Algérie

Algérie-Espagne: signature accords de coopération

L’Algérie et l’Espagne ont signé jeudi plusieurs  accords de coopération et mémorandums d’entente concernant de nombreux domaines  et secteurs, en présence du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika  et le président du gouvernement espagnol, M. Mariano Rajoy, en visite officielle en Algérie.

La cérémonie de signature de ces accords a eu lieu au siège de la présidence de la République. Il s’agit d’un protocole d’accord sur la coopération industrielle et la promotion du partenariat, de trois mémorandums d’entente dans les domaines de la coopération énergétique, la facilitation d’attribution de visas et de coopération culturelle, ainsi qu’un accord administratif relatif à la coopération dans les domaines scientifique, technologique et de la protection civile.

Les deux pays ont procédé, par la même occasion, à la signature de plusieurs autres accords de coopération liés notamment aux domaines du logement, de la construction de contacteurs, la papeterie, la fabrication de chaussures et la création d’un centre de développement du textile.

 

Source: http://www.elwatan.com

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Société mixte Sidérurgique à Bellara

Huit accords et mémorandums de coopération ont été signés, hier, à Alger, entre l’Algérie et le Qatar, à l’occasion de la visite de l’émir Cheikh Hamed Ben Khalifa Al Thani. Le plus important de ces accords signés, celui portant sur la création d’une société mixte pour la réalisation d’un complexe sidérurgique à Bellara, dans la wilaya de Jijel.
Sofiane Aït Iflis – Alger (Le Soir) – En dépit de son investissement diplomatique souvent en contradiction avec les efforts algériens, notamment par rapport aux crises dans le monde arabe où l’émirat apparaît comme le tisonnier des révolutions qui y ont cours, le Qatar sait se montrer bon entrepreneur en affaires. L’enveloppe de 286 milliards de dollars allouée au plan quinquennal de développement (2010-2014) ne l’a pas laissé indifférent. Aussi prétend-il à une coopération multisectorielle avec l’Algérie : l’énergie, les mines, le transport maritime, les finances et même l’agriculture. Mais c’est dans l’industrie qu’il met le paquet, avec ce projet de complexe sidérurgique d’une capacité de production estimée à 5 millions de tonnes. Cette société mixte algéro-qatarie devra, selon les études prévisionnelles, réduire de 20% les importations algériennes en matière d’acier. L’Algérie dépense 10 milliards de dollars par an en approvisionnement en ce matériau, soit près de 20% du total des importations. L’accord portant création de la société mixte a été signé, côté algérien, par le président-directeur général de Sider, Hasnaoui Chihoub, et le directeur du Fonds national d’investissement, Haddad Hocine, et côté qatari, par le président du conseil d’administration de Qatar Steel International, Ali Ben Hassan Al-Merikhi. L’Algérie et le Qatar sont liés, faut-il le rappeler, par un accord sur la suppression de la double imposition et l’évasion fiscale en matière d’impôt sur le revenu. Cet accord, signé par le Qatar en juillet 2008, a été paraphé par l’Algérie en novembre 2010. L’émir du Qatar est arrivé en matinée à Alger pour une visite d’une seule journée. Outre les accords signés, l’émir du Qatar a eu un entretien en tête-à-tête avec le président Bouteflika.

 

source: http://www.lesoirdalgerie.com

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Les banques ont un délai de 45 jours pour répondre à la demande de crédits d'investissement faite par les petites et moyennes entreprises (PME), indique une note d'information de la Banque d'Algérie rendue publique jeudi.

Crédits aux PME : Les banques doivent répondre à la demande dans les 45 jours

Les banques ont un délai de 45 jours pour répondre à la demande de crédits d’investissement faite par les petites et moyennes entreprises (PME), indique une note d’information de la Banque d’Algérie rendue publique jeudi.

“Dans le but d’améliorer la transparence autour des traitements des demandes de crédit introduites par les petites et moyennes entreprises, les délais de réponse doivent être améliorés de manière à ne pas excéder quarante-cinq (45) jours à partir de la date de réception par la banque de la demande de crédit», selon la note de la BA.
Cette note, adressée aux banques dans le cadre de l’amélioration des services bancaires de base décidée par le gouvernement, a été présentée par le gouverneur de la BA, M. Mohamed Laksaci, au cours d’une réunion d’information avec les PDG des banques de la place. La fixation de ce délai devrait alléger les lenteurs constatées au niveau des banques pour répondre aux deman- des de crédit introduites par les créateurs d’entreprises. Les délais et voies de recours internes aux banques et établissements financiers sont portés à la connaissance de tout demandeur de crédit, recommande la Banque centrale en matière d’allégement de l’accessibilité au crédit. Pour la BA, les mesures de facilitation préconisées par les pouvoirs publics en direction des PME «appellent les banques à mieux dialoguer» avec ces entreprises «en leur prodiguant les conseils les plus appropriés pour leur éligibilité au crédit». Ainsi, les banques et établissements financiers «doivent mettre en place une organisation efficiente» pour accompagner les créateurs d’entreprises pour leurs besoins de crédits comme pour la mise en place de services adaptés à leurs activités. Concernant les particuliers, la banque doit faire une offre préalable de crédit dans un délai n’excédant pas quinze (15) jours à compter du dépôt complet de la demande de crédit. Cette offre récapitule toutes les caractéristiques et les modalités du crédit, telles que l’identité des parties, le montant, l’objet et les modalités du crédit, le coût total des frais, le taux d’intérêt, explique la note de la BA.
L’offre préalable reste valable, à compter de son émission, pendant au moins huit (8) jours pour un crédit. Le délai commence à courir le lendemain du jour de l’acceptation de l’offre du crédit. Si le dernier jour est un jour férié ou chômé, le délai est prorogé jusqu’au jour ouvrable suivant, détaille la Banque centrale. L’emprunteur dispose alors d’un délai maximum de réflexion de huit (8) jours au cours desquels il peut accepter ou refuser l’offre du crédit. En cas de renonciation, celle-ci doit être déposée par le demandeur avec accusé de réception auprès de la banque pour que la date ne puisse pas être contestée.

Source : www.elmoudjahid.com

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Croissance dans l’industrie publique en 2012

La production industrielle du secteur public national a enregistré durant les neuf premiers mois 2012, une croissance de 1,2% par rapport à la même période en 2011, confirmant ainsi la reprise entamée dès 2011 avec une augmentation modérée de 0,4%, indique-t-on auprès de l’Office national des statistique (ONS).

L’indice des industries  hors hydrocarbures, quant à lui, a atteint 4,6%, alors que les industries manufacturières persistent dans leur baisse avec -1,7%, précisent les derniers chiffres de l’Office. Cette croissance de l’indice général de la production industrielle du secteur public (1,2%) à été tirée essentiellement par les «bonnes» performances enregistrées par le secteur de l’énergie, qui demeure un secteur de performance avec un taux de croissance de 11,7% contre 8,2% durant l’année 2011, note l’ONS. Grâce à l’aide publique et une réorganisation des professionnels, le secteur des cuirs et chaussures a enregistré aussi une bonne performance (12,4%) durant cette période de référence, après avoir connu une baisse de 9,4% en 2011, due notamment à une concurrence déloyale et aux importations massives.

Cette amélioration est le fruit notamment d’une amélioration de production de la branche des «biens intermédiaires en cuir» avec une hausse de 22,8%. D’autres secteurs ont également participé à cette amélioration de la production industrielle en générale, il s’agit de celui des industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques (ISMMEE) avec également une hausse de 7,3%, avec un pic de 19% au 3ème trimestre 2012. Cette tendance est le résultat des performances enregistrées par la plupart des branches relevant du secteur, notamment la sidérurgie avec 63,4%, la construction de véhicules industriels (28,6%), le mobilier métallique (15,5%) et les biens métalliques (14,5%), ainsi que les biens d’équipement métalliques (3,8%).

Les flops 

L’Office relève toutefois que d’autres secteurs industriels ont connu des baisses durant les neuf premiers mois 2012, les plus touchés étant ceux des bois liège et papier (-17,9%), des industries du textile (-11,4%), les hydrocarbures (-6%) et des mines et carrières (-5,7%). Le secteur des industries agroalimentaires, après une «bonne performance» enregistrée l’année écoulée (21%), a commencé à reculer à partir du début de l’année pour atteindre 4,8% durant les neuf premiers mois de 2012.

Les industries des matériaux de construction ont également connu une baisse de production de 4,8% durant la même période. A l’exception de l’industrie du verre qui a grimpé de 14%, toutes autres les branches du secteur ont reculé. Il s’agit notamment des filières de fabrication des matériaux de construction et produits rouges (-16,3%), de la fabrication des produits de cimenterie (-6,2%) et de fabrication des liants hydrauliques (-3,9%). Afin de remédier à cette situation, le plan d’action du gouvernement, insiste sur la nécessité de promouvoir le secteur industriel qui restera toujours le moteur de l’économie nationale et le vecteur de son expansion, à travers le développement des capacités industrielles, la promotion de l’investissement et le partenariat ainsi que le soutien aux PME. A cet effet, la nouvelle démarche du gouvernement renoue avec une politique volontariste de développement industriel, afin de ‘’sortir d’une situation sous optimale conférant un statut rentier à notre économie’’, note le plan d’action gouvernementale, adopté par le Parlement.

 

Source: http://www.lefinancier-dz.com

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Colloque économique Algérie (Nanterre, France)

«Un partenariat concret et réel, sur des secteurs stratégiques»

« Pour une véritable coopération économique » tel est le thème de la 2ème édition du colloque Algérie, organisée par l’association pour la coopération franco-algérienne (Acfa92) sous le patronage du consulat d’Algérie, tenue lundi à la salle des congrès de l’hôtel de ville de Nanterre.

«La balle est dans le camp de nos amis français » a déclaré, en préambule à son intervention, M. Boualem M’rakach, le président de la confédération algérienne du patronat, pour préciser que les opérateurs économiques de l’Hexagone n’ont aucun prétexte pour venir investir en Algérie. Concernant le 49/51 que ces derniers mettent avant comme une embûche à tout investissement en Algérie, M. M’rakach a souligné que « ce n’est pas pour sanctionner qu’on impose cette « option » Il y a beaucoup d’avantages dans ce 49/51, il faut seulement le découvrir. Et puis, cela existe dans 32 pays du monde. Pour nous, il n’existe pas de sujets tabous, on est prêt à tout mettre sur la table. Il y a, c’est vrai, des difficultés, mais il y a aussi des difficultés supposées. Au niveau des ateliers, les différents opérateurs ici présents ont tout le loisir d’en discuter. M. Gérald Chartier, spécialisé dans l’hôtellerie et la restauration (des investissements ont été réalisés dans ce sens à Constantine) appuiera nettement cette idée. « Si on veut travailler dans un pays, il faut se plier à ses règlements »

Pour Jean-Luc Duhamel, président de la confédération du patronat des petites et moyennes entreprises du 92 « C’est vrai, les opérateurs français ne sont pas habitués à laisser la majorité, d’où des réticences; mais je vous le dis, il ne faut pas s’arrêter à ça. Notre métier, ce n’est pas de dire « c’est impossible », mais de valider des projets concrets, costauds. Je suis tellement optimiste pour ces partenariats que je pars en Algérie très prochainement pour un projet concernant l’eau (des machines de récupération de l’humidité pour la production de l’eau potable) »

Mounir Gaouar, industriel franco-algérien, à qui revient l’initiative de l’organisation de ce colloque, a indiqué pour sa part que «que ce colloque a permis la rencontre des fédérations françaises et du patronat algérien, de recevoir les besoins des PME algériennes et leur proposer des PME françaises, nous avons également présenté des sociétés internationales, notamment belges à la confédération nationale du patronat (algérien) Nous sommes pour la création de joint venture pour le transfert de technologie et de savoir faire, parce que nous sommes contre le fait qu’on considère l’Algérie seulement comme un marché. Cela ne nous intéresse pas. Nous avons également emmené à Alger des délégations internationales, des Allemands et des Polonais. Et pour la prochaine étape, nous emmènerons en Algérie une importante délégation d’entreprises internationales spécialisées dans les secteurs clefs, comme le BTP, les TIC… Nous créerons à cette occasion un institut de la formation professionnelle. Pour moi personnellement, je me suis remis sur le marché algérien dans les domaines de l’agro-alimentaire et le prêt-à-porter, et nous avons le droit d’être optimistes parce que nous possédons tous les atouts pour relancer le partenariat gagnant- gagnant entre les deux pays… »

 

source : http://www.elwatan.com

 

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Le paiement par téléphonie mobile opérationnel en janvier 2013

Le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication, Moussa Benhamadi a indiqué ce lundi que le paiement par la voie de la téléphonie mobile sera possible à partir de janvier 2013.

Il a précisé, à ce propos qu’”il est impératif de l’introduire et nous commençons à avoir les premières applications pour pouvoir aller, le plut tôt possible, vers cette technologie”.

Benhamadi s’exprimait en marge d’une rencontre des cadres du secteur. Il a avancé la contrainte de “mentalités” pour expliquer le retard accusé à ce sujet tout en rappelant qu’”il y a eu des tentatives par le passé pour faire aboutir le projet mais sans succès, parce qu’il y avait un vrai problème de confiance en soi chez les cadres d’Algérie Télécom et d’Algérie Poste”.

Le ministre a appelé à “libérer les énergies et les initiatives” en citant l’exemple de Mobilis qui, selon le ministre, a commencé à réaliser des “performances” en matière de qualité de service.

Abordant la téléphonie mobile de 3ème génération ( 3G ), Benhamadi a affirmé que la décision avait été prise pour que la 3G soit lancée au 1er trimestre 2013, précisant qu’il restait encore quelques “réglages” à parfaire à ce propos.

Toujours selon le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication, des opérateurs sont déjà prêts à offrir leurs services aux clients, mais “ils attendent juste le feu vert” pour cela.

A la question relative à la possibilité d’avoir la 4G, Benhamadi a indiqué que “si on veut aller vers la 4G, la majorité des citoyens n’y pourront pas accéder, en raison du coût”.

A en croire le ministre, même la télévision numérique terrestre (TNT) sera lancée fin 2013 en précisant qu’Algérie Télécom s’attelait à offrir les réseaux à ce sujet.

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L’Agence Nationale de Développement de l’Investissement

 

L’ANDI a pour principale mission le développement et le suivi des investissements nationaux et étrangers. Elle vise à faciliter l’accomplissement des formalités administratives relatives au lancement des projets de création d’entreprise grâce à un guichet unique décentralisé, au niveau de chaque wilaya et regroupant les représentants locaux de l’agence et les organismes et administrations concernés par l’investissement.
L’ANDI est également habilitée à octroyer les exonérations fiscales et parafiscales prévues par l’ordonnance 01-03 du 20 août 2001.

Les autres missions de l’ANDI sont :

  • La définition des actions visant à mettre en valeur les avantages comparatifs et concurrentiels de l’économie algérienne ;
  • La proposition au gouvernement de toutes mesures légales et économiques utiles pour améliorer l’investissement et réduire les formalités d’engagement des projets ;
  • La promotion et l’administration des divers mécanismes d’incitations à l’investissement.
  • La gestion et le développement du réseau des guichets uniques régionaux chargés de faciliter pour les entreprises l’accès aux programmes d’incitation en fournissant une gamme de services de soutien en un lieu unique, par exemple pour les impôts, les douanes, les procédures de création et d’inscription d’entreprises au registre du commerce.
  • La promotion de l’Algérie comme destination pour les investissements directs étrangers à travers l’organisation de séminaires et de réunions, la gestion de bases de données de projets et de fournisseurs, la production de matériels de promotion.

voir: http://www.andi.dz

 

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La filière agroalimentaire à la recherche de partenariats

Programme de renforcement des capacités des Pays Arabes

Avec un volume avoisinant 40% du produit intérieur brut (PIB) et 1,6 million d’emplois assurés, la branche agroalimentaire a de quoi bien se porter. Les acteurs de la filière se concertent dans le cadre du programme EnACT qui regroupe l’Algérie, l’Égypte, la Jordanie, le Maroc et la Tunisie.

En réunissant, hier, des entreprises des cinq pays membres de l’EnACT, le Centre du commerce international a ouvert le débat sur les opportunités d’échanges et de partenariats. C’est dans cet esprit que se tient le forum régional. Il offre aux entreprises activant dans le domaine de l’agroalimentaire d’explorer la possibilité d’étendre leur champ d’intervention et de se laisser tenter par de nouveaux marchés.
Le secrétaire général du ministère du Commerce, présent à cette rencontre, a rappelé que le programme EnAct de renforcement des capacités commerciales des pays arabes permettra d’examiner toutes les possibilités de partenariat rappelant qu’il était un exemple de  coopération réussi au niveau. Le Canada, qui soutient cette initiative, a, par la voix de son ambassadeur, rappelé tous les avantages qu’offre le programme en question, soulignant toutes les opportunités qui peuvent être saisies puisque le Canada a des besoins en matière de fruits et de légumes, par exemple, sachant que la production au Canada n’est possible que pendant quelques mois à cause du climat.
L’ambassadeur du Canada croit en une possibilité de l’accroissement du partenariat avec les pays de la région Mena. Depuis l’Algérie, le Canada importe déjà des eaux minérales, du sucre, des dattes et des vins et n’écarte pas la possibilité de rallonger cette liste.
Les participants au forum régional ont, quant à eux, eu deux jours pour prendre connaissance des opportunités qui s’offrent à eux à travers des discussions concrètes et pratiques notamment au sujet de la possibilité de nouer un partenariat avec la Turquie en tant que hub régional pour la promotion des exportations vers les pays d’Asie centrale. Ils ont également pris part à un atelier sur l’adaptation des produits et le marketing des produits agroalimentaires pour l’exportation vers le marché nord-américain.

 

Source : Le Soir d’Algérie

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« El Djazair Idjar » obtient l’agrément de la banque d’Algérie

L’établissement financier de leasing immobilier « El Djazair Ijar-SPA » vient d’obtenir son agrément pour exercer son activité en vertu d’une décision de la Banque d’Algérie, publiée au journal officiel no 58.

« El Djazair Ijar-SPA », dont la constitution a été autorisée par le Conseil de la monnaie et du crédit en mars 2011, est désormais agrée en qualité d’établissement financier spécialisé dans le Crédit-bail en Algérie. Il peut effectuer toutes les opérations de crédit-bail à l’exclusion des opérations de change et de commerce extérieur, précise la décision de la banque centrale. L’établissement est doté d’un capital social de 3,5 milliards de dinars réparti entre la Banque extérieure d’Algérie (BEA) à hauteur de 65% et la banque Banco Espirito Santo (BES) du Portugal (35%).

Le pacte d’actionnaire pour la création de « El Djazair leasing -SPA » avait été signé en décembre dernier par le P-dg de la BEA M. Mohamed Loukal et l’administrateur de la BES M. Antonio José Baptista Souto. Le leasing, mobilier ou immobilier, est actuellement offert par une dizaine de banques et établissements financiers dont trois sociétés publiques nouvellement autorisées à l’exercer: la SNL, la Société de Refinancement Hypothécaire (SRH) et aujourd’hui El Djazair leasing -SPA.

L’activité du Crédit-bail en Algérie sera « encadrée » par le plafonnement des taux de loyer pratiqués par les nouvelles sociétés publiques de leasing, avait indiqué en avril dernier le ministre des Finances M. Karim Djoudi.

Pour rappel, il s’agit d’une opération commerciale et financière par laquelle une société financière (crédit-bailleur) achète un bien à usage professionnel, commercial ou industriel pour le céder à un tiers (crédit-preneur) en vue de l’exploiter pour une durée déterminée en contrepartie de loyer à verser périodiquement. A la fin du contrat, le crédit-preneur peut restituer le bien au bailleur, demander le renouvellement du contrat ou acquérir le bien au prix convenu dans le contrat, expliquent les experts.

Le leasing permet de financer à moyen terme des investissements sans affecter les capacités d’endettement de l’entreprise et n’est pas inscrit dans les actifs du bilan. Il évite une forte mobilisation de fonds de l’entreprise minimisant l’impact sur sa trésorerie. Il constitue ainsi un moyen d’amortissement accéléré et permet un gain d’impôt et représente donc un avantage fiscal majeur, ajoute-on.

 

APS

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Coopération Algéro-qatarie

Création d’une société mixte de sidérurgie

L’Algérie et le Qatar ont paraphé, hier, un accord pour la création d’une société mixte de sidérurgie.

L’annonce a été faite hier par le ministre qatari de l’Economie et des Finances, Youcef Hussein Kamel, en visite à Alger à l’occasion de la tenue des travaux de la commission bilatérale algéro-qatarie. Il y a lieu de rappeler qu’un mémorandum d’entente avait été signé entre les deux pays, début juillet dernier, pour la réalisation d’un complexe sidérurgique dans la zone industrielle de Bellara, à Jijel, d’une capacité globale de 5 millions de tonnes/an. Le document avait été signé par le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, Mohamed Benmeradi, et le ministre qatari de l’Economie et des Finances. Au départ, le futur complexe sidérurgique de Bellara produira 2,5 millions de tonnes d’acier/an, avant de passer à 5 millions de tonnes/an.

L’usine en question fabriquera notamment de l’acier plat et des aciers spéciaux qui serviront à développer l’industrie du rail en Algérie. Notons que la demande algérienne en produits sidérurgiques est de 5 millions de tonnes/an. Le pays en importe chaque année l’équivalent de 10 milliards de dollars, soit près de 20% de sa facture d’importation globale.
Pour ce qui est du partenaire qatari, les spécialistes affirment que, comparée à d’autres sociétés d’acier, l’avantage de Qatar Steel consiste dans le fait que ses pôles de production sont basés sur la réduction directe, qui utilise des énergies plus propres.
Pour Réda Amrani, consultant en économie industrielle et expert en sidérurgie, ce futur complexe devrait permettre, entre autres, de «résorber le déficit actuel en produits de sidérurgie, renouveler les gazoducs et développer le rail».

L’expert, qui regrette que l’Algérie n’ait pu développer toute seule son industrie sidérurgique dans les années 1980, pense que «le partenaire qatari est tout de même en mesure d’apporter un plus au savoir-faire algérien dans ce domaine, notamment pour ce qui est de la modernité des équipements, mais surtout de la commercialisation et du marketing». A ce propos, M. Amrani fait remarquer que l’industrie sidérurgique algérienne est aujourd’hui condamnée à «diversifier sa gamme de production», en ce sens que le marché international est caractérisé, dans ce domaine, par «les transactions et l’échange de gammes de produits». Côté emploi, l’expert affirme que «le complexe de Bellara peut assurer jusqu’à 4000 emplois et n’aura pas de difficulté à trouver une main-d’œuvre spécialisée, disponible en abondance sur le marché national».

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