l’économie nationale, loin de régler à lui seul le problème de la production nationale. Selon M. Bensaci, il faut aussi «décourager l’accès au produit importé». Mais comme l’Algérie est signataire d’accords internationaux, elle ne peut pas «mettre en place des taxes douanières ou des mesures de contingentement». En revanche, ce qu’elle peut faire, c’est «d’imposer des normes aux produits étrangers, durcir les conditions de transfert des devises, etc».

Le poids de l’importation

Pour Reda Hamiani, il s’agit de rendre la prise de risque liée à l’investissement «plus attractive que l’importation», car actuellement il y a «trop d’attractivité liée à l’acte d’importer et trop de difficultés liées à l’acte d’investissement». Il n’est pas question de «diaboliser l’importation pour autant, car elle aura de toute manière sa place en Algérie. Simplement, se souvenir que c’est une sortie de devises pour une économie basée sur une rente pétrolière qui ne se renouvelle pas, et surtout qu’elle ne donne pas de travail et ne crée pas de la richesse».

A titre d’exemple, le secteur électroménager, pourtant l’un des plus à même de répondre aux besoins locaux, fait face depuis quelques années à une hausse considérable des importations. L’importation de réfrigérateurs et congélateurs a fait un bond de près de 30% entre 2010 et 2011. Idem pour le secteur de l’ameublement où la production nationale, meilleure que les produits asiatiques importés, selon les professionnels du secteur, voit sa part de marché rétrécir. Les importations dans ce secteur ont augmenté de près de 15% durant ces deux dernières années.

Entre l’encouragement de la consommation locale et la limitation des importations, le salut du produit national passe par une troisième voie. Le président du FCE affirme la nécessité qu’il y ait au niveau des entreprises elles-mêmes «une démarche qualité capable de remonter la gamme qui était jusque-là produite pour qu’elle puisse supporter la comparaison».
Pour ce faire, les entreprises ont besoin, selon M. Hamiani, d’une politique de formation professionnelle et de partenariats avec des étrangers «pour conduire la recherche de qualité». Une démarche impérative qui déterminera si «dans les cinq prochaines années», le produit local sera en mesure de répondre aux besoins d’un consommateur algérien de plus en plus exigeant.

 

source: http://www.elwatan.com

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Application du Programme de Mise à Niveau

700 millions de dinars accordés à 101 PME

700 millions de dinars ont été octroyés en tant qu’aides financières à 101 petites et moyennes entreprises. Il s’agira, ainsi, de la mise en oeuvre du programme de modernisation et de mise à niveau des PME. 20 000 entreprises seront concernées par le programme de mise à niveau à l’horizon 2014. Chérif Rahmani, ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, a procédé, hier, au lancement du programme, affirmant que c’est une étape importante pour l’entreprise financière en vue d’améliorer sa compétitivité.
«Les PME ont un niveau qui ne leur permet pas actuellement d’atteindre un nouveau statut. Nous sommes dans une posture d’action actuellement pour que l’Etat facilite et améliore les procédures au sein de l’entreprise pour qu’elle se lance dans une nouvelle dynamique», a déclaré Chérif Rahmani, assurant qu’il s’agit ainsi de développer «le made in Algeria progressivement pour aller vers l’Algérie industrielle et technologique». Les 101 bénéficiaires de décision d’octroi d’aides financières mobilisant un montant de 700 millions de dinars sont répartis comme suit : 40 très petites entreprises, 43 petites entreprises et 18 moyennes entreprises. Les présents assureront, par ailleurs, que le programme national de modernisation des PME permettra de disposer d’un développement économique durable à travers ses trois phases d’intervention. Les responsables du secteur assureront aussi l’appropriation de ces actions de mise à niveau accompagnées par un transfert de savoir-faire technologique et managérial, qui permettra la création d’emplois durables à travers l’insertion des PME dans l’économie nationale. Il est, par ailleurs, à noter que le programme national de mise a niveau des PME est structuré sur les axes du management et de la stratégie, le développement de la ressource humaine, la production et les nouvelles technologies, la commercialisation et les marchés ainsi que l’innovation et la créativité. Il s’agira ainsi, selon les experts, de «redynamiser d’une part le partenariat public privé, permettant la sous-traitance et d’autre part, l’élaboration des études de branches et de filières d’activités et de positionnement stratégique des secteurs industriels avec une attention particulière sur les filières prioritaires». Par ailleurs, 618 PME ont déjà reçu leurs décisions d’octroi des aides financières. Les 101 nouvelles PME bénéficiaires viennent ainsi s’ajouter aux 618 PME ayant pris part au programme de mise à niveau depuis son lancement en janvier 2011. Les présents expliqueront plus loin que les financements ne sont pas remis directement aux entreprises, mais aux bureaux d’études chargés de mener les actions de mise à niveau comme les opérations de diagnostic.

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Centre national du registre de commerce

Conditions d’inscription au registre du commerce :

Conditions liées à l’activité commerciale 

    Sur ce point, il y a lieu de faire une distinction entre les activités réglementées et celles qui ne le sont pas.
  • Les activités non réglementées sont ouvertes à tous les postulants pouvant réunir les conditions générales liées à la qualité de commerçant.
  • En ce qui concerne les activités réglementées, leur exercice reste soumis à une autorisation préalable délivrée par les administrations compétentes habilitées à cet effet.
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