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FCE : les entraves à l’investissement identifiées

Le Forum des chefs d’entreprises (FCE) a exprimé, hier à Alger, sa satisfaction de la volonté affichée par le gouvernement à assainir l’environnement économique de l’entreprise, regrettant, toutefois, les lenteurs observées dans la mise en œuvre sur le terrain.

«Le gouvernement a exprimé clairement son intention de travailler à assainir l’environnement économique et légal de l’entreprise, ce qui est déjà un point positif. Mais il n’a pas encore pris la mesure des retards à combler, ce qui explique les lenteurs ou les obstacles de mise en œuvre sur le terrain», a déclaré Mouloud Heddir, expert et consultant auprès du FCE lors de la présentation du 4e rapport semestriel d’évaluation de l’indice du forum pour la performance de l’entreprise algérienne «IFPE 40». Selon cet expert, le constat global fait par le FCE sur le climat des affaires en Algérie révèle une «faible visibilité sur des dossiers lourds, un régime à l’investissement peu transparent, trop mouvant et peu cohérent, une bureaucratie économique coûteuse ainsi qu’une faible réactivité dans le traitement de problèmes, pourtant simples et évidents».

Détaillant les obstacles observés par les entreprises, M. Heddir a indiqué que le dispositif de l’investissement en Algérie est «éclaté», relevant que depuis la loi de 2001, une vingtaine de lois de finances et lois de finances complémentaires ont été adoptées, trois lois sectorielles (eau, montagne, tourisme) ont été promulguées avec deux amendements lourds en 2006 et 2009, trois amendements ont été apportés à la loi sur le foncier, plus les dispositions douanières et fiscales diverses.

 

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ANDI: plus de 7.700 projets d’investissements en 2012

L’Agence nationale de développement de l’investissement  (ANDI) a enregistré durant l’année écoulée, 7. 715 projets d’investissements  pour une valeur de 816 milliards de DA, selon un bilan de l’agence publié sur son site web.

Ces projets devant créer plus de 91.000 nouveaux emplois sont au même  niveau enregistré par l’ANDI pour l’année 2011. Pour les investissements impliquant des étrangers, l’agence indique, qu’ils ont atteint 17 projets pour un montant d’environ 42 milliards de DA.      Analysant par secteur d’activité des projets déclarés, l’ANDI relève la persistance de la forte prépondérance des secteurs du transport (3.864 projets), soit plus de 50,08% du nombre global déclaré, suivi par le BTPH (1.460 projets, 18,92%), l’industrie (1.135 projets, 14,71%) et les services (955 projets, 12,38%).

Les données de l’ANDI précisent par ailleurs, que les secteurs du tourisme, de l’agriculture, de la santé et loin derrière les télécoms sont en marge avec  seulement plus de 4% par rapport à l’ensemble en termes de projets et totalisant 201 projets. En termes de valeur, le secteur de l’industrie est quasi dominant puisqu’il engrange près de 40,31% du  montant global des investissements, suivi par le  BTPH (15,15%), les télécoms (17,47%) et le tourisme (11,55%).

Selon l’ANDI, sur le montant global des investissements déclarés (816  milliards de DA), une somme de 405 milliards de DA a été destinée à l’importation d’équipements nécessaires à la réalisation des projets. Les montants des fonds propres mobilisés par les promoteurs sont de 471milliards de DA dont 466 milliards en apports en numéraires soit un ratio d’autofinancement  de 58%. Le taux d’autofinancement est passé ainsi de 73% en 2011 à 58% en 2012.

Cette baisse s’explique notamment par « les efforts déployés par les banques en vue du financement de l’économie et en particulier l’investissement ainsi que le développement de plusieurs nouveaux instruments de financement telles  que les sociétés de leasing », indique l’agence, relevant que « la contribution des fonds de wilaya reste timide compte tenu de leurs créations récentes ».

« En résumé, c’est la même tendance qui a été observée en 2011 et qui se  poursuit en 2012 et qui va en s’intensifiant notamment avec les mesures prises  tant aux niveaux structurels que conjoncturels émises par les pouvoirs publics  et qui donnent des signaux favorables en retour », commente l’agence.

2012 a été annoncée comme l’année de l’investissement compte tenu des  décisions importantes, qui ont été prises par les pouvoirs publics pour booster  les projets d’investissement appelés à créer des emplois, réduire la facture des importations et assurer un développement harmonieux des territoires.

 

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Emploi : 99% des PME n’emploient que 10 travailleurs

99% des PME/PMI privées algériennes n’emploient que 10 travailleurs, soit un chiffre «insignifiant par rapport à la norme internationale», a révélé jeudi à Blida l’expert international, Malek Serrai.

«Le développement des entreprises industrielles privées doit être soutenu par l’Etat, au même titre que les entreprises publiques», a déclaré, à cet égard, M. Serrai à l’APS, en marge de la quatrième rencontre régionale préparatoire de la conférence nationale sur la production industrielle.

Dans ce contexte, l’expert a plaidé pour la nécessité de «dépasser les obstacles administratifs entravant le développement de ces entreprises, afin de leur permettre de contribuer à la relance de l’outil national de production, sujet à une grande régression par le passé».

«Plus de 100 propositions émises à cet effet, lors des trois précédentes rencontres régionales, ont été recueillies par la commission nationale de suivi de ces rencontres», a-t-il observé, dans ce contexte, précisant que ces suggestions seront soumises au ministère de tutelle.

M. Serrai a estimé que les efforts entrepris actuellement par les pouvoirs publics «tendent à favoriser les activités industrielles», en citant, à titre illustratif, «la facilitation de l’ouverture de comptes bancaires, énoncée récemment, par le Premier ministre, ainsi que l’allègement, par les instances centrales des procédures d’octroi de l’agrément pour les nouvelles entreprises», en relevant que le délai à été ramené à trois (03) jours pour ce faire.

En revanche, il a déploré «la persistance de certaines lenteurs au niveau de l’administration locale, en matière de traitement des dossiers d’investissement qui prend jusqu’à six mois de temps, voire une année», a-t-il affirmé.

 

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Le gouvernement lance une large opération: Consommons local

Consommer algérien est une nouvelle opération médiatique que compte lancer le gouvernement à partir de cette semaine. C’est ce qu’a déclaré avant-hier le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’Investissement, Cherif Rahmani, à l’occasion des travaux de la 4e rencontre régionale sur le développement de la production industrielle tenue avant-hier à Blida.

Selon des sources bien informées, «cette opération serait l’initiative même du président de la République Abdelaziz Bouteflika, qui aurait donné des instructions au Premier ministre pour prendre en charge d’une manière objective et efficace les préoccupations des producteurs algériens».

M. Rahmani a aussi indiqué que «le gouvernement va mettre en œuvre une stratégie pour encadrer le produit algérien a l’exportation». Tout en précisant que le gouvernement ne va pas faire dans l’assistanat ni dans le populisme, il faut que le produit réponde aux normes et à la qualité exigées.

En tout cas, cette nouvelle mesure de sensibilisation autour des produits nationaux, que ce soit des produits industriels ou agroalimentaires, va permettre sans nul doute de redonner confiance aux producteurs algériens ayant souffert des années durant de la concurrence imposée à travers l’importation anarchique de tous genres de produits venus d’Europe, de l’Occident, d’Asie ou encore des pays arabes.

Aujourd’hui le gouvernement veut mettre de l’ordre pour protéger le produit fabriqué localement, mais surtout le mettre en valeur auprès du consommateur algérien qui, de son côté, n’a pas eu le temps d’apprécier ce qu’on appelle communément «mentouj bladi».

Après maintes tentatives publicitaires vaines organisées dans ce sens par certains opérateurs, voilà que le gouvernement d’Abdelmalek Sellal choisit l’opportunité pour prendre sérieusement en main cette préoccupation, ô combien importante pour le développement économique et social.

Puisque la consommation du produit algérien par nos ménages permet d’abord de redonner une dynamique commerciale aux marchés locaux, de sécuriser le consommateur quant à la disponibilité du produit et surtout d’éradiquer le chômage en créant des milliers d’emplois avec en prime la création de richesses et de la valeur ajoutée pour le pays.

Dans cette optique, M. Rahmani appelle les chefs d’entreprises à moderniser l’outil de production et à mettre à niveau leurs entreprises afin d’augmenter, dit-il, «la production nationale et de limiter la dépendance du pays vis-à-vis des importations massives de l’étranger».

Saisissant l’opportunité de la 4e rencontre régionale préparatoire avant la tenue de la conférence nationale probablement durant la deuxième quinzaine du mois de mars prochain, le ministre informe les investisseurs de l’octroi d’une enveloppe financière de 3 milliards de dollars pour le compte de l’Agence nationale de développement de la PME (ANDPME) en charge de répondre aux préoccupations des opérateurs.

Cette rencontre, unique en son genre jamais organisée dans notre pays, donne un souffle nouveau à l’industrie algérienne, une assise à notre économie et une confiance et une dynamique à nos opérateurs économiques.

Partant de ce principe, le secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, principal partenaire de ces rencontres, a estimé dans une déclaration au Jeune Indépendant que «notre satisfaction est très grande quant à l’engouement des chefs d’entreprises, des responsables des administrations locales et centrales, des élus et des partenaires sociaux pour ces rencontres».

En attendant la rencontre nationale considérée comme une jonction des précédentes rencontres régionales, M. Sidi-Saïd a souligné la disponibilité de la centrale syndicale à œuvrer pour le bon développement de la production industrielle nationale.

De leur côté, les représentants du patronat privé présents à cette occasion ont estimé qu’il y a une avancée remarquable dans le dénouement des blocages à tous les niveaux de l’appareil de l’Etat dans le sens de permettre à l’entreprise algérienne de se mettre à niveau.

Le vice-président de la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA) M. Abdelwahab Ziani a déclaré à notre reporter qu’»aujourd’hui nous assistons à une rencontre d’une extrême importance pour l’économie de l’Algérie, puisqu’elle permet de replacer la production industrielle algérienne dans sa véritable trajectoire et en priorité».

C’est comme si la tripartite faisait un tour sur le terrain pour rencontrer non seulement une dizaine de représentants comme d’habitude à Djenan El-Mithak, mais toute l’Algérie, producteurs, industriels, experts, responsables administratif, élus, universitaires, étudiants, etc.».

Et d’ajouter : «J’estime que c’est un signal fort du ministre de l’Industrie, tout est mis à la disposition du gouvernement pour réussir la rencontre nationale». Même si chacun veut se placer comme étant l’initiateur de ces rencontres, le ministre de l’Industrie a réalisé une avancée remarquable dans la sensibilisation de tous les partenaires autour d’un seul objectif, la relance du développement de la production industrielle nationale.

 

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Le paiement mobile n’est pas encore pour demain

Plusieurs experts et spécialistes ont répondu favorablement à l’appel de l’organisateur d’évènements DZwebdays. Ce dernier a organisé trois jours de conférence autour du thème « paiement mobile en Algérie » et des séances de formation sur le wordpresse dédiées particulièrement aux jeunes porteurs de projets relatifs au commerce et au paiement en ligne.

Les étudiants de l’université de Saad Dehleb de Blida, qui a abrité l’événement n’ont pas manqué  le rendez vous. Les priorités de cette initiative est de démontrer l’intérêt que porte aujourd’hui les jeunes aux technologies susceptibles de  révolutionner le marche algérien.

En effet, les intervenants venus de plusieurs pays dans l’objectifs d’exposer leur expérience et faire profiter de  leur savoir-faire a l’instar la Tunisie, le Sénégal, le Maroc et de la Libye,  ont insisté, lors des conférences sur la nécessité d’informer et de former les gens sur ces nouveaux mécanismes de paiement qui sont compliqués mais efficaces pour booster l’économie.

Cette cinquième édition a caractère économique substantiellement et technologique à la base a  été, également, rehaussée par la présence d’un jeune spécialiste algérien, Mohamed Hadj Sahraoui, qui a pour ambition de lancer la première entreprise de paiement mobile. Un projet de grande envergure assisté par les sites de vente en ligne encore jeunes en Algérie. L’expert en télécommunications M. Younes Grar a exprimé, quant a lui,  son soutien à ce genre d’initiative tout en reconnaissant les difficultés  techniques, réglementaires et financières auxquelles seront confrontés les jeunes porteurs de ce type de  projets de paiement mobile.

«Le processus de paiement mobile n’est pas encore intégré dans la culture de l’entreprise et du consommateur algérien, mais cela ne veut pas dire que l’équation vente et paiement en ligne est irréalisable. Cependant, nous souhaitons que l’institut public reconnaisse l’utilité de ces projets pour l’économie et le développement technologique national. La volonté ne suffit pas, mais il faut assurer l’encadrement et la sécurité juridique de ces projets encore en voie de conception», indique M. Sahraoui avec optimisme. Un avis partagé et soutenu par, les représentants du site Octave, echrily, et tous les invités étrangers tunisiens et marocains.

« Octave présent en Algérie en vue de répondre  à la demande des entreprises et des startups pour lancer leur propre business sur le net. Nous allons créer un nouveau site appelé «Kitabi», pour la vente en ligne de livre en Algérie. C’est une première en Algérie», souligne M. Mazni Selim représentant du site Octave. En marge des conférences, les jeunes participants ont affirmé  que « le paiement mobile en Algérie arrivera tôt ou tard vu les mutations et l’évolution technologique qui émergent dans le monde entier.

L’Algérie ne fera pas exception mais la mise en place de ce mode de paiement mobile prendra du temps et demandera davantage d’efforts».  l’évènement consacré au paiement mobile qui est sponsorisé par l’opérateur de la téléphonie mobile Nedjma se poursuivra jusqu’au samedi 23 février avec au menu plusieurs autres conférences et formations.

 

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Exportation : Un programme de formation au profit des opérateurs économiques

Un programme de formation aux métiers de l’exportation, initié par le ministère du Commerce, sera lancé le 2 mars, dans les chambres de Commerce et d’Industrie. Cette formation est destinée à toute entreprise détenant un registre de commerce, activant dans l’exportation ou possédant un potentiel dans ce domaine. Pour expliquer le programme de cette formation, une rencontre a été organisée, hier, à la chambre de Commerce et d’Industrie de l’Oranie (CCIO), à laquelle ont pris part les opérateurs économiques. Animée par un expert en commerce international, M. Aris Ali, cette journée a permis aux présents d’avoir toutes les informations sur ce programme. Tel qu’expliqué par l’expert, il s’agit d’une opération soutenue par le Fonds de soutien à la promotion des exportations (FSPE) à hauteur de 80%. L’opérateur n’aura à payer que les 20% restants.

Les candidats à cette formation peuvent s’inscrire auprès des chambres de Commerce après avoir fourni un dossier composé de la photocopie de la carte nationale, du registre de commerce, d’une attestation de travail et d’une photo. M. Aris explique que si le nombre des candidats est de 15, c’est le formateur qui se déplacera dans la wilaya concernée. Si ce nombre n’est pas atteint, ce sont les candidats qui se déplaceront au niveau des 4 pôles régionaux : Oran, Constantine, Ghardaïa et Alger, retenus pour la mise en œuvre de cette opération. Quant au programme, il comporte 9 modules avec une durée de formation de 12 jours, pour expliquer aux opérateurs économiques l’environnement du commerce international, la législation douanière, les documents à fournir, l’élaboration du contrat, les documents de transport, les conventions qui existent entre l’Algérie et certains pays et aussi les expériences déjà menées dans le domaine de l’exportation.

Source: http://www.lequotidien-oran.com

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Rencontre sur la sécurité informatique

Seulement 15% des entreprises algériennes ont une adresse électronique

Peut-on parler de la sécurité de l’information, plutôt l’introduction du système de management de sécurité de l’information (SMSI), quand on sait, qu’à l’heure actuelle des choses, seulement 15 % de nos entreprises sont connectées au réseau Internet et à peine 9% ont une adresse électronique ? Telle est la première question posée par des invités aux initiateurs de la rencontre sur «la sécurité des systèmes informatiques», organisée par le cabinet «Ernest & Young», hier à l’hôtel Hilton.

L’expert de ‘Ernst & Young’, Abdelkader Sofiane Chafai, Senior manager IT advisory, au bureau d’Alger a insisté pour affirmer «qu’aucune entreprise algérienne, qui se place sur un marché concurrentiel, n’est à l’abri d’un incident de sécurité», en précisant que «même si l’entreprise s’abstient d’ouvrir, par exemple, des comptes sur Facebook, les employeurs de l’entreprise peuvent le faire à titre privé» et d’insister sur «la nécessité de sensibiliser le staff sur l’utilisation des technologies de l’information, tout en assurant la sécurité des données». Car et selon le conférencier, la cybercriminalité vient de la négligence des utilisateurs. Pour le conférencier, la prise de conscience est déjà là et les entreprises algériennes, qu’elles soient étatiques ou privées, expriment le besoin de se prémunir, à un certain seuil, contre les incidents de sécurité informatique. Face à cette prise de conscience, Philippe Ausseur, Partner Advisory, au bureau de Paris, a lancé un appel aux acteurs concernés «algériens», ceux qui veulent participer à la prochaine enquête d’ «Ernest &Young» de rentrer en contact avec le cabinet «car dorénavant les entreprises algériennes seront concernées par ces études mondiales sur le système d’informations».

Philippe Ausseur a reconnu: «nous n’avons pas de données sur la sécurité informatique en Algérie».

Cette rencontre a permis aux invités de mettre le doigt sur un certain nombre de problèmes qui entravent l’introduction des procédés de sécurité informatique. Les intervenants ont soulevé le manque de spécialisation, autrement dit, manque de ressources qualifiées. «Nos jeunes ingénieurs apprennent le métier sur le tas, mais ils ont toujours un déficit en matière de connaissances», dira Sofiane Chafai, en préconisant la mise en place d’un cursus spécialisé dans la matière.

D’autres ont évoqué le problème de réglementation qui, mis à part celle des banques, est encore embryonnaire dans d’autres secteurs en ce qui concerne la protection informatique. Ainsi que le problème financier, les contraintes budgétaires qui sont un frein au bon fonctionnement de la sécurité informatique.

Les analystes prédisent qu’en 2016, 10 milliards de smartphones, téléphones et tablettes numériques seront en circulation, d’où la nécessité d’asseoir des systèmes de protection et de sécurité adéquats. Les intervenants sont unanimes pour affirmer que les entreprises algériennes, à l’instar des entreprises mondiales, doivent adopter une approche globale de sécurité informatique et rompre avec «les solutions de pompiers».

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Industrie agroalimentaire : un Salon international prochainement à Oran

Placé sous le haut patronage du ministre de l’Industrie, de la Promotion de l’investissement et de la Petite et Moyenne entreprises, le Salon international de l’industrie agroalimentaire (SIAG), qui sera organisé pour sa première édition à Oran du 14 au 17 mars, verra la participation de grands groupes algériens et étrangers spécialisés dans la production agroalimentaire.

L’on cite notamment Danone, Trèfle, Cevital, Sim et Soummam. Le thème «Sécurité agroalimentaire et qualité des produits alimentaires» retenu pour cet événement démontre, on ne peut mieux, l’importance accordée à cette manifestation. Plus d’une soixantaine d’entreprises de production sont attendues lors de ce salon où un riche programme a été retenu. Les organisateurs prévoient des rencontres sous forme de thématiques qui seront animées par des experts, en présence des représentants d’entreprise et des différents départements ministériels (Industrie, Agriculture et Commerce).

A noter que ce salon est initié par Proximity PR, une société spécialisée dans l’organisation de salons professionnels, des congrès et événements spéciaux en Algérie. Les organisateurs estiment répondre ainsi à une exigence de l’économie nationale, qui est en parfaite adéquation avec les attentes du marché algérien.

Le Salon «met en avant les réelles qualités de la production agroalimentaire algérienne et montre la richesse et l’ingéniosité des artisans, toujours aussi nombreux à choisir ces rendez-vous pour faire connaître leurs produits». Dans cette optique, «le département de Cherif Rahmani n’a pas hésité à parrainer cet événement d’autant plus qu’il présente des objectifs en droite ligne avec la nouvelle politique de développement de la production nationale sous forme de label de qualité et de sécurité alimentaire répondant aux normes internationales».

Source: http://www.elwatan.com/

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Les sites de e-commerce en Algérie vont s’organiser en association

Malgré l’absence du paiement en ligne, le e-commerce se déploie progressivement en Algérie à travers l’apparition de plusieurs sites marchands. Faute de réglementation pour cadrer le secteur, la qualité de ces sites demeure, pour l’instant, inégale. Au-delà du résultat immédiat, toutes ces tentatives ont le mérite de poser les bases d’un nouveau marché promis à une expansion rapide.

« Notre projet arrive peut-être un peu tôt compte tenu de la situation actuelle du commerce en ligne en Algérie », affirme le fondateur du site Nechrifenet.com (http://www.nechrifenet.com/), Djamel Bendjaber, dont la société Sarl Algérie Cyber Market a entrepris depuis deux ans d’importants investissements dans le e-commerce. Ce commerçant de 48 ans, à la tête d’une société de distribution, au chiffre d’affaires de 400 millions de dinars pour l’année 2012, a vu grand pour son entreprise de e-commerce qui emploie 25 personnes. Nechrifenet.com, lancé le 16 janvier dernier, propose 500 produits à la vente dans les secteurs de l’équipement maison, l’électroménager, la téléphonie, l’informatique, la puériculture, etc. Chaque produit est accompagné de photographies de qualité prises sous différents angles et d’une notice détaillée. Pour toute question, une assistance téléphonique est disponible 5 jours sur 7.

« On n’a rien inventé, on n’a fait que copier des modèles existant en les adaptant à l’Algérie », prend soin de préciser Djamel Bendjaber. En l’absence de cartes de crédit, Nechrifenet.com propose un paiement par virement ou par chèque. A défaut d’un service postal efficace, la livraison s’effectue à travers un réseau de points relais. Le fondateur de Nechrifenet.com en aurait-il «trop fait» ? Qu’importe le résultat, pour Djamel Bendjaber, le but d’Algérie Cyber Market est avant tout de construire un modèle afin de se positionner sur un marché encore vierge. Ce commerçant passionné encourage ainsi la création de sites de e-commerce quels que soient les moyens. «Je préfère de petites initiatives, même imparfaites, que rien du tout car la compétition crée la qualité», avoue-t-il. «Il ne faut pas hésiter et laisser le projet dans le tiroir».

Les petits ruisseaux font les grands fleuves

L’appel semble avoir été entendu par Lamine Ghemati, fondateur du site de e-commerce Tbeznyss.com, lancé le 12 janvier dernier, spécialisé dans la vente de produits électroniques. Ce jeune entrepreneur de 28 ans a élaboré le site avec deux amis pendant deux ans uniquement à l’aide de fonds propres, estimés par l’intéressé, à 500.000 dinars. «Au départ, on souhaitait réaliser notre projet à l’aide de l’ANSEJ mais le dossier a pris tellement de temps pour finir par un refus des banques de nous prêter de l’argent que nous l’avons finalement lancé sans aides extérieures», raconte au téléphone Lamine Ghemati. Grâce à sa formation en informatique, il a développé l’intégralité du site en utilisant la plateforme gratuite en open source « Open Cart », à laquelle il a ajouté des modules payants ou développés par ses soins, afin de la transformer en site de e-commerce adapté à l’Algérie. A la différence de Nechrifenet.com, Tbeznyss.com propose pour ses 80 articles disponibles un paiement en ligne par compte virtuel prépayé epay.dz (https://www.epay.dz/fr). Toujours dans cette volonté d’offrir le maximum des avantages du e-commerce, un service de livraison à domicile a été mis en place pour la wilaya d’Alger et sa périphérie. Bien conscients des «éventuelles craintes ou appréhensions» liées à la nouveauté du marché inconnu, les fondateurs de Tbeznyss.com ont pris soin de rassurer les clients potentiels en détaillant l’ensemble de la procédure d’achat dans les rubriques «A propos de» et «Conditions générales de vente» bien remplies. La première informe ainsi : «[…] Nous tâcherons de répondre à toutes vos questions concernant les produits ou les procédures mises en place pour le traitement de vos commandes». Interrogé sur la rentabilité de l’entreprise qui emploie trois salariés à plein-temps et deux consultants, l’entrepreneur en herbe a eu une réponse similaire à celle du commerçant expérimenté, Djamel Bendjaber : «Ce n’est pas notre objectif à court terme», a-t-il répliqué. «Notre volonté pour l’instant est de développer le e-commerce en Algérie».

Une filière à professionnaliser

Beaucoup reste effectivement à accomplir pour hisser le e-commerce au rang de véritable activité économique. Car, à l’heure actuelle, ce sont surtout les sites amateurs aux nombreuses imperfections qui peuplent la Toile, à l’image du site Fêteshop.fr (http://www.feteshop.fr/index.php?route=common/home) spécialisé dans la vente en ligne d’accessoires de mariage. Construit en une semaine, complété en deux, Fêteshop.fr fonctionne avant tout comme un catalogue en ligne proposant une soixantaine d’articles, de l’aveu de son fondateur Abbas Meziane : «J’ai lancé ce site en août 2012 pour répondre à une demande récurrente de la clientèle de recevoir des échantillons des produits proposés», explique au téléphone ce commerçant de 36 ans, gérant d’un magasin de produits de mariage et de fête à Alger depuis 2002. Créé sans un sou et par une seule personne, le site semble inachevé avec des rubriques vides comme «About us» et «Conditions générales de vente» censées renseigner les internautes sur la procédure d’achat en ligne. Et pour cause, Fêteshop.fr n’a rien d’un site de e-commerce. Le paiement s’effectue par cash au moment de la réception de la commande que le client récupère dans l’une des boutiques partenaires.

Malgré tout, la multiplication des sites de e-commerce algériens a contraint les autorités concernées à s’emparer du sujet. Le Ministre du Commerce, Mustapha Benbada, a annoncé fin janvier la mise en place «d’une petite commission» composée des représentants du ministère du Commerce, de la Justice et des Télécommunication pour élaborer une plate-forme règlementaire pour le e-commerce et la signature électronique. Car en l’absence d’un cadre légal, toutes les pratiques se côtoient. Les noms de domaine varient du « .dz », au « .com » en passant par le « .fr », sans réelle explication.

Face à ce vide juridique, les acteurs du e-commerce tentent de s’organiser par eux-mêmes. Le fondateur de Tbeznyss.com, Lamine Ghemati envisage de créer une association des acteurs de la vente à distance sur le modèle de ce qui existe déjà en France à travers la Fédération du e-commerce et de la Vente à Distance (FEVAD) (http://www.fevad.com/la-fevad/presentation-de-la-fevad#topContent). Autre initiative : les rencontres du e-commerce organisées à Alger tout au long de l’année 2013 par la société française Octave.biz dont le but est de fédérer le plus de personnes possibles autour de ce marché en pleine expansion, selon les mots du chargé de développement en Algérie, Selim Mazni. Et ainsi amener le e-commerce à devenir un secteur économique structuré et rentable.

 

source: http://www.lequotidien-oran.com/

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Développement de l’ésprit d’Entreprenariat: L’USTHB implique ses étudiants

Les étudiants du niveau master de l’Université des sciences et de la technologie, Houari-Boumediène, (USTHB) peuvent désormais prétendre à une formation en entreprenariat. Ce programme de partenariat entre l’USTHB, la Compagnie internationale de formation et de conseil (CIZAR CCC) et le National Algerian center (NAC) vise à former 30 000 étudiants d’ici 2017.

L’Université Houari- Boumediène donne l’opportunité à ses étudiants d’associer à leur diplôme, les compétences de créateurs. L’USTHB ne se contente pas que ses étudiants aient une formation universitaire seulement. L’établissement incite ses étudiants à développer l’esprit d’initiative en devenant des entrepreneurs. Pour promouvoir cette démarche de création d’entreprises et préparer ses étudiants à rentrer dans le monde de l’industrie, l’USTHB propose aux étudiants du niveau master, un programme de formation en entreprenariat.

Ce programme qui a démarré depuis juin 2012 et qui sera assuré par 20 consultants algériens et 35 étrangers s’étalera, expliquent ses initiateurs, jusqu’en 2017 où près de 30 000 étudiants seront formés. Cette formation permettra aux diplômés d’acquérir des compétences liées à la conduite du projet entrepreneurial. Cizar Bachir Brahim, responsable de la Compagnie internationale de formation et de conseil (CIZAR CCC) explique que ce programme (l’entreprenariat par l’innovation et l’amélioration de la technologie) vise à bâtir le modèle d’entreprenariat en Algérie et promouvoir l’esprit d’entreprendre auprès des étudiants pour favoriser leur insertion professionnelle. Une démarche, dit-il, que « nous espérons généraliser sur l’ensemble des universités en Algérie». M. Benzaghou, recteur de l’USTHB a expliqué à son tour que l’objectif d’une telle démarche est d’aider les étudiants à s’informer sur les méthodes et outils de création d’entreprises, en leur inculquant les connaissances et compétences nécessaires à la conduite de projet entrepreneurial. Ce dernier a rappelé qu’un observatoire de l’insertion des diplômés a été mis en place, car «nous accusons un retard dans la connaissance du devenir des diplômés». Le recteur de l’USTHB a souligné que plus de quarante conventions de partenariat ont été signées avec les entreprises publiques, privées, nationales ou internationales.

 

Source: http://www.lesoirdalgerie.com

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