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Forum d’affaires algéro-portugais en avril (CACI)

Un forum d’affaire algéro-portugais visant à renforcer la coopération et le partenariat bilatéral sera organisé à Alger du 20 au 23 avril prochain par la Chambre de commerce et d’industrie arabo-portugaise, annonce jeudi la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI).

Cette mission économique vise à renforcer la coopération entre les représentants des communautés d’affaires des deux pays activant dans les secteurs de l’énergie, l’ingénierie ferroviaire, la pharmaceutique et les communications et systèmes d’information, ainsi que l’agroalimentaire.

Un forum d’affaire sera organisé au siège de la CACI le 21 avril et portera sur une session plénière de mises en relations d’affaires, indique la CACI.

Lors de la troisième réunion du comité conjoint de coopération économique algéro-portugaise tenue le mois dernier à Alger, M. Chérif Rahmani, ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, avait souligné que « l’Algérie veut développer un partenariat stratégique basé sur la complémentarité économique et le transfert technique avec le Portugal ».

L’Algérie est le deuxième plus grand marché du Portugal en Afrique et le 13ème à l’échelle mondiale.

Le volume des échanges commerciaux entre les deux pays s’est établi à près de 3,3 milliards d’euros en 2012, dont plus de 800 millions d’euros d’exportations algériennes et quelque 2,4 milliards d’importations.

 

Source: http://www.aps.dz

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Avantages fiscaux pour encourager les investissements dans le sud

Le ministre du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, Tayeb Louh, a souligné jeudi à Alger, qu’une réflexion suivait son cours pour l’institution de nouveaux avantages fiscaux destinés à encourager les entrepreneurs à investir dans les projets de développement au Sud du pays.

Dans une déclaration à la presse en marge de la séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, le ministre a affirmé qu’ »une réflexion était en cours actuellement pour l’institution de nouveaux avantages fiscaux et parafiscaux pour encourager les entrepreneurs à investir dans les grands projets de développement qui accusent un retard de réalisation dans les wilayas du sud ».

Ces nouveaux avantages consistant en des réductions des charges sociales et des impôts visent à encourager l’investissement créateur de richesses dans la région, et contribueront, dans une large mesure, à créer des postes d’emploi.

Le ministre a ajouté que certains walis des régions du Sud avaient exprimé leur préoccupation quant à l’insuffisance de moyens de réalisation des projets de développement, d’où les retards enregistrés dans la réalisation de ces projets.

Ces nouvelles mesures sont de nature à contribuer à faire avancer la réalisation de ces projets, notamment dans les secteurs des travaux publics, des investissements dans l’agriculture et pour la création de postes d’emploi, a conclu le ministre.

 

Source: http://www.aps.dz

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Journées d’information sur la bourse de partenariat

L’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI) organise lundi et mercredi des journées d’information sur la vulgarisation de la bourse de Partenariat au niveau des guichets uniques décentralisés des wilayas de Médéa et de Djelfa, apprend-on lundi auprès de l’ANDI.

Ces journées qui regrouperont des acteurs économiques, des institutions, administrations et organismes locaux en charge de l’investissement, visent à sensibilisation les opérateurs économiques sur cet outil de promotion mis en place par l’ANDI.

L’objectif de cette démarche est d’inciter les opérateurs de ces wilayas à l’adhésion à cette bourse, pour conclure des projets de partenariat gagnant- gagnant avec des partenaires étrangers, précise la même source.

Ces rencontres qui seront organisées à travers le territoire national, devraient aboutir au terme du processus mis en place, à la réalisation de projets dans des secteurs d’activité prioritaires, permettant l’acquisition de transfert technologique et de savoir-faire et une diversification de la production nationale dans des filières innovantes et substitutives à l’importation.

L’ANDI rappelle que la bourse de partenariat a été lancée en 2010 dans le cadre de la mise en oeuvre des dispositions de la loi de Finances pour 2009 relatives aux nouvelles règles de partenariat entre opérateurs nationaux et étrangers.

Selon l’ANDI, cet instrument à pour but d’identifier des opportunités d’investissement et de développer des synergies entre les différents acteurs économiques des secteurs publics et privés et des investisseurs étrangers, de faciliter la mise en relation entre porteurs de projets nationaux et étrangers et d’offrir aux dirigeants des entreprises nationales, des possibilités pour élargir leurs métiers de base en perspective de leur développement.

 

Source: http://www.aps.dz

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Industries agroalimentaires : la nouvelle loi sur les additifs alimentaires applicable en mai

Le décret exécutif régissant l’utilisation d’additifs dans l’industrie agroalimentaire entrera en vigueur à partir du 16 mai prochain, a annoncé lundi à Alger le président de l’Association des Producteurs algériens de boissons (APAB), Ali Hamani.

« Les textes concernant les additifs alimentaires ont été promulgués il y a une année et ils vont entrer en vigueur le 16 mai prochain », a souligné M. Hamani lors d’une conférence de presse organisée pour présenter le symposium sur la valorisation des produits agricoles dans les boissons, prévu mercredi.

Le décret n°12-214 du 15 mai 2012 fixe notamment la liste des additifs autorisés dans les denrées alimentaires, la liste des catégories d’aliments dans lesquels peuvent être incorporés des additifs alimentaires et la liste des additifs pouvant être incorporés dans des denrées alimentaires ainsi que leurs limites maximales autorisées.

Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, avait annoncé en octobre dernier l’application de cette nouvelle loi à partir du mois de mai 2013.

Selon le présidant de l’APAB, ce texte devrait apporter plus d’informations au consommateur, puisque tous les additifs incorporés dans les produits alimentaires doivent être mentionnés sur l’emballage pour améliorer la traçabilité des produits.

« Ce texte a pris en considération toutes les règles et les normes internationales. C’est important notamment pour les boissons, dont l’exportation exige un produit répondant aux normes internationales », a-t-il expliqué.

M. Hamani a par ailleurs annoncé qu’un autre décret concernant le droit à l’information sur les produits agroalimentaires au consommateur est actuellement en cours d’élaboration.

Interrogé par la presse sur le taux élevé de sucre utilisé dans les boissons, M. Hamani a reconnu cet excès, et a promis d’en réduire le taux.

« Le taux de sucre utilisé dans les boissons est effectivement élevé. Nous avons reçu un questionnaire des ministères de la Santé, du Commerce et de la Fédération des Consommateurs signalant ces doses » élevées, a-t-il précisé.

Actuellement, « nous sommes en train de réfléchir pour proposer un certain nombre de mesures pour réduire ce taux et revenir aux normes internationales » admises, ajoute M. Hamani.

L’APAB a été créée en 2003, et compte quelque 40 adhérents qui brassent plus de 85% du marché national des boissons.

 

source: http://www.aps.dz

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Les entreprises algériennes face au cap de la GED

La Gestion électronique des documents (GED) n’arrive pas encore à démarrer en Algérie. Les factures, les fiches de paie et les bons de commande ne sont toujours pas dématérialisés. Un problème de mentalité, mais également de défaut de législation et de politique de soutien aux projets de création de systèmes d’information.

Le cycle sans papier est aujourd’hui un élément vital pour le bon fonctionnement du système d’information dans les entreprises et services administratifs des institutions et collectivités locales. Les prévisions sont tranchées : toute entité administrative ou économique ne disposant pas d’un projet de migration des processus de gestion basés sur le papier vers une nouvelle mouture totalement dématérialisée, finira forcément par disparaître dans quelques années. La mise en garde s’explique par des raisons économiques, organisationnelles et techniques. S’il n’est plus utile de démontrer le lien incontournable entre l’économie des services et la Gestion Electronique de Documents (GED), il est nécessaire de pousser les administrateurs et gestionnaires d’entreprises à convertir les documents papiers en applications, bases de données hétérogènes et serveurs de fichiers. L’instauration de la GED dans plusieurs pays du monde a provoqué une véritable diminution du « print » et donc une économie de papier. Selon le cabinet IDC (International Data Conseil), le nombre de pages imprimées dans le monde a baissé de 1% en 2012, passant de 3,12 milliards en 2011 à 3,09 milliards en 2012. La GED permet ainsi aux entreprises de réduire significativement leurs dépenses dans la mesure où elle diminue l’usage des transports et du papier.

Le coût de traitement d’un document électronique est par exemple divisé par trois. Côté sécurité, cette technologie assure une meilleure traçabilité des courriers et documents mais nécessite un lourd investissement dans l’archivage et le stockage sécurisé des données informatiques issues de la numérisation des documents papiers. C’est pourquoi des éléments organisationnels, voire juridiques doivent être définis avant la mise en exécution d’un projet GED. Ce qui implique de passer en premier lieu par la phase décisive dans laquelle tous les types de contenus (papier, mail, vidéo, photo…) doivent être intégrés dans la GED via le standard XML. Ces derniers sont d’abords scannés, indexés puis archivés dans les infrastructures de gestion documentaire et les documents multimédias dans le cas des systèmes d’information documentaires classiques.

La facilité de consulter des données numériques 

La base des systèmes de GED est donc composée de documents fondamentaux et répond parfaitement aux attentes des entreprises. Puis, il sera indispensable de mettre en place un processus d’indexation automatique, de création de référentiels, de définition de règles de gestion de circulation et de stockage et d’ergonomie du plan de classement. La troisième étape concerne l’accessibilité aux données. Pour cela, un moteur de recherche efficace doit être conçu pour permettre d’afficher et de consulter les ressources souhaitées en quasi temps réel et dans toutes les configurations existantes : extranet, portail web, support physique… Cependant, ce processus a créé un problème aux responsables du système d’informations ayant subi un passage au tout électronique. Il s’agit de la gestion des flux de fichiers numériques qui remplacent les dizaines de kilomètres d’archives en format papier. La solution est incontestablement l’outil logiciel workflow. On entend par workflow tout processus consistant à faire circuler automatiquement des documents d’un utilisateur à un autre. C’est en fait, un « simple » circuit de routage des documents permettant à ces derniers de suivre un trajet prédéfini, pouvant être modifié par un des participants selon les cas. Il peut être purement séquentiel ou bien au contraire complexe et conditionné par les métadonnées portées par le document. La maîtrise des documents est donc un élément important dans les systèmes d’informations de demain. Par exemple, la signature électronique n’est pas un scan de signature manuelle, sauvegarder l’archive électronique d’un document n’est pas le mettre sur une clé USB enfermée dans un placard….

De nouvelles pratiques doivent s’ancrer sans tarder car la cohérence de l’organisation et de ses processus en dépend. Il convient alors de substituer le classement classique des documents intégrés dans les traditionnels serveurs de fichiers sous Windows Explorer par une authentique architecture de gestion électronique de documents utile à l’organisation. C’est à cette condition que les projets de gestion électronique de documents pourront permettre à l’entreprise et à n’importe quelle administration d’accroître sa qualité de service.

 

Source: http://www.lequotidien-oran.com

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Des investissements pas comme les autres

L’investissement dans les « activités innovantes » qui pourraient ouvrir de nouveaux horizons aux jeunes et moins jeunes, porteurs de projets, prend de plus en plus de place, dans le secteur de l’industrie de transformation de la wilaya de Constantine.

Ces activités commencent à attirer l’attention des spécialistes, des décideurs et aussi des médias. Et c’est ainsi que les animateurs de l’émission « Indices économiques » de la radio régionale lui ont consacré leur dernière édition, diffusée samedi dernier. Emission dont les concepteurs militent pour le développement de l’esprit d’entreprenariat. Ils ont invité sur le plateau les responsables de l’agence locale de la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC) et des membres du CALPIREF, à côté de deux investisseurs qui ont exposé leurs expériences, l’un dans le domaine de l’élevage de l’escargot et sa transformation en matières premières destinées aux industries cosmétique, pharmaceutique et alimentaire et, pour le second, dans le domaine de la photogravure au laser.

Les deux entrepreneurs ont exposé, en détail, leurs expériences respectives. Et dans ce cadre, c’est l’activité d’élevage des escargots, par son originalité, sa rentabilité et les facilités de production qu’elle offre, qui a retenu l’attention des participants ainsi que des auditeurs.

C’est M. Boumahrat Makram, jeune investisseur qui s’est lancé dans cette aventure d’élevage et de transformation de l’escargot, depuis 2003, qui a pris le soin d’expliquer d’abord son expérience en la matière et mettre ensuite en exergue les bienfaits de cette activité en exposant en détail le processus de production.

«On peut considérer l’industrie de transformation de ce mollusque à trois niveaux, commença-t-il : en tant que produit alimentaire très prisé dans les pays développés, comme matière première entrant dans la fabrication de produits esthétiques et enfin dans les produits pharmaceutiques à cause des huiles qu’on peut tirer du traitement de sa viande. A l’heure actuelle, 95% de notre production, réalisée dans la wilaya de Constantine, sont exportés vers des pays comme l’Italie et l’Espagne. Le ramassage de l’escargot est facile, surtout au printemps et en été où il prolifère. Au début, nous vendions le quintal d’escargots entre 6 et 7 millions de centimes. Aujourd’hui, un seul kilo est négocié entre 900, 1.100 et parfois jusqu’à 1.200 dinars. Nous utilisons des équipements simples qui ne coûtent pratiquement rien.

Et la meilleure qualité du produit est réalisée dans la wilaya de Constantine où le niveau de production est fort. Un kilo de mollusques élevé pourra produire entre 50 et 150 kg, cela dépend de la méthode et de l’humidité du milieu car l’escargot a besoin de beaucoup d’eau pour gonfler. Des ramasseurs font la cueillette et nous fournissent la matière. C’est aussi un domaine où les marges bénéficiaires sont très grandes».

Il terminera son exposé en signalant que des investisseurs opèrent dans ce créneau dans les wilayas de Mila, El-Tarf, Jijel, Skikda et Blida.

«Presque toute la production nationale est écoulée en Tunisie», dira-t-il encore. «Cette industrie nouvelle participe pour environ 40 % dans l’économie de la Tunisie. Et dans l’avenir nous allons nous tourner vers le pays pour proposer notre production dans le secteur touristique, notamment dans les nouvelles infrastructures hôtelières. C’est un domaine où les marges bénéficiaires sont très grandes, où il n’y a jamais de déficit et où le chiffre d’affaires peut atteindre jusqu’à 700 millions de centimes par saison ! ».

Convaincu, M’cellef Ahmed, directeur de la CNAC et membre du Calpiref pense qu’il faut sortir l’investissement du cercle de transports, bâtiment et services. « Nous nous orientons maintenant vers la qualité et la pérennité de l’entreprise en innovant, dit-il. Nous encourageons aussi la photogravure au laser sur divers supports, surtout le cristal qui est un produit facile et innovant, qui peut être appliquée dans plusieurs domaines, notamment le tourisme, la publicité, la médecine, etc ». Et le second entrepreneur, M. Lezzar, d’intervenir pour parler de son expérience dans le secteur de pointe qu’est la photogravure par laser où le lancement de son entreprise a été fortement encouragé par la CNAC, dit-il. Mais il ne suffit pas de produire, il faut aussi écouler la production. Et à ce titre, les participants ont longuement évoqué le manque de maîtrise des techniques du marketing.

 

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Constantine: Un plan de charge pour les micro-entreprises

Lors d’une réunion de l’exécutif, tenue samedi dernier, le wali de Constantine a affirmé la nécessité de l’application effective de la décision du gouvernement de consacrer 20% des projets pour les micro-entreprises créées dans le cadre des dispositifs d’aide à l’emploi, ANSEJ, CNAC et Angem.

Selon un communiqué de la wilaya, reçu hier à la rédaction, le chef de l’exécutif, Nouredine Bedoui, a insisté sur ce point d’intégration des micro-entreprises notamment celles spécialisées dans la voirie et les réseaux divers (VRD), en considération que ces dernières auront pour effet d’imprimer un rythme accéléré à la réalisation des projets d’habitations comme de tous les autres projets de construction.

Et pour ce faire, les responsables des secteurs en question ont été invités à établir un fichier actualisé des entreprises activant dans leurs secteurs respectifs.

Le chef de l’exécutif a considéré que le fichier actualisé portant le détail des capacités de chacune des entreprises ainsi que ses chantiers, permettront aux autorités de mieux apprécier la situation pour mieux répartir les plans de charges. De même que ce fichier permettra à l’administration locale, de prévoir des plans de charge des PME, créées dans le cadre des formules de l’ANSEJ, l’ANGEM et la CNAC et de mieux veiller à la stricte exécution du décret présidentiel 12-23, du 18 janvier 2012, recommandant de réserver, prioritairement et exclusivement, 20% de leurs commandes aux dites petites entreprises.

Le wali a également indiqué que l’incorporation de ces PME dans les chantiers aura un double avantage: elle permettra de donner du travail aux PME, d’une part, et d’alléger le fardeau de certaines entreprises de réalisation qui se trouvent débordées. Dans ce sillage, le secrétaire général de la wilaya, M. Aziz Benyoucef, a invité les micro-entreprises «d’être à l’écoute car des appels à consultation seront lancés incessamment et graduellement jusqu’à intégrer toutes ces PME, à l’instar de ce qui a été fait pour les PME versées dans l’hygiène et les espaces verts».

Et de rappeler que celles-ci, ont actuellement des plans de charge et sont intégrées dans la réalisation de projets avec les différentes mairies de la wilaya.

 

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La CNAC ouverte à la création de micro-entreprises dans les différents secteurs d’activités

Le directeur général de la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC), Ahmed Chaouki Taleb, a affirmé mercredi à Alger que cette caisse est ouverte à la création de micro-entreprises dans tous les secteurs d’activités dans la région du Sud.

« La CNAC est ouverte pour la création de micro-entreprises dans tous les secteurs d’activités dans la région du Sud, mais l’implication des autorités locales pour définir les besoins exprimés est nécessaire », a indiqué M. Taleb dans une déclaration à l’APS.

Le chiffre total de création d’activité a atteint 34.801 micro-entreprises en 2012, dont 15 % ont été créées dans le cadre dispositif CNAC au sud du pays, dans plusieurs secteurs d’activités notamment dans l’agriculture et le transport de marchandise.

Il a soutenu, par ailleurs, que l’instruction du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, relative à la gestion de l’emploi dans les wilayas du Sud, est un « nouvel élan » dans la création de la richesse, estimant que l’implication des autorités locales dans la mise en œuvre de cette instruction « est un nouveau souffle » pour l’économie de la région.

Cette instruction « encouragera » d’avantage les jeunes de la région notamment en matière de création d’emploi et « obligera » les autorités locales à s’impliquer dans la prise en charge de ces jeunes, a-t-il encore affirmé.

Mettant l’accent sur certains métiers, M. Taleb a indiqué qu’il y a une multitude de domaines d’activités dans le Sud, qui ouvre une opportunité pour diversifier la création d’entreprises.

Dans ce contexte, le même responsable a cité, à titre d’exemple, les activités liées à l’agriculture (l’élevage, création de pâturage d’eau), l’artisanat (les métiers manuels), le tourisme (le guide touristique-transport touristique), les services (des véhicules aménagés dans la restauration pour les touristes dans le grand désert), ainsi que d’autres activités porteuses d’emploi et créatrice de richesses dans la région.

Il s’agit également de la création de micro-entreprises dans le domaine culturelle, pour la création de grands studios cinématographiques pour le tournage de films, sachant que la région du Sud déborde de grands espaces.

Dans le domaine sportif, M. Taleb a cité d’autres possibilités d’activités comme la création de piscines et l’organisation de courses de chameaux, à titre d’exemples.

« Suite à cette instruction, la CNAC a instruit toutes ses antennes dans la région pour renforcer le recensement en matière des besoins exprimés par les communes des dix wilayas du Sud, en matière de secteurs d’activités », a-t-il indiqué.

Dans le même contexte, il a relevé l’importance de la formation des jeunes dans les différents métiers, mettant l’accent sur la nécessité de créer des centres de formation dans la région et dans plusieurs secteurs d’activités afin de favoriser la main d’œuvre qualifiée et spécialisée.

La bonification du taux d’intérêt des prêts accordés par les banques, dans la cadre des dispositifs de soutien à la création de micro activités, qui sera porté à hauteur de 100 % pour les projets initiés par les jeunes promoteurs et les chômeurs promoteurs dans les dix wilayas du Sud, « permettra la multiplication du nombre micro-entreprises qui seront réalisées et doublera la création d’emploi », a-t-il assuré.

Concernant l’application stricte des dispositions de l’article 55 ter du code de l’opérateur des marchés publics qui réserve un quota de 20 % de la commande publique aux micro-entreprises, M. Taleb a rappelé que ces dispositions ont étaient instruites par le Conseil des ministres du mois de février 2011, déplorant, toutefois, le fait qu’elles n’avaient pas été suivies d’effet sur le terrain.

Ces dispositions (20% de la commande publique aux micro-entreprises) ont été appliquées uniquement dans la wilaya de Constantine qui a enregistré la création de 12 micro-entreprises dans la cadre du dispositif CNAC, en collaboration avec certains APC de la wilaya et 2 autres dans la wilaya d’Alger, a-t-il relevé.

Par ailleurs, il indiqué que le chiffre totale en matière d’activités créées dans le cadre du dispositif CNAC, en 2012, a atteint « 34.801 micro-entreprises, dont 15 % réalisées dans le Sud et dans plusieurs secteurs d’activités.

Concernant les jeunes aux besoins spécifiques, il a indiqué que durant l’année 2012, plus de 65 micro-entreprises ont été créées au niveau national par les handicapés dont 10 micro-entreprises dans le Sud.

 

Source: http://www.aps.dz

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Des mesures pour le sud: Emploi et Crédits sans intérets

Une instruction du Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, relative à la gestion de l’emploi dans les wilayas du sud a été rendue publique lundi, dont voici le texte intégral :

 

« Dans le prolongement des décisions prises lors de la visite effectuée dans la Wilaya de Ouargla visant à promouvoir le développement des wilayas du sud, notamment le traitement de la question de l’emploi et du chômage particulièrement des jeunes, la présente instruction a pour objet d’édicter un certain nombre de mesures pour assurer une gestion transparente et rigoureuse du marché du travail dans les wilayas du sud.

Aussi, et afin de préserver la stabilité sociale au niveau des régions concernées, et en vertu des dispositions de l’article 3 de la loi n°04-19 du 25 décembre 2004 relative au placement des travailleurs et au contrôle de l’emploi conférant à l’Etat les pouvoirs de régulation dans le domaine de l’emploi, la gestion du marché du travail et la promotion de l’emploi au niveau de ces wilayas devra obéir, dorénavant aux procédures ci-après :

1- En matière de recrutement :

Les besoins en main d’oeuvre des entreprises implantées dans les wilayas du sud, y compris celles dont les sièges sociaux se trouvent hors de ces wilayas, doivent être obligatoirement satisfaits en priorité et notamment pour la main-d’œuvre qui n’est pas hautement qualifiée par le recours à la main-d’oeuvre locale conformément à la législation en vigueur.

En cas de nécessité, l’entreprise qui recrute des agents insuffisamment qualifiés est tenue d’assurer la formation directement ou par l’intermédiaire des centres de formation professionnelle par une formation à la carte.

Cette mesure doit faire l’objet systématiquement d’une clause à inclure dans les contrats de prestations de services.

En cas d’indisponibilité des profils demandés sur le marché du travail local, une dérogation exceptionnelle peut être accordée par le wali territorialement compétent pour le recours à une main-d’oeuvre hors wilaya sur rapport dûment motivé, assorti de l’avis des services compétents de l’emploi.

C’est ainsi, que le recours au recrutement d’une main-d’oeuvre hors wilaya n’est autorisé que dans la proportion des postes à pourvoir n’ayant pas de profil correspondant localement.

En tout état de cause, les employeurs sont tenus de notifier à l’agence habilitée, ou à la commune, tout emploi vacant dans leurs entreprises et qu’ils souhaitent pourvoir, et de transmettre à l’agence habilitée les informations relatives aux besoins en main-d’oeuvre et aux recrutements effectués, conformément aux articles 18 et 19 de la loi n° 04-19 sus citée.

2- En matière de rémunération :

La pratique en matière salariale dans les wilayas du sud a révélé que le système de rémunération appliqué par les sociétés de prestation de services était discriminatoire et souvent inférieur à celui pratiqué par les entreprises cocontractantes pour les mêmes postes de travail.

A l’effet de prévenir toute forme de disparité salariale, les entreprises faisant appel à des prestataires de services pour la réalisation de travaux de toute nature, sont tenues d’inclure dans les contrats les liant à ces derniers, une clause portant sur l’application d’une grille des rémunérations qui ne saurait être inférieure à 80% de leurs grilles en vigueur pour des postes similaires.

En cas d’inexistence de postes, similaires au sein de l’entreprise donneuse d’ordre, il est fait référence en matière de rémunération aux salaires versés dans la branche au niveau local.

3- En matière d’amélioration des qualifications de la main-d’œuvre locale :

Sous la supervision directe du wali de la wilaya, les service chargés de la formation professionnelle, en relation avec les services chargés de l’emploi, les services chargés de l’énergie, du tourisme et de l’artisanat, et les entreprises devront systématiquement répertorier les métiers déficitaires au niveau local et engager des mesures visant à adapter les qualifications soit par le biais de la formation résidentielle soit par la formation par apprentissage en entreprise, pour répondre aux besoins des entreprises.

Dans ce cadre, les instructions données lors de la visite effectuée dans la wilaya de Ouargla en novembre 2012, concernant l’ouverture d’un centre professionnel relevant du secteur de l’énergie ainsi que l’ouverture de sections de formation par le secteur de la formation professionnelle devront être concrétisées au plus tard, fin avril 2013.

Par ailleurs, le secteur du tourisme et de l’artisanat veillera à ce que des quotas de places pédagogiques soient réservés au profit des jeunes originaires des wilayas du sud dans les instituts spécialisés relevant de sa tutelle notamment les instituts de Tizi Ouzou et de Bou-Saâda.

A terme, il importe d’envisager l’ouverture d’un institut spécialisé ou d’une antenne rattachée aux instituts de formation dans les métiers de l’hôtellerie et de la restauration existants.

4- En matière de soutien à la création de micros entreprises :

Il importe de lever toutes les contraintes freinant l’essor de la micro entreprise dans les wilayas du sud pour permettre le développement de l’esprit d’entreprenariat chez les jeunes de ces régions.

A cet effet, la bonification du taux d’intérêt des prêts accordés par les banques dans le cadre des dispositifs de soutien à la création de micro activités gérés par l’ANSEJ et la CNAC sera portée à hauteur de 100% pour les projets initiés par les jeunes promoteurs et les chômeurs promoteurs dans les dix wilayas du sud.

Par ailleurs, Monsieur le ministre de l’Energie et des Mines chargera toutes les entreprises sous tutelle à l’effet de privilégier la sous-traitance d’activité avec les micros entreprises créées dans la cadre des dispositifs sus évoqués.

En outre, Messieurs les Walis devront veiller à une application stricte des dispositions de l’article 55 ter du code de l’opérateur des marchés publics qui réserve un quota de 20% de la commande publique aux micro entreprises créées dans ce cadre.

5- Suivi de la mise en oeuvre de la présente instruction :

Un comité intersectoriel local sera institué par arrêté du Wali, à l’effet d’assurer le suivi du respect des dispositions de la présente instruction par les entreprises implantées dans le wilayas du sud.

Ce comité, présidé par le Wali, se réunit au moins une fois par mois.

Il est composé de :

du directeur de l’énergie et des mines,
du directeur de l’agriculture et du développement rural,
du directeur du commerce de la wilaya,
du directeur de l’enseignement et de la formation professionnels,
du directeur de l’emploi de wilaya,
du directeur du tourisme et de l’artisanat,
du directeur de l’industrie,
de l’inspecteur de wilaya du travail,
du chef d’agence de wilaya de l’emploi,
du chef de l’antenne locale du centre national du registre de commerce.

Le comité intersectoriel devra élaborer un rapport mensuel de ses activités qui sera adressé par le wali concerné au Premier ministre. Outre la mise en place de ce comité, les walis concernés devront veiller à la régularité des réunions des comités de wilaya de promotion de l’emploi à l’intérieur desquels toutes les questions relatives à l’emploi devront être discutées.

6- Contrôle et sanctions :

Sans préjudice des sanctions prévues par la législation en vigueur, des mesures administratives seront prises par les différents secteurs conformément à leurs attributions respectives, à l’encontre de tout agent de l’Etat, de tout opérateur public ou privé et de toute entreprise, pour toute infraction aux dispositions de la présente instruction.

Ces mesures peuvent porter sur la suspension du registre de commerce, la résiliation des contrats, le rejet des demandes de permis de travail pour la main-d’oeuvre étrangère illégalement utilisée.

Enfin, le comité intersectoriel sus cité doit établir et tenir à jour une liste des entreprises ayant commis des infractions à la législation nationale et qui ont fait l’objet de poursuite administratives ou judiciaires.

J’attache du prix à la stricte application des dispositions de la présente instruction ».

 

Source: http://www.algerie360.com

Lire aussi: http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5180348

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Les Turcs veulent prendre des participations dans des EPE de textile

Les visites d’hommes d’affaires turcs en Algérie sont désormais organisées par secteur d’activité. L’ambassade de Turquie en Algérie a changé son mode opératoire.

«Les délégations multisectorielles se sont avérées infructueuses. Nous avons conclu qu’il faut cibler des créneaux où nos entreprises ont des chances de décrocher des marchés», a expliqué Erhan Karakoç, attaché commercial adjoint de la mission diplomatique turque. Hier à l’hôtel Sofitel d’Alger, une rencontre «B to B» s’est tenue entre des exportateurs turcs de produits électro- technologiques et des acheteurs potentiels algériens. Cette mission commerciale a vu la participation de 13 PME turques opérant dans les domaines de câblerie, les énergies renouvelables, la fabrication de transformateurs et générateurs, etc. A savoir, 2M Cable, Demas Cable, Hes Cable, Fiule Cable, Turkuaz Cable, Erse Cable, EAE Elektronic Inc., Elektra Elektronik INC., Emek Electrical Industry INC., Entes Electronic, Europower Energy CO., Federal Electric, Istanbul Energy et Ugur Türkyurt INC.

Une centaine d’entreprises algériennes, Sonelgaz et Mobilis entre autres, ont été invitées à déléguer des représentants. Bref, la Turquie, a indiqué le conseiller commercial de son ambassade à Alger, s’est fixé l’objectif de doubler dans cinq ans les échanges commerciaux avec l’Algérie, actuellement de l’ordre de 5 milliards de dollars, dont deux milliards d’exportations et trois milliards d’importations, essentiellement de GNL. «Dans un premier temps, les exportateurs de produits électro-technologiques présents veulent commercer», a-t-on précisé. Et de souligner sur un autre plan, que les investissements directs turcs en Algérie ont atteint 1 milliard de dollars américains avec la signature jeudi dernier par Tosyali, d’un contrat avec l’ANDI pour le montage d’une usine d’acier et de fer pour un montant de 300 millions USD. Une usine qui s’ajoute à celles déjà en activité, celle de l’agroalimentaire à Constantine (Bifa) et celle des détergents à Blida (Hayat). D’autres investisseurs turcs démarchent toujours l’Etat algérien pour investir dans d’autres créneaux.

Ainsi, l’on apprend qu’un grand industriel du textile est en négociation avec les autorités algériennes pour une prise de participation dans deux entreprises publiques de textile, l’une installée à Annaba et l’autre à Relizane. Les diplomates présents à cette rencontre «B to B» ont évité de révéler le nom de l’industriel turc. «L’annonce sera faite quand les négociations auront abouti», s’accorde-t-on à dire. La visite du ministre turc de l’Economie, qui se prépare à pied d’œuvre, de part et d’autre, pourrait être riche en matière d’accords.

 

Source: http://www.lesoirdalgerie.com

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