Algérie

Rencontre sur la sécurité informatique

Seulement 15% des entreprises algériennes ont une adresse électronique

Peut-on parler de la sécurité de l’information, plutôt l’introduction du système de management de sécurité de l’information (SMSI), quand on sait, qu’à l’heure actuelle des choses, seulement 15 % de nos entreprises sont connectées au réseau Internet et à peine 9% ont une adresse électronique ? Telle est la première question posée par des invités aux initiateurs de la rencontre sur «la sécurité des systèmes informatiques», organisée par le cabinet «Ernest & Young», hier à l’hôtel Hilton.

L’expert de ‘Ernst & Young’, Abdelkader Sofiane Chafai, Senior manager IT advisory, au bureau d’Alger a insisté pour affirmer «qu’aucune entreprise algérienne, qui se place sur un marché concurrentiel, n’est à l’abri d’un incident de sécurité», en précisant que «même si l’entreprise s’abstient d’ouvrir, par exemple, des comptes sur Facebook, les employeurs de l’entreprise peuvent le faire à titre privé» et d’insister sur «la nécessité de sensibiliser le staff sur l’utilisation des technologies de l’information, tout en assurant la sécurité des données». Car et selon le conférencier, la cybercriminalité vient de la négligence des utilisateurs. Pour le conférencier, la prise de conscience est déjà là et les entreprises algériennes, qu’elles soient étatiques ou privées, expriment le besoin de se prémunir, à un certain seuil, contre les incidents de sécurité informatique. Face à cette prise de conscience, Philippe Ausseur, Partner Advisory, au bureau de Paris, a lancé un appel aux acteurs concernés «algériens», ceux qui veulent participer à la prochaine enquête d’ «Ernest &Young» de rentrer en contact avec le cabinet «car dorénavant les entreprises algériennes seront concernées par ces études mondiales sur le système d’informations».

Philippe Ausseur a reconnu: «nous n’avons pas de données sur la sécurité informatique en Algérie».

Cette rencontre a permis aux invités de mettre le doigt sur un certain nombre de problèmes qui entravent l’introduction des procédés de sécurité informatique. Les intervenants ont soulevé le manque de spécialisation, autrement dit, manque de ressources qualifiées. «Nos jeunes ingénieurs apprennent le métier sur le tas, mais ils ont toujours un déficit en matière de connaissances», dira Sofiane Chafai, en préconisant la mise en place d’un cursus spécialisé dans la matière.

D’autres ont évoqué le problème de réglementation qui, mis à part celle des banques, est encore embryonnaire dans d’autres secteurs en ce qui concerne la protection informatique. Ainsi que le problème financier, les contraintes budgétaires qui sont un frein au bon fonctionnement de la sécurité informatique.

Les analystes prédisent qu’en 2016, 10 milliards de smartphones, téléphones et tablettes numériques seront en circulation, d’où la nécessité d’asseoir des systèmes de protection et de sécurité adéquats. Les intervenants sont unanimes pour affirmer que les entreprises algériennes, à l’instar des entreprises mondiales, doivent adopter une approche globale de sécurité informatique et rompre avec «les solutions de pompiers».

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«Un entrepreneuriat de nécessité»

Rencontré en marge de la conférence virtuelle sur l’entreprenariat, Aziz Nafa, chercheur au Créad, décortique dans cet entretien les résultats de l’étude comparative sur les intentions entrepreneuriales des étudiants algériens, canadiens, français et belges. Il analyse également les facteurs expliquant la situation de l’entrepreneuriat chez les jeunes en Algérie.

-L’étude que vous avez présentée montre que les jeunes Algériens sont animés par l’esprit d’entreprendre. Ces résultats sont-ils à considérer dans l’absolu ?

L’étude consiste en un travail de recherche et de comparaison sur l’intention d’entreprendre entre les étudiants algériens, canadiens et européens (français et belges). L’objectif est de voir ce niveau d’intention et de définir les indicateurs qui expliqueraient les motivations et le comportement à l’entrepreneuriat des étudiants. Les résultats obtenus démontrent globalement que les étudiants algériens ont plus l’intention d’entreprendre que les Canadiens ou les Européens. Toutefois, il s’agit d’une analyse qui ne prend pas en compte les facteurs subjectifs, c’est-à-dire les éléments qui font partie de la personnalité de l’individu : c’est dire l’envie d’aller à la création, la culture d’entreprendre, etc.

En approfondissant l’analyse et en introduisant les indicateurs subjectifs, il ressort que les étudiants algériens ont tendance à aller vers l’entrepreneuriat non pas par envie ou culture d’entreprendre, mais parce qu’il y a un contexte socio-économique favorable. On entend par là, l’objectif fixé par les pouvoirs publics de créer un millier d’entreprises, les dispositifs d’aide à la création d’entreprise. On peut ajouter que le taux de chômage en Algérie étant le plus élevé parmi la catégorie des jeunes diplômés (21,4% en 2010). Entreprendre serait donc un moyen de trouver une place dans la société. En d’autres termes, c’est un entrepreneuriat de nécessité.

-Pourtant, on entend souvent dire que les Algériens n’ont pas la culture d’entreprendre en raison notamment d’un système d’assistanat entretenu par la rente pétrolière. Doit-on relativiser cette analyse ?

La culture d’entreprendre, soit on l’a, soit on ne l’a pas. Les enfants issus de familles de chefs d’entreprise ont par exemple cette motivation d’aller vers la création d’entreprise. Il y a une part de vrai dans ce que vous dites dans le sens où la société algérienne est «une société qui attend beaucoup de l’Etat» et surtout ces dernières 20 années, plus précisément avec les premiers plans d’accompagnement des jeunes, et après 1994 et le plan d’ajustement structurel, l’Etat a mis beaucoup de moyens pour absorber le chômage et pour accompagner les chômeurs issus de la fermeture d’usines, des privatisations.

Ces différents dispositifs ont été accompagnés par d’autres dispositifs comme l’Ansej, la CNAC au début des années 2000 pour aider les jeunes qui arrivent sur le marché du travail et qui n’ont pas forcément des débouchées. Depuis 20 ans donc, l’Etat est présent pour assister les jeunes dans la création de leurs entreprises et quelque part, ces différents dispositifs deviennent une arme à double tranchant. A la fois, on a envie d’absorber le taux de chômage et à la fois, on crée des assistés.

-La mise à niveau des salaires dans la Fonction publique et les avantages offerts par les multinationales ne favorisent-il pas, selon vous, une orientation des jeunes vers le salariat plus que vers l’entrepreneuriat ?

Cela nous renvoie à la première question qui a trait aux débouchées qu’ont les nouveaux diplômés. En premier lieu, on cherche du travail, mais les débouchées ne sont pas offertes à tout le monde, ce n’est donc pas tout le monde qui trouve du travail. Ceci amène certains de ces chômeurs à s’orienter vers des dispositifs tels que l’Ansej. Evidemment que beaucoup cherchent une place en tant que fonctionnaires avec un travail pas trop fatiguant et un salaire adéquat, mais ce n’est pas ouvert à tout le monde, là non plus.

-Aujourd’hui, on dit qu’il y a une inadéquation entre la demande du marché du travail et le type des formations qui sont dispensées à l’université. Comment expliquer cela ?

Effectivement, le monde économique absorbe parmi les diplômés et la formation universitaire et professionnelle n’est pas forcément en synergie avec ce monde économique. C’est pour cela que durant ces dernières années, notamment avec le système LMD, on a fixé l’objectif de rapprocher les deux mondes par des stages et par des formations au niveau des entreprises, de faciliter cette relation et cette synergie. C’est un moyen de créer un pôle pour permettre aux entreprises de puiser de la compétence dans les universités et aux centres de recherche de former et d’accompagner les universités et les entreprises dans leur process et leur innovation. Evidemment, le système va permettre de rapprocher le monde de l’université avec le monde économique et c’est là qu’on pourra créer des synergies productives.

Source: http://www.elwatan.com
voir aussi: http://www.pme-dz.com/developpement-de-lesprit-dentreprenariat-lusthb-implique-ses-etudiants/

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Industrie agroalimentaire : un Salon international prochainement à Oran

Placé sous le haut patronage du ministre de l’Industrie, de la Promotion de l’investissement et de la Petite et Moyenne entreprises, le Salon international de l’industrie agroalimentaire (SIAG), qui sera organisé pour sa première édition à Oran du 14 au 17 mars, verra la participation de grands groupes algériens et étrangers spécialisés dans la production agroalimentaire.

L’on cite notamment Danone, Trèfle, Cevital, Sim et Soummam. Le thème «Sécurité agroalimentaire et qualité des produits alimentaires» retenu pour cet événement démontre, on ne peut mieux, l’importance accordée à cette manifestation. Plus d’une soixantaine d’entreprises de production sont attendues lors de ce salon où un riche programme a été retenu. Les organisateurs prévoient des rencontres sous forme de thématiques qui seront animées par des experts, en présence des représentants d’entreprise et des différents départements ministériels (Industrie, Agriculture et Commerce).

A noter que ce salon est initié par Proximity PR, une société spécialisée dans l’organisation de salons professionnels, des congrès et événements spéciaux en Algérie. Les organisateurs estiment répondre ainsi à une exigence de l’économie nationale, qui est en parfaite adéquation avec les attentes du marché algérien.

Le Salon «met en avant les réelles qualités de la production agroalimentaire algérienne et montre la richesse et l’ingéniosité des artisans, toujours aussi nombreux à choisir ces rendez-vous pour faire connaître leurs produits». Dans cette optique, «le département de Cherif Rahmani n’a pas hésité à parrainer cet événement d’autant plus qu’il présente des objectifs en droite ligne avec la nouvelle politique de développement de la production nationale sous forme de label de qualité et de sécurité alimentaire répondant aux normes internationales».

Source: http://www.elwatan.com/

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Caisse Nationale d’Assurance Chômage

la Caisse nationale d’assurance-chômage est l’organisme en charge de l’indemnisation des salariés ayant perdu leur emploi pour raison économique ; elle gère un fonds de crédit pour la création d’entreprises. Elle participe au service public de l’emploi.

Le service public de l’emploi en Algérie

En application des textes de l’Organisation internationale du travail (OIT), un Service public de l’emploi est instauré en Algérie par le décret n° 62-99 du 29 novembre 1962. Il est confié à l’Office national de la main-d’œuvre (ONAMO). Le dispositif sera ensuite remanié ou complété par des textes réglementaires ou législatifs à plusieurs reprises, notamment en 1963 (instauration d’un monopole sur les flux migratoires), 1971 (organisation de l’ONAMO).
En 1990, un changement de dénomination de l’ONAMO est décidé et l’Agence nationale de l’emploi (Anem) voit le jour. D’autres établissements viennent participer au service public de l’emploi : la CNAC en 1994 ; en 1996, l’appui aux jeunes voulant créer leur entreprise est confié à l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ).

Missions

La CNAC a trois missions :

  • L’indemnisation du chômage des salariés qui perdent leur emploi pour raisons économiques ;
  • La mise en place de mesure actives d’aide à la recherche d’emploi ou à la reconversion ;
  • Le financement de la création d’activités par des demandeurs d’emploi.

voir: http://www.cnac.dz/

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Les sites de e-commerce en Algérie vont s’organiser en association

Malgré l’absence du paiement en ligne, le e-commerce se déploie progressivement en Algérie à travers l’apparition de plusieurs sites marchands. Faute de réglementation pour cadrer le secteur, la qualité de ces sites demeure, pour l’instant, inégale. Au-delà du résultat immédiat, toutes ces tentatives ont le mérite de poser les bases d’un nouveau marché promis à une expansion rapide.

« Notre projet arrive peut-être un peu tôt compte tenu de la situation actuelle du commerce en ligne en Algérie », affirme le fondateur du site Nechrifenet.com (http://www.nechrifenet.com/), Djamel Bendjaber, dont la société Sarl Algérie Cyber Market a entrepris depuis deux ans d’importants investissements dans le e-commerce. Ce commerçant de 48 ans, à la tête d’une société de distribution, au chiffre d’affaires de 400 millions de dinars pour l’année 2012, a vu grand pour son entreprise de e-commerce qui emploie 25 personnes. Nechrifenet.com, lancé le 16 janvier dernier, propose 500 produits à la vente dans les secteurs de l’équipement maison, l’électroménager, la téléphonie, l’informatique, la puériculture, etc. Chaque produit est accompagné de photographies de qualité prises sous différents angles et d’une notice détaillée. Pour toute question, une assistance téléphonique est disponible 5 jours sur 7.

« On n’a rien inventé, on n’a fait que copier des modèles existant en les adaptant à l’Algérie », prend soin de préciser Djamel Bendjaber. En l’absence de cartes de crédit, Nechrifenet.com propose un paiement par virement ou par chèque. A défaut d’un service postal efficace, la livraison s’effectue à travers un réseau de points relais. Le fondateur de Nechrifenet.com en aurait-il «trop fait» ? Qu’importe le résultat, pour Djamel Bendjaber, le but d’Algérie Cyber Market est avant tout de construire un modèle afin de se positionner sur un marché encore vierge. Ce commerçant passionné encourage ainsi la création de sites de e-commerce quels que soient les moyens. «Je préfère de petites initiatives, même imparfaites, que rien du tout car la compétition crée la qualité», avoue-t-il. «Il ne faut pas hésiter et laisser le projet dans le tiroir».

Les petits ruisseaux font les grands fleuves

L’appel semble avoir été entendu par Lamine Ghemati, fondateur du site de e-commerce Tbeznyss.com, lancé le 12 janvier dernier, spécialisé dans la vente de produits électroniques. Ce jeune entrepreneur de 28 ans a élaboré le site avec deux amis pendant deux ans uniquement à l’aide de fonds propres, estimés par l’intéressé, à 500.000 dinars. «Au départ, on souhaitait réaliser notre projet à l’aide de l’ANSEJ mais le dossier a pris tellement de temps pour finir par un refus des banques de nous prêter de l’argent que nous l’avons finalement lancé sans aides extérieures», raconte au téléphone Lamine Ghemati. Grâce à sa formation en informatique, il a développé l’intégralité du site en utilisant la plateforme gratuite en open source « Open Cart », à laquelle il a ajouté des modules payants ou développés par ses soins, afin de la transformer en site de e-commerce adapté à l’Algérie. A la différence de Nechrifenet.com, Tbeznyss.com propose pour ses 80 articles disponibles un paiement en ligne par compte virtuel prépayé epay.dz (https://www.epay.dz/fr). Toujours dans cette volonté d’offrir le maximum des avantages du e-commerce, un service de livraison à domicile a été mis en place pour la wilaya d’Alger et sa périphérie. Bien conscients des «éventuelles craintes ou appréhensions» liées à la nouveauté du marché inconnu, les fondateurs de Tbeznyss.com ont pris soin de rassurer les clients potentiels en détaillant l’ensemble de la procédure d’achat dans les rubriques «A propos de» et «Conditions générales de vente» bien remplies. La première informe ainsi : «[…] Nous tâcherons de répondre à toutes vos questions concernant les produits ou les procédures mises en place pour le traitement de vos commandes». Interrogé sur la rentabilité de l’entreprise qui emploie trois salariés à plein-temps et deux consultants, l’entrepreneur en herbe a eu une réponse similaire à celle du commerçant expérimenté, Djamel Bendjaber : «Ce n’est pas notre objectif à court terme», a-t-il répliqué. «Notre volonté pour l’instant est de développer le e-commerce en Algérie».

Une filière à professionnaliser

Beaucoup reste effectivement à accomplir pour hisser le e-commerce au rang de véritable activité économique. Car, à l’heure actuelle, ce sont surtout les sites amateurs aux nombreuses imperfections qui peuplent la Toile, à l’image du site Fêteshop.fr (http://www.feteshop.fr/index.php?route=common/home) spécialisé dans la vente en ligne d’accessoires de mariage. Construit en une semaine, complété en deux, Fêteshop.fr fonctionne avant tout comme un catalogue en ligne proposant une soixantaine d’articles, de l’aveu de son fondateur Abbas Meziane : «J’ai lancé ce site en août 2012 pour répondre à une demande récurrente de la clientèle de recevoir des échantillons des produits proposés», explique au téléphone ce commerçant de 36 ans, gérant d’un magasin de produits de mariage et de fête à Alger depuis 2002. Créé sans un sou et par une seule personne, le site semble inachevé avec des rubriques vides comme «About us» et «Conditions générales de vente» censées renseigner les internautes sur la procédure d’achat en ligne. Et pour cause, Fêteshop.fr n’a rien d’un site de e-commerce. Le paiement s’effectue par cash au moment de la réception de la commande que le client récupère dans l’une des boutiques partenaires.

Malgré tout, la multiplication des sites de e-commerce algériens a contraint les autorités concernées à s’emparer du sujet. Le Ministre du Commerce, Mustapha Benbada, a annoncé fin janvier la mise en place «d’une petite commission» composée des représentants du ministère du Commerce, de la Justice et des Télécommunication pour élaborer une plate-forme règlementaire pour le e-commerce et la signature électronique. Car en l’absence d’un cadre légal, toutes les pratiques se côtoient. Les noms de domaine varient du « .dz », au « .com » en passant par le « .fr », sans réelle explication.

Face à ce vide juridique, les acteurs du e-commerce tentent de s’organiser par eux-mêmes. Le fondateur de Tbeznyss.com, Lamine Ghemati envisage de créer une association des acteurs de la vente à distance sur le modèle de ce qui existe déjà en France à travers la Fédération du e-commerce et de la Vente à Distance (FEVAD) (http://www.fevad.com/la-fevad/presentation-de-la-fevad#topContent). Autre initiative : les rencontres du e-commerce organisées à Alger tout au long de l’année 2013 par la société française Octave.biz dont le but est de fédérer le plus de personnes possibles autour de ce marché en pleine expansion, selon les mots du chargé de développement en Algérie, Selim Mazni. Et ainsi amener le e-commerce à devenir un secteur économique structuré et rentable.

 

source: http://www.lequotidien-oran.com/

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potentialités pour développer ses exportations hors hydrocarbures

Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, a affirmé dimanche que l’Algérie recelait d’importantes potentialités lui permettant de développer ses exportations hors hydrocarbures, notamment en ce qui concerne les produits agricoles transformés et ceux des industries chimiques et pétrochimiques. 

L’Algérie a de fortes chances, par rapport aux autres pays maghrébins, d’exporter différents produits, notamment les produits agricoles transformés et les produits des industries chimiques et pétrochimiques, a indiqué M. Benbada en marge du lancement du programme de formation à l’exportation, à l’Ecole algérienne supérieure de l’exportation.

Cependant, l’indisponibilité du produit et le manque d’approvisionnement freinent le développement de cette activité (exportation) au niveau des marchés mondiaux structurés qui exigent un approvisionnement continu en produits de qualité, a-t-il dit.

Le ministre a insisté sur la nécessité pour les entreprises économiques nationales de se doter d’outils de travail professionnels, d’autant que les produits algériens arrivent à convaincre du point de vue qualité mais laisse à désirer en matière de prestations notamment l’approvisionnement et la disponibilité du produit.

Selon le centre national de l’informatique et des statistiques des douanes, les exportations de l’Algérie hors hydrocarbures en 2012 demeurent marginales avec moins de 3% du volume global des exportations (2,18 milliards de dollars), même s’ils ont augmenté de plus de 6% par rapport à 2011. Les principaux produits hors hydrocarbures exportés sont les produits semi-finis, les dérivés du pétrole et les produits chimiques.

A cet effet, les exportations de l’Algérie hors hydrocarbures ont enregistré une légère hausse, en parallèle avec le ralentissement des mouvements d’exportations au niveau international, en raison de la crise mondiale qui a affaibli les économies internationales, a indiqué le ministre.

Le marché national connait une croissance et une demande ascendantes, car « les entreprises nationales veillent à exploiter les capacités du marché interne », étant plus facile d’y accéder par rapport au marché externe, a ajouté le ministre.

La récupération de parts au niveau du marché interne constitue également « une alternative aux importations. Elles sont considérées comme des exportations indirectes », a-t-il affirmé, soulignant que son ministère encourage les entreprises économiques à renforcer leurs capacités compétitives autant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, en vue de protéger leurs activités.

Pour la mise à niveau des entreprises algériennes dans le domaine de l’exportation, le ministère du commerce a initié un programme de formation pour les métiers d’exportation destiné aux chefs d’entreprises et aux cadres afin de leur permettre d’acquérir les connaissances techniques nécessaires pour chaque étape du processus d’exportation.

Afin d’assurer le succès de ce processus et dans le cadre de la coopération, des spécialistes hautement qualifiés ont été sollicités pour l’élaboration de ce programme et la sélection des encadreurs qualifiés.

Cette formation se déroulera au niveau de quatre pôles régionaux (Alger, Oran, Constantine et Ghardaïa) pour permettre au plus grand nombre possible d’entreprises d’en bénéficier.

 

Source: http://www.algerie360.com

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Algérie-Allemagne : La règle 51/49, obstacle pour l’investissement étranger

Le ministre de l’Economie du land Baden-Württemberg estime que « la règle 51/49 peut être un obstacle psychologique pour l’investissement étranger en Algérie ».

Accompagné d’une vingtaine de représentants de divers horizons de l’industrie allemande (député de l’opposition, fédérations et organisations patronales, agence commerciale, la chambre des ingénieurs, chefs d’entreprises (génie civil, mécanique…), Nils Schmid est venu à Alger pour 24h, en vue de rencontrer les ministres algériens chargés des secteurs économiques et en connaître leurs demandes en la matière. «J’ai rencontré le ministre des Transports, de l’Energie, de l’Industrie-PME et celui des Travaux publics, j’ai eu avec chacun d’entre eux des entretiens intensifs, j’ai eu d’importants contacts politiques, nous cherchons du concret pour les entreprises allemandes », nous a déclaré le ministre de l’Economie du land Baden-Württemberg dans la soirée du lundi au cours d’une réception organisée en son honneur et sa délégation par l’ambassadeur d’Allemagne à Alger.

Le ministre du land le plus industrialisé de la République fédérale d’Allemagne est venu pour s’imprégner des projets industriels que l’Algérie programme de réaliser. «Nous sommes venus nous renseigner d’abord sur les projets initiés par les différents ministères, nous avons discuté de quelques-uns assez privés avec le ministre de l’Industrie », a-t-il fait savoir. Il annonce la tenue le 19 février prochain dans son land d’une journée sur la sous-traitance automobile à laquelle il souhaite que les Algériens participent. « Notre land est le berceau de l’industrie automobile, nous avons une centaine de sous-traitants très performants, les Algériens pourront venir voir sur place », nous a-t-il dit en lançant qu’il aimerait bien recevoir des ministres algériens. «Nous les avons invités, nous espérons qu’ils viendront », indique-t-il.

Nils Schmid nous apprend que le ministère de Rahmani prépare pour cette année une plate-forme d’informations sur le secteur de l’industrie algérienne. «C’est une opportunité pour les entreprises allemandes, c’est important pour les PME allemandes d’être informées assez tôt pour pouvoir intervenir efficacement sur le marché algérien.» Il pense en outre organiser dans son land une rencontre en mai prochain pour faire rencontrer les opérateurs industriels des deux pays. Le ministre de l’Economie a, par ailleurs, eu des discussions avec le ministre de l’Energie et des Mines. «Nous avons beaucoup parlé sur la recherche appliquée dans les énergies renouvelables, les instituts de recherche en géologie, la cartographie, M. Yousfi nous a proposé de faire explorer par nos experts des terrains géologiques, nous recevrons aussi en Allemagne des experts algériens à cet effet », nous a affirmé Nils Schmid.

Le responsable allemand estime que non seulement «l’Algérie est le plus gros marché dans le monde arabe et l’Afrique », mais «elle a aussi lancé un important plan quinquennal avec des perspectives très ambitieuses ». Il assure à ce titre que « nous sommes très forts dans la mécanique, l’électronique, le génie civil et bien d’autres activités industrielles diverses, nous pouvons nous engager dans des partenariats très équilibrés, nos entreprises sont prêtes à investir en Algérie».

Le ministre avouera cependant qu’il sera difficile pour les PME de sa région de se plier à la règle 51/49 parce que, nous a-t-il expliqué, «nos PME sont pratiquement toutes gérées par des groupes familiaux, elles préfèrent donc être majoritaires dans un partenariat parce qu’elles cherchent la proximité avec leurs clients ». La règle 51/49 consacrée par la loi de finances 2009 pose ainsi problème aux entreprises allemandes. «C’est difficile pour nos PME de l’accepter, elle peut s’avérer un obstacle psychologique pour l’investissement étranger en Algérie, c’est dommage», regrette-t-il. Nils Schmid tente de positiver en estimant que « ce n’est pas un obstacle énorme, mais c’est la réalité, il faut reconnaître que c’est difficile pour les PME allemandes de faire avec ». Il profitera pour assurer que «nos PME sont très compétentes, il faut trouver une solution si l’Algérie veut en profiter ».

Le ministre posera en outre les problèmes « des marchés publics et des avis d’appels d’offres ». Il fait savoir que les marchés publics sont trop lourds pour les PME, elles refusent de les prendre. Cherif Rahmani a proposé, selon lui, la création d’un partenariat pour résoudre ce problème.

 

Source: http://www.lequotidien-oran.com

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Opportunités d’investissement en algérie présentées à Rome

Les opportunités d’investissement en Algérie, la législation algérienne en la matière et les atouts offerts par le marché algérien ont été présentés hier à Rome par Réda Hamiani, le chef d’une délégation des opérateurs algériens participant à un forum d’affaires avec leurs homologues italiens.

Au cours de cette rencontre qui a eu lieu au siège de la Confindustria (patronat italien), a également, évoqué les grandes lignes du plan quinquennal 2010/2014 doté de 286 milliards de dollars dont une bonne partie consacrée aux projets structurants, selon une source proche de la délégation algérienne.

Au sujet du partenariat entre opérateurs nationaux et étrangers, le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE) a rappelé aux opérateurs économiques italiens que la réglementation algérienne octroie 49% des parts aux investisseurs étrangers contre 51% aux nationaux.

Pour M. Hamiani, l’Algérie qui dispose d’un «marché sain», a adopté un modèle de développement très intéressant pour les entreprises et c’est un pays «politiquement stable» qui a enregistré un taux de croissance de plus de 3% ces dernières années.

Il a également fait savoir que le Produit intérieur brut (PIB) de l’Algérie a atteint au cours des dernières quatre années, les 200 milliards de dollars, que le pays dispose de réserves de changes évaluées à 200 milliards de dollars et que le revenu par habitant s’est établi à 5.400 dollars.

Une économie ouverte

Dans cette présentation, le président du FCE a, également, indiqué que l’Algérie qui a épongé sa dette extérieure, a opté pour «une économie ouverte» depuis une vingtaine d’années, et constitue «un marché important» pouvant intéresser les entreprises italiennes.

Il a par ailleurs, rappelé que l’Algérie a adopté une nouvelle politique industrielle visant à réduire sa dépendance des hydrocarbures, et à réduire ses importantes importations de produits agroalimentaires, mettant en avant l’adoption du nouveau codes des marchés qui a réintroduit la formule du «gré à gré». Il a également expliqué à l’assistance les modalités de l’accès au marché algérien pour les opérateurs étrangers, contenues dans la législation nationale en la matière.

Les opérateurs italiens « très intéressés »

M. Hamiani a par ailleurs, saisi cette opportunité pour évoquer les «50 propositions pour un nouveau pacte de croissance économique», un document élaboré par le FCE et publié sur le site internet de la Confindustria. Selon la même source, les opérateurs italiens se sont montrés «très intéressés» par les opportunités offertes par le marché algérien, et ont loué «la stabilité politique du pays».

Au cours de cette rencontre d’une journée, les opérateurs économiques algériens auront des discussions avec leurs homologues italiens pour nouer d’éventuels partenariats dans différents secteurs d’activités. Cette rencontre intervient à un moment où les relations économiques entre Alger et Rome connaissent «une accélération sans précédent» enclenchée dans la dynamique de la tenue du second Sommet de Haut niveau du 14 novembre dernier.

Elle intervient également, à quelques jours de la visite en Algérie de quelque 140 opérateurs économiques italiens membres de l’Association italienne des constructeurs et des infrastructures (ANCE) au cours de laquelle il a été notamment, question de la création prochaine de quatre sociétés mixtes algéro-italiennes spécialisées dans le bâtiment.

 

Source: http://www.algerie360.com

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Principe régissant l’Investissement

« Liberté d’investir, non discrimination, protection de l’investissement, intangibilité des avantages », tels sont les grands principes régissant l’investissement en Algérie.

Le cadre juridique et réglementaire en vigueur en Algérie encourage les investissements et favorise le développement du secteur privé.

Il permet à toute personne physique ou morale, nationale ou étrangère, d’investir dans les activités économiques de production de biens et de services, ainsi que les investissements réalisés dans le cadre de l’attribution de concessions et/ou de licences.

Il est essentiellement constitué par l‘ordonnance 01-03 du 20 août 2001 relative au développement de l’investissement complétée par l’ordonnance 06-08 du 15 juillet 2006.

En modifiant l’ancienne législation, l’ordonnance 06-08 a tracé les grands axes de la refonte du cadre juridique régissant la promotion de l’investissement en vue de le faire évoluer vers les meilleures pratiques internationales.

Sur la base de ce nouveau texte législatif, un dispositif d’application est en train de se mettre en place progressivement. Il concerne en particulier le cadre institutionnel, le système d’éligibilité, le processus d’octroi des avantages et la nature des avantages accordés aux investisseurs.

Cadre institutionnel – Le redéploiement législatif intervenu en octobre 2006 a permis d’unifier le cadre institutionnel de l’investissement : l’ANDI, le secrétariat du CNI et celui de la Commission de recours sont désormais positionnés auprès du ministère chargé de l’investissement qui, ainsi, réunit en son sein les moyens nécessaires à l’exercice de ses missions.

Les compétences en matière d’investissement ont par ailleurs été redéfinies, précisées et organisées en trois niveaux : • Un niveau stratégique représenté par le Conseil national de l’investissement (CNI). L’action du CNI s’exerce, notamment, en matière de décisions stratégiques relatives à l’investissement et à l’examen des dossiers présentant un intérêt pour l’économie nationale.

• Un niveau politique représenté par le Ministère de l’Industrie et de la Promotion des Investissements (MIPI). Au titre de la promotion et de la mobilisation de l’investissement, le MIPI est chargé, entre autres attributions, d’élaborer la politique nationale de l’investissement et de veiller à son application. Dans ce domaine, le MIPI exerce ses missions à travers la Direction Générale de l’Investissement (DGI).

• Un niveau d’exécution représenté, notamment, par deux agences qui exercent leurs missions sous le contrôle et l’orientation du MIPI :

– Agence Nationale de Développement de l’Investissement (ANDI) et – Agence Nationale d’Intermédiation et de Régulation Foncière (ANIREF).

Droit de recours – La protection des droits des investisseurs a été renforcée par la nouvelle législation. Le droit de recours, jusque là restreint à certains actes de l’ANDI, est désormais ouvert à tous les actes liés à la mise en œuvre de la décision d’octroi d’avantages pris par l’ensemble des organismes concernés.

Voir décret exécutif n°06-357 du 9 octobre 2006 portant composition, organisation et fonctionnement de la commission de recours compétente en matière d’investissement.

Les garanties accordées aux investisseurs – La législation algérienne relative aux investissements accorde des garanties essentielles aux investisseurs, notamment :

• Non-discrimination par rapport aux personnes physiques ou morales algériennes.

• Sécurité juridique / Intangibilité de la loi : À moins que l’investisseur ne le demande expressément, les révisions ou abrogations futures de la législation sur l’investissement ne s’appliquent pas aux projets réalisés dans le cadre de la législation en vigueur au jour de l’investissement.

• Règlement des différends : Tout différend entre l’investisseur étranger et l’État algérien, résultant du fait de l’investisseur ou d’une mesure prise par l’État algérien à l’encontre de celui-ci, sera soumis aux juridictions compétentes, sauf conventions multilatérales conclues par l’État algérien relatives à la conciliation et à l’arbitrage ou accord spécifique stipulant une clause compromissoire ou permettant aux parties de convenir d’un compromis d’arbitrage ad hoc.

La liste des conventions et accords conclus par l’Algérie est accessible par ce lien : http://www.andi.dz/convention/conve…

Les investissements directs étrangers (IDE) – Les mesures d’attraction financières déjà mises en pratique en Algérie sont progressivement accompagnées par des actions qui importent dans la décision définitive des investisseurs étrangers et qui concernent, notamment, l’amélioration de l’environnement des affaires et la minimisation des délais et coûts d’installation et de démarrage des entreprises.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie industrielle, des mesures seront prises pour orienter les IDE vers le financement des activités à haute intensité capitalistique, la diffusion des nouvelles technologies, l’amélioration des capacités managériales, un meilleur accès au marché mondial et une plus grande diversification des exportations nationales.

Système d’éligibilité – Un nouveau système d’éligibilité aux avantages a été mis en place avec la promulgation du décret 07-08 du 11 janvier 2007 fixant la liste des biens et services exclus des avantages. Il introduit des règles générales applicables uniformément à tous les investisseurs.

Processus d’octroi des avantages – Le processus d’octroi des avantages a également été simplifié. Le traitement des dossiers d’investissement est désormais codifié par deux décrets exécutifs (en cour de parution) portant sur les formes et les modalités de la déclaration d’investissement, de la demande d’octroi des avantages et de la décision d’octroi des avantages.

Une avancée appréciable est enregistrée dans ce domaine, en direction du processus déclaratif. Le contrôle préalable de conformité, exercé jusque là par l’ANDI, est remplacé par une simple vérification de la recevabilité du dossier présenté par l’investisseur.

Le contrôle du respect des engagements des investisseurs est désormais le fait des administrations concernées (fiscales et douanières), et s’exercera a posteriori.

 

Source: http://www.mipmepi.gov.dz

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Cap sur le redressement industriel national

La rencontre sur la production industrielle nationale aura lieu d’ici la fin du mois de février prochain, apprend-on de sources proches du dossier.Le calendrier arrêté par le ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement retient l’organisation de quatre regroupements régionaux au lieu des dix prévus initialement dans les wilayas d’Oran,  de Constantine, de Ghardaïa et d’Alger, avant la tenue, au courant du premier trimestre de l’année en cours, de la rencontre nationale consacrée à mettre en place un plan de relance industrielle et de la PME-PMI. Le constat fait par le ministère de l’Industrie sur la situation économique algérienne est très négatif.

«La situation actuelle (de la production industrielle, ndlr) est d’autant inacceptable que le marché inférieur, très porteur, est satisfait par le recours aux importations. Dans le même temps, des capacités nationales de production demeurent oisives. Il s’agit de répondre à ce paradoxe en apportant les solutions qui mobilisent l’ensemble des acteurs intervenant directement ou indirectement dans l’acte de production ; c’est là l’objet de la conférence nationale sur la production industrielle», lit-on dans la lettre adressée par le ministère aux walis.

Les rencontres régionales auxquelles prendront part les industriels locaux, les syndicalistes, les experts économiques nationaux, les institutions nationales et territoriales concernées, en plus des membres de plusieurs départements ministériels, ont pour objectif «d’informer, de vulgariser et d’impliquer les opérateurs économiques de chaque région sur la vision et la réflexion engagées par l’Etat concernant la question de la relance industrielle et de recueillir les avis des opérateurs sur tous les aspects relatifs à la promotion du tissu industriel et de la PME», affirment nos sources. «Ces rencontres constituent la première étape d’une démarche «bottom-up»

pour une écoute de proximité. Elle vise une prise en compte des préoccupations des industriels locaux pour l’appropriation d’une politique industrielle partagée et territoriale.

Elles œuvrent à la réactivation des capacités de production sous-utilisés ou oisives et ce, pour assurer une augmentation de la production», lit-on dans un courrier adressé par le ministère à l’ensemble des walis en vue de la préparation de ces rendez-vous.

La conférence nationale permettra «d’identifier les contraintes structurelles et conjoncturelles en vue de mettre en place des contrats de performance par filière avec des objectifs quantifiés». Selon le document élaboré par le ministère de l’Industrie, le gouvernement est décidé à remédier à la faiblesse économique nationale marquée notamment par «un taux de croissance de la production industrielle nationale de 0,8% et un bas niveau de contribution du secteur industriel national au Produit intérieur brut inférieur estimé à 5%».

Les facteurs qui bloquent la relance industrielle et qui «devront être levés» selon les territoires, les régions et les filières se résument en «le vieillissement des équipements, la rupture des approvisionnements, l’accès au crédit d’investissement et d’exploitation, le dysfonctionnement des utilités (électricité, gaz, eau, TIC), l’inadéquation des zones industrielles marquée par la vétusté, l’anarchie et la rétention foncière, l’accès au marché, la faiblesse de la qualité de l’innovation», lit-on dans le diagnostic résumé par le département de Chérif Rahmani, qui a dégagé une profonde réflexion sur la situation industrielle algérienne en faisant appel à des experts exclusivement nationaux.

«Il s’agit de se rendre sur le terrain pour écouter les industriels, les managers, les travailleurs, les associations des professionnels et les acteurs de l’administration locale en vue  de débloquer au plus vite la situation». A long terme, ce projet très ambitieux vise à «aider à la hausse de la production filière par filière et à la création d’un climat d’affaires favorable».

Pour les opérateurs économiques, les efforts de l’Etat doivent être orientés vers «la relance du tissu industriel dormant qui a fait le bonheur de l’industrie algérienne lors de son édification. Cette relance coûterait beaucoup moins cher que les nouveaux investissements en termes de coût et de temps. Cette relance qui garantira l’indépendance industrielle et économique de l’Algérie peut se faire à travers un programme de mise à niveau technologique et financier élaboré par une expertise algérienne».

Ils sont très «optimistes» quant à la démarche «très pragmatique» engagée par le Premier ministre Abdelmalek Sellal et le ministre de l’Industrie  Chérif Rahmani et souhaitent que cela ne se transforme pas en «une démarche d’activisme de semblant de type campagne politique, économique et sociale».

 

Source: http://www.algerie360.com

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