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Le niveau des aides accordées aux jeunes promoteurs et aux chômeurs promoteurs âgés de 30 à 50 ans redéfini au JO

Le niveau des aides accordées aux jeunes promoteurs et aux chômeurs promoteurs âgés entre 30 et 50 ans vient d’être redéfini par deux décrets exécutifs publiés au Journal officiel, N.16 modifiant et complétant les textes législatifs de 2003 et 2004.

Les deux décrets précisent que les catégories de jeunes promoteurs et chômeurs promoteurs âgés entre 30 et 50 ans, outre les avantages prévus par la législation et la réglementation en vigueur, bénéficient d’une bonification des taux d’intérêt sur les crédits d’investissement de création ou d’extension d’activités qui leur sont consentis par les banques et les établissements financiers.

’’La bonification en question est fixée à 80% du taux débiteur appliqué par les établissements bancaires, au titre des investissements réalisés dans les secteurs de l’agriculture et de la pêche, du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique ainsi que de l’industrie de transformation’’, précisent ces deux décrets.

Elle est de 60% du taux débiteur appliqué par les banques et établissements financiers, au titre des investissements réalisés dans tous les autres secteurs d’activités.

Les jeunes promoteurs et chômeurs promoteurs des wilayas des Hauts-Plateaux bénéficient quant à eux de bonifications respectivement de 95% et 80% du taux débiteur appliqué, est-il indiqué.

Ainsi les bénéficiaires de crédits ne supportent que le différentiel non bonifié du taux d’intérêt.

Toutefois, lorsque leurs investissements sont situés dans les wilayas d’Adrar, Tindouf, Ghardaïa, Biskra, Béchar, Laghouat, Ouargla, IIlizi, Tamanrasset et El oued, les bonifications prévues sont portées à 100% du taux débiteur appliqué par les banques et établissements financiers.

Les dispositions de ces décrets s’appliquent également aux échéances des crédits bancaires restant à honorer à la date de la publication du présent décret, soulignent les deux texte, approuvés par le Président de la République et signés par le premier Ministre M. Abdelmalek Sellal le 6 avril dernier.

 

Source: http://www.aps.dz

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Opportunités d’investissements et d’affaires à Ghardaïa présentées aux chefs d’entreprises

Les opportunités d’investissement et d’affaires qu’offre la région de Ghardaïa dans divers secteurs ont été présentées lors d’une rencontre d’information, mercredi au siège de la wilaya, à l’initiative de la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA).

Intervenant devant un panel d’industriels et de chefs d’entreprises d’Alger opérant dans divers secteurs économiques, les membres de l’exécutif de la wilaya de Ghardaïa ont présenté les potentialités de la région, notamment dans les secteurs porteurs de l’économie locale comme l’agriculture, l’élevage l’artisanat et le tourisme, ainsi que les facilités accordées aux opérateurs économiques souhaitant investir dans la région.

La délégation de promoteurs et d’opérateurs économiques opérant dans plusieurs domaines, comme l’industrie, les finances, l’hôtellerie, l’immobilier, l’événementiel et la communication, l’agroalimentaire, le consulting, l’électronique, le Bâtiment et travaux publics et affiliés à la CIPA, a effectué mardi des visites sur le terrain pour être au fait des réalisations socioéconomiques de la région.

Conscients du rôle de ’’hub régional’’ et d’un ’’marché des affaires’’ important que joue désormais Ghardaïa, les membres de la délégation ont loué les opportunités d’investissement jugées ’’attractives’’ de la région et exprimé leur ambition d’y investir.

’’La région jouit d’un environnement d’investissement et d’affaires très attractif, à la faveur des infrastructures réalisées, du climat de prospérité y régnant, ainsi que des avantages fiscaux et parafiscaux mis en place par le gouvernement dans le but de booster l’investissement dans les régions du sud et des Hauts-plateaux », a souligné le président de la CIPA.

’’Les opportunités d’affaires sont énormes, notamment dans des domaines d’avenir tel que les agro-industries, les technologies vertes, les énergies renouvelables et la sous-traitance’’, a précisé Abdelaziz Mehenni, avant d’appeler les opérateurs et promoteurs à investir dans le sud pour « créer la richesse et contribuer au développement de la région ».

De son côté Malek Serrai, expert consultant, a relevé les ’’larges’’ opportunités d’investissement existantes dans la région, appelant à la mise en place d’une stratégie de communication pour attirer les opérateurs économiques.

’’Ghardaïa dispose d’importantes installations et d’infrastructures appelées à renforcer son attractivité tout en contribuant à son élan économique’’, a estimé M. Serrai, ajoutant que la région jouit, par ailleurs, d’atouts touristiques particuliers qui ’’séduisent aussi bien les touristes que les investisseurs’’.

Pour sa part le président de la Fédération agroalimentaire (filière lait), Abdelwahab Ziani, a indiqué que des projets intégrés pour le développement de l’apiculture, l’élevage, la production de viande, et de lait et dérivés, peuvent être lancés dans la wilaya afin de développer une industrie agroalimentaire consommatrice de main-d’œuvre et créatrice d’emplois.

Mohamed Lakhdar Badreddine, chargé par le secrétaire général de l’UGTA, d’accompagner les opérateurs et de les encourager à investir dans le sud, a affirmé que cette mission permet de proposer aux investisseurs potentiels des opportunités pour la création d’entreprises fiables et durables dans différents secteurs économiques.

Le wali de Ghardaïa, Ahmed Adli, a appelé les promoteurs et autres opérateurs économiques, à saisir l’opportunité des potentialités encore vierges existant dans la wilaya de Ghardaïa afin de contribuer à la création de richesse, dans une vision de développement durable, respectueuse de l’environnement.

 

Source: http://www.aps.dz

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Filière lait : De nouveaux projets de développement en 2013

De nouveaux projets relatifs au développement de la filière lait seront lancés en Algérie en 2013, a indiqué hier le ministère de l’Agriculture à l’issue d’une réunion du comité national de pilotage du projet algéro-français de développement de cette filière. Outre la modernisation des exploitations réservées à la production laitière, l’année 2013 connaîtra le lancement des luzernières au niveau de chaque site de production, selon la même source. Cette rencontre qui s’est tenue au siège du ministère de l’Agriculture et du développement rural a permis d’évaluer la progression de ce projet qui s’est traduite par la création et la mise en fonctionnement de plusieurs groupes d’appui aux éleveurs laitiers (GAPEL), précise un communiqué du ministère de l’agriculture. Formés et soutenus par des experts de la production laitière, les 12 conseillers qui constituent ces GAPEL sont chargés d’accompagner le développement de la production laitière des éleveurs localisés dans les wilayas retenues pour ce projet, à savoir Blida, Relizane et Souk Ahras. Ces structures d’encadrement, qui apportent leur soutien technique permanent aux éleveurs, bénéficient de l’assistance de la Cellule d’appui technique et méthodologique (CATM) et du soutien permanent de l’Institut technique des élevages (ITELV), avec le Centre national d’insémination artificielle et de l’amélioration génétique (CNIAAG), l’Institut technique des grandes cultures (ITGC), l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL), le Comité interprofessionnel du lait (CIL), et les chambres de l’agriculture. Les membres du comité de pilotage de ce projet ont noté «avec satisfaction l’engouement des éleveurs et leur adhésion massive à cette initiative qui vise, à terme, à doubler leur production laitière». Pour rappel, ce projet qui intervient à la faveur de la signature en février 2011 d’un protocole d’accord entre l’ITELV et l’association française Bretagne international, ambitionne d’accompagner le développement de la production laitière en Algérie, en mettant l’accent sur l’amélioration, la conduite du troupeau, l’hygiène et la qualité du lait. Ce projet algéro-français sur le développement de la filière lait s’inscrit dans le cadre de la politique du renouveau agricole et rural, dont l’objectif est de mettre en place une filière laitière intégrée et rassemblant les différents acteurs intervenant soit en amont ou en aval de cette filière (producteurs, collecteurs, transformateurs, structures techniques, office interprofessionnel et fournisseurs des intrants), améliorer la production et la productivité, réduire, à terme, les importations de poudre de lait ainsi que la création de nouveau emplois.

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L’ANDI a recensé 91 projets en 8 mois à Tiaret

Du 1er janvier au 12 septembre de l’année en cours, 91 projets pour 600 emplois prévus sont enregistrés au niveau de l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI), fait savoir son directeur M. Ahmed Djebarra. L’agriculture, le BTPH, l’industrie, le tourisme, la santé et le transport sont les secteurs concernés. Le coût estimé de ces projets est de l’ordre de 2,2 milliards de dinars. Quatre projets étant un reliquat des investissements déclarés pour la wilaya de Tissemsilt. Cette wilaya voisine vient d’ailleurs d’ouvrir son guichet. Avec 18 projets déclarés sur les 44 enregistrés du 1er janvier à la première décade du mois de septembre 2012, soit 41% du nombre total, le secteur du BTPH représente 51% du montant global des intentions d’investissement. Le secteur du transport, quant à lui, continue à accaparer une part importante des déclarations de projets, soit une vingtaine. Néanmoins, en valeur, ce secteur ne représente que 24% de l’investissement total de la période. Trois projets seulement sont déclarés pour le secteur de l’industrie représentant un peu plus de 20% du volume global des investissements déclarés pour un montant global de l’ordre de 2,2 milliards de DA. Enfin, le secteur de l’agriculture et du tourisme, dont le potentiel de valorisation est pourtant confirmé, sont marginaux avec 2 projets uniquement, représentant ensemble moins de 02% du montant global précité. Au cumul, les emplois attendus de ces intentions d’investissements sont estimés à 594 postes. A noter que le guichet unique de l’ANDI de Tiaret a enregistré, pour l’année 2011, 74 déclarations d’investissement réparties à travers 14 communes pour un montant global de 5, 3 milliards de DA avec un impact emploi escompté de 1170 postes de travail. Comme il y a lieu de souligner que l’ANDI est opérationnelle à Tiaret depuis 2006 et que la quasi-totalité des acteurs institutionnels impliqués dans l’acte d’investir y est représentée (Domaines, Impôts, CNRC, APC, ANEM, Douanes, CNAS, CASNOS, Environnement, Urbanisme). Selon les candidats potentiels à l’investissement, «le foncier industriel et l’accès au financement continuent de se présenter comme des facteurs contrariant l’acte d’investir», malgré les mesures hardies prises en février 2011, traduites dans la loi de finances complémentaire de la même année, dont l’effectivité, notamment en matière de mise en oeuvre du système des concessions des terrains d’assiettes dédiés aux projets soumis aux pouvoirs publics, est très problématique.

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