Pétrole : Le prix du baril se stabilise

Pétrole : Le prix du baril se stabilise

Les prix du pétrole se stabilisent au dessus de 80 dollars le baril, aidés par l’annonce des réductions volontaires de la production  annoncés le 3 mars, par plusieurs pays Opep+.
En dépit de l’incertitude persistance concernant l’évolution de la demande, notamment en Chine, ce qui a bridé une montée plus significative des prix, les investisseurs tablent désormais sur une offre plus restreinte sur le marché, ce qui pourrait faire soutenir la courbe des cours de l’or noir.
Les investisseurs s’attendent à un ralentissement de la croissance de la production de schiste américaine, alors que l’Arabie Saoudite et d’autres pays Opep et leurs alliés de l’OPEP+ continueront de limiter leur propre production jusqu’au mois de juillet prochain, pour épuiser leurs stocks de brut et faire grimper les prix.
Le brut Brent s’échangeait hier au dessus de 82 le baril à tandis que le West Texas Intermediate (WTI) américain était côté au dessus de 78 dollars. Le Brent qui a gagné près de 8% cette année est resté sur des valeurs positives durant tout le mois de février. «Les prix du pétrole ont augmenté ces dernières semaines dans un contexte d’amélioration des fondamentaux.
La hausse des prix au comptant indique que le marché physique a commencé à se resserrer au milieu d’une foule d’autres perturbations du côté de l’offre», ont déclaré les analystes d’ANZ dans une note répercutée par Reuters.
Certains membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (OPEP+) ont prolongé dimanche 3 mars, leurs réductions volontaires de production pétrolière de 2,2 millions de barils par jour (b/j) jusqu’au deuxième trimestre.
L’Arabie Saoudite a prolongé ses réductions de 1 million de baril par jour déjà en cours, alors que la Russie  a annoncé pour sa part la réduction de sa production et de ses exportations de pétrole de 471 000 b/j supplémentaires au deuxième trimestre de cette année.
«La réduction volontaire supplémentaire  – annoncés par des pays membres – vient renforcer les efforts de précaution déployés par l’OPEP+ dans le but de soutenir la stabilité et l’équilibre des marchés pétroliers», ont indiqué les pays concernés dans des communiqués coordonnés, ajoutant que les volumes seraient «rétablis progressivement» après leur expiration dés que les conditions du marché le justifieront.
La nouvelle initiative de l’OPEP+ est perçue par les analystes comme un indice d’une «forte unité au sein du groupe» et «la détermination à défendre un prix plancher supérieur à 80 dollars le baril au deuxième trimestre».

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Développeurs de projets énergétiques : Opportunités émergentes face au grand déficit de financement

Jusqu’en 2030,  des financements annuels d’au moins 200 milliards de dollars devraient être mobilisés par l’Afrique afin qu’elle puisse être en mesure d’atteindre les objectifs énergétiques et climatiques du «Scénario pour l’Afrique durable».
Quelles sont les approches envisageables susceptibles d’aider le continent à réunir les ressources nécessaires à un si important volume d’investissements ?
L’une de ces approches, la plus pertinente, consiste en l’African Energy Finance Summit (AEFS) que la Semaine africaine de l’énergie que prévoit de lancer en partenariat avec l’Afreximbank et S&P Global Commodity Insights, est-il annoncé, dans un communiqué de la Chambre Africaine de l’Energie (AEC), parvenu ce week-end à notre rédaction.
Une plateforme sera dans le cadre de ce sommet, ainsi, offerte aux Gouvernements et aux développeurs de projets pour conclure des accords dans les secteurs pétroliers, gaziers, des minéraux et des énergies renouvelables.
A travers cette initiative de Afreximbank – institution panafricaine de financement du commerce, basée au Caire (Egypte)- et S&P Global Commodity Insights – société newyorkaise dédiée à la fourniture d’informations fiables, neutres et indépendantes sur les cours du pétrole-, dont les contours seront présentés lors la conférence African Energy Week (AEW), plus grand événement énergétique d’Afrique, qui se tiendra du 4 au 8 novembre 2024 au Cap (Afrique du Sud), les participants auront l’occasion d’explorer les possibilités d’investissement, de faire le point sur les projets en cours et de promouvoir l’intérêt de faire des affaires dans le secteur de l’énergie.
En effet, «le sommet offrira une plateforme permettant aux développeurs de projets et aux financiers de signer des accords et est sur le point d’ouvrir une nouvelle ère de croissance dans les secteurs pétroliers, gaziers ainsi que dans les secteurs des minéraux et des énergies renouvelables», souligne l’AEC.
Et le besoin de financements, soit plus de 200 milliards de dollars/an, « met en évidence une opportunité de croissante pour les développeurs de projets, les financiers et les fournisseurs de technologie»,  insiste l’AEC.  Les 35 milliards de dollars de financement annuel accordés, entre 2012 et 2021, par les pays du G20 et les banques multilatérales de développement faisant, ainsi, ressortir un déficit d’investissement non négligeable.
Déficit que  l’African Energy Finance Summit cherche à combler «en galvanisant le soutien financier à la croissance énergétique africaine aux côtés du commerce intra-africain de l’énergie et d’une transition énergétique juste», espère l’AEC.
«Monétiser les ressources»
Aux yeux de cette instance représentant la voix du secteur de l’énergie en Afrique, l’enjeu est de taille : l’exploitation du pétrole et du gaz est au premier plan de nombreux programmes de développement nationaux du Continent, «les pays s’efforçant de monétiser les ressources afin d’éliminer la pauvreté énergétique d’ici à 2030.
Outre les efforts d’expansion sur les marchés pétroliers et gaziers établis tels que l’Angola, le Nigeria, l’Algérie et l’Egypte, de nouvelles frontières sont révélées au fur et à mesure que des découvertes mettent en évidence des gisements à fort impact». Ce faisant, l’Afrique, de par ses richesses minérales essentielles, serait prête à jouer un rôle déterminant dans la transition énergétique mondiale.
En effet, détaille l’AEC, le continent détient, à lui seul, 85% des ressources mondiales en manganèse, 80% en platine et en chrome, 47 % en cobalt et 21% en graphite, en plus de nombreuses autres ressources. Partant, «les investissements dans ce secteur soutiendront à la fois la croissance économique de l’Afrique en générant des revenus et en développant les infrastructures, et la transition du monde vers un avenir énergétique plus propre».
Les opportunités émergentes, à même de conforter les capacités d’expansion du continent, appelées à être explorées lors l’African Energy Finance Summit, sont indéniables. Elles ne se limitent pas aux seuls domaines pétrolier, gazier ou minier. Le potentiel hydroélectrique étant estimé à 340 GW et l’éolien à 180 000 TWh par an, et ce, outre les 40% du potentiel mondial de production d’énergie solaire que possède le continent.
Une manne encore sous-exploitée puisque, toujours selon l’AEC, seuls 11% de l’hydroélectricité y sont actuellement exploités, alors que l’Afrique représente 1,48% de la capacité solaire totale du monde. Se révèlent ainsi pour les développeurs de projets d’énergie propre de fort grandes opportunités lucratives.
En rassemblant «des institutions bancaires mondiales, des ministres et des autorités financières ainsi que des plateformes de développement internationales», assure l’AEC «le sommet verra de nombreux contrats signés qui accéléreront encore la croissance des projets en Afrique».
Dans le même temps, renchérit-elle, «ce sommet mettra en avantla nécessité d’intégrer les secteurs de la finance et de l’énergie, en démontrant les avantages et les possibilités qu’offrent les industries travaillant main dans la main pour créer des environnements attrayants pour les affaires».
D’où le rôle-clé qu’est appelé à jouer, à l’avenir, le secteur financier dans l’amélioration de l’environnement favorable aux investissements dans le secteur de l’énergie : «Grâce à un soutien en matière de change, de tarifs et de réglementation, le secteur financier facilitera les affaires en Afrique, ce qui permettra au continent de tirer profit de ses richesses naturelles et minérales», conclut l’AEC.    

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Finances publiques : Les risques budgétaires passés au peigne fin

Le ministre des Finances, Laâziz Faid, affirme que «la transparence, la vigilance et la prévision sont au cœur de l’approche envers les risques budgétaires pour les identifier et les anticiper».
Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a qualifié d’ «encourageants» les résultats de l’économie nationale sur la période 2022-2023, et exprimé son «optimisme» pour les perspectives pour 2024-2026. Selon lui, «ces avancées témoignent de la résilience de notre économie et de l’efficacité des politiques financières mises en œuvre».
Ce sont là les conclusions exprimées par le ministre des Finances à l’issue d’une réunion du Haut Comité d’évaluation et d’alerte des risques budgétaires (HCRB) qu’il a présidée dimanche dernier et à laquelle ont assisté des directeurs généraux du ministère ainsi que des représentants du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire.
Ont pris part également à cette réunion, les directeurs généraux de la CNAS, de la CNR, ainsi que du P-dg du CCR et du représentant de la Banque d’Algérie, ajoute la même source.
Cette initiative, qui faut-il le rappeler, a été instaurée dans le cadre de la loi organique n°18-15 du 2 septembre 2018, vise à anticiper et évaluer les risques budgétaires potentiels impactant les finances publiques.
Selon le document définissant ses missions (l’arrêté du 8 juin 2021), le Haut Comité œuvre dans des domaines-clés, tels que les aspects macroéconomiques, la dette publique, le financement des systèmes de sécurité sociale, les participations de l’Etat dans diverses entités et les finances des collectivités locales.
Ainsi, des points stratégiques ont été abordés lors de cette réunion, notamment l’évolution de l’économie nationale sur la période 2022-2023, les perspectives pour 2024-2026, la trésorerie de l’Etat et la dette publique.
Selon l’APS, qui rapporte l’information, des examens approfondis ont été également consacrés à la soutenabilité de la dette publique, aux risques budgétaires liés aux entreprises et établissements publics, ainsi qu’à la situation financière des Caisses de sécurité sociale (CNAS, CNR) et des collectivités locales.
A ce sujet, le ministre a affirmé que «la transparence, la vigilance et la prévision sont au cœur de l’approche envers les risques budgétaires pour les identifier et les anticiper».
Il y a lieu de signaler que, créé en application du décret exécutif n°20-335 fixant les modalités de conception et d’élaboration du cadrage budgétaire à moyen terme, ainsi que par l’arrêté du 8 juin 2021 fixant ses missions et son organisation, ce comité a été installé fin mars 2023.
Il est surtout chargé de la mise en place d’une plate-forme d’échange de données avec les institutions de l’administration publique et d’une démarche de suivi de l’évolution des indicateurs de gestion des risques budgétaires. L’objectif étant d’améliorer la gestion des finances publiques et leur efficacité.
La question aujourd’hui est de savoir notamment si les dépenses publiques ont été effectuées comme espéré et si les objectifs sont atteints dans une proportion satisfaisante. Quid également du déficit budgétaire qui s’aggrave d’année en année.
Le niveau de la dette ? Enfin, il s’agit donc de préparer aussi les prochaines lois de finances sur la base d’un tableau de bord qui reflète la réalité et les risques encourus à court et à moyen terme. Dans la même veine, ladite réunion a abordé  également les risques budgétaires associés aux changements climatiques, reflétant ainsi l’engagement du Haut Comité envers une gestion financière globale et résiliente.
Selon le ministère, il s’agit là d’«une étape importante dans le suivi attentif des risques budgétaires, démontrant la volonté du Haut Comité à garantir la stabilité et la pérennité des finances publiques conformément aux orientations de la réforme budgétaire en cours». Faut-il enfin souligner ici que le risque budgétaire, au-delà des chiffres notés, doit surtout tenir compte du marché, imprévisible, de l’or noir et des forces spontanées qui l’animent comme souvent.  
 

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Poste et Télécommunications : Lancement d’une campagne de sensibilisation sur le e-paiement

Une campagne nationale de sensibilisation et d’information sur le commerce et le paiement électroniques a été lancée, hier, par le ministère de la Poste et des Télécommunications à travers les différentes wilayas du pays, indique un communiqué du ministère.
 Cette campagne, qui s’étalera jusqu’au 7 mars, a pour objectif «d’encourager les commerçants et les citoyens à utiliser les moyens de paiement électronique disponibles, les familiariser avec les concepts et les règles du commerce électronique et les inciter à l’utiliser dans son cadre juridique», précise le communiqué.
 Il s’agit également de «fournir des conseils et des recommandations pour sensibiliser les citoyens aux risques potentiels liés aux achats en ligne et éviter d’être victimes de pratiques commerciales frauduleuses», ajoute la même source. 
La campagne sera menée en collaboration avec les acteurs concernés, à savoir l’Observatoire national de la société civile, le Haut Conseil de la jeunesse, les ministères des Finances, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, du Commerce et de la Promotion des exportations, le commandement de la Gendarmerie nationale, la Direction générale de la Sûreté nationale, la Société d’automatisation des transactions interbancaires et de monétique (Satim), le Groupement interbancaire monétique (GIM), les banques, Algérie Poste, Algérie Télécom et les opérateurs de téléphonie mobile. 
A cet effet, un programme riche a été élaboré au niveau des différentes wilayas du pays et comprend un nombre d’activités et d’événements, tels que des conférences, des ateliers, des journées d’étude, des expositions, des portes ouvertes, des sorties de proximité ainsi que des émissions radiophoniques et télévisées. 
Le ministère de la Poste et des Télécommunications avait déjà publié un guide pratique sur le commerce électronique en collaboration avec toutes les parties concernées, disponible pour téléchargement sur le site web du ministère www.mpt.gov.dz, ajoute le communiqué.  

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Investissement : Des mesures financières dédiées à l’agriculture

Le gouvernement s’apprête à lever les obstacles liés à l’investissement dans le secteur agricole. A la faveur d’une réunion dimanche, entre le ministre des Finances, Laaziz Faid, et le ministre de l’Agriculture, Youcef Cherfa, ces derniers ont tenu à témoigner de la «détermination à créer un environnement propice à la croissance durable de l’agriculture, favorisant ainsi la sécurité alimentaire nationale».
Au cours de cette séance de travail, tenue au siège du ministère des Finaces, «les ministres ont examiné de près les défis auxquels est confronté le secteur de l’agriculture, mettant en lumière l’importance stratégique de ce dernier pour notre économie nationale», explique un communiqué du ministère des Finances, repris par l’APS. Des discussions «approfondies» ont permis de développer des solutions concrètes pour surmonter les contraintes actuelles et libérer le plein potentiel du secteur agricole, ajoute-on.
Au cours de cette réunion, Faid a réaffirmé «l’engagement de son département à soutenir vigoureusement le secteur de l’agriculture en accompagnant le secteur dans une vision reposant sur le nouveau mode de gouvernance des finances publiques», mettant en avant «la nécessité de planifier, programmer et diversifier les sources de financement pour assurer une croissance durable du secteur».
Pour sa part, Cherfa a insisté sur «l’impératif de garantir la sécurité alimentaire du pays», soulignant «l’importance d’une coopération étroite entre toutes les parties prenantes pour assurer la stabilité du marché et la disponibilité continue des produits alimentaires de base».
Les engagements pris au cours de cette réunion, affirme la même source, comprennent «des mesures financières ciblées et des initiatives visant à renforcer la résilience du secteur face aux fluctuations du marché international et aux changements climatiques». 

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Technologies du plastique : L’Algérie, l’un des plus grands investisseurs de la région Mena

Avec la participation de 290 exposants issus de 22 pays, la 8e édition du Salon de la plasturgie, de l’impression et de l’emballage Plast & Printpack Alger 2024 s’est ouvert, hier, au Palais des expositions de la société algérienne des foires et expositions (Safex).
Ce rendez-vous professionnel, qui se poursuivra jusqu’à demain, réunit de grandes entreprises de l’industrie du plastique, de l’impression et de l’emballage, à l’initiative de Fairtrade Messe & Messe Düsseldorf. L’occasion pour les participants venus d’Allemagne, d’Espagne, d’Arabie Saoudite, d’Autriche, de Chine, d’Egypte, de Suisse et de France notamment de présenter leurs solutions dédiés au recyclage, dans un secteur sans cesse en innovation.
C’est également une opportunité pour lier des contacts d’affaires et de relations commerciales mais aussi de prospecter les possibilités d’investissements en Algérie où le marché est en pleine expansion.
C’est ce que les organisateurs ont souligné dans un point de presse tenu en marge de l’inauguration du Salon. «Avec une industrialisation croissante… et des revenus élevés provenant de l’industrie pétrochimique, l’industrie algérienne des plastiques, de l’impression et de l’emballage se développe de manière fulgurante», ont noté Paul März et Petra Cullamann, respectivement directeur général de Fairtrade Messe et directrice exécutive chez Messe Düsseldorf.
Ils mettront l’accent sur le développement et l’adaptation aux attentes du marché algérien du Salon au fil des éditions, cela d’autant que l’Algérie est l’un des plus grands investisseurs d’Afrique et du Moyen-Orient (Mena) dans les technologies du plastique, de l’impression et de l’emballage, selon l’association allemande d’ingénierie mécanique (VDMA).
L’Algérie fait partie des principaux investisseurs de la région aux côtés du Nigeria, de l’Afrique du Sud et l’Egypte. En effet, depuis quelques années, l’Algérie investit fortement dans la production de matière première plastique. Les montants dégagés dans ce cadre se sont élevés de 55% en 2022, passant de 81 millions d’euros en 2021 à 126 millions d’euros en 2022.
Objectif : réduire les importations qui ont, pour rappel, augmenté ces 16 dernières années de 304 kilo tonnes (kt) en 2007 à 1000 kt en 2023 pour une valeur de plus de 2 milliards de dollars.
«Ces importations technologiques permettent à l’Algérie de diversifier sa propre production, d’augmentation des exportations et de remplacer les importations de consommable», fait remarquer l’association allemande.
D’où l’importance et le rôle du Salon, de l’avis des organisateurs qui ont travaillé sur l’amélioration des éditions. Lesquelles se son enrichies à travers la diversité des exposants, comme c’est le cas pour ce 8e Salon et par la richesse des thématiques abordées lors des conférences animées à l’occasion.
A l’initiative de la chambre algéro-allemande d’industrie et de commerce (AHK Algérie), il est question aujourd’hui de discuter entre experts et représentants des institutions gouvernementales algériennes ainsi que ceux du secteur privé sur les solutions dédiés au recyclage.
L’Agence allemande de coopération internationale (GIZ) présentera, de son côté, le «projet soutien aux TPME dans l’économie circulaire ‘‘Senec’’, en sus de deux panels de discussion sur le recyclage des plastiques et des emballages, l’innovation durable, l’évolution du papier». 

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Marché pétrolier : L’Opep+ prolonge ses réductions

La nouvelle initiative de l’OPEP+ est perçue par les analystes comme un indice d’une «forte unité au sein du groupe», et «la détermination à défendre un prix planché supérieur à 80 dollars le baril au deuxième trimestre.»
Plusieurs pays de l’OPEP+, dont l’Algérie, ont annoncé, hier, la prolongation des réductions volontaires supplémentaires de leur production de pétrole jusqu’au second trimestre 2024. L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+) prolongent ainsi les coupes volontaires de production pétrolière de 2,2 millions de barils par jour (b/j) jusqu’au mois de juin 2024, dans le cadre de la poursuite de leur stratégie de stabilisation du marché.
L’Algérie a annoncé que sa production resterait autour de 908 000 b/j jusqu’à fin juin, poursuivant sa réduction de 51 000 b/j, selon un communiqué du ministère de l’Energie et des Mines.
«La réduction volontaire supplémentaire – annoncée par des pays membres – vient renforcer les efforts de précaution déployés par l’OPEP+, dans le but de soutenir la stabilité et l’équilibre des marchés pétroliers», ont indiqué les pays concernés dans des communiqués coordonnés, ajoutant que les volumes seraient «rétablis progressivement», après leur expiration et dès que les conditions du marché le justifieront.
La nouvelle initiative de l’OPEP+ est perçue par les analystes comme un indice d’une «forte unité au sein du groupe», et «la détermination à défendre un prix planché supérieur à 80 dollars le baril au deuxième trimestre».
«Le secrétariat de l’OPEP a pris note des annonces de plusieurs pays de l’OPEP+ prolongeant des réductions volontaires supplémentaires de 2,2 millions de barils par jour, visant à soutenir la stabilité et l’équilibre des marchés pétroliers.
Ces réductions volontaires sont calculées à partir du niveau de production requis pour 2024, conformément à la 35e réunion ministérielle de l’OPEP tenue le 4 juin 2023, et s’ajoutent aux réductions volontaires précédemment annoncées en avril 2023 et prolongées par la suite jusqu’à la fin 2024», a annoncé l’Opep dans un communiqué rendu public, hier, sur son site Internet.
«Ces réductions volontaires supplémentaires sont annoncées par les pays OPEP+ suivants : Arabie saoudite (1 million de barils par jour) ; Irak (220 000 barils par jour) ; Emirats arabes unis (163 000 barils par jour) ; Koweït (135 000 barils par jour) ; Kazakhstan (82 000 barils par jour) ; Algérie (51 000 barils par jour) et Oman (42 000 barils par jour) pour le deuxième trimestre 2024.
Par la suite, afin de soutenir la stabilité du marché, ces réductions volontaires seront restituées progressivement sous réserve des conditions du marché», précise la même source. Les nouvelles coupes opérées par les pays Opep s’ajouteront à la réduction volontaire annoncée par la Fédération de Russie de 471 000 barils par jour pour la même période.
Au second trimestre 2024, la Russie réduira la production et les exportations de pétrole brut, selon un nouveau calendrier, indique l’Opep. «En avril, 350 000 barils par jour de production et 121 000 barils par jour d’exportations.
En mai, 400 000 barils par jour provenant de la production et 71 000 barils par jour provenant des exportations. En juin, 471 000 barils par jour totalement issus de la production.» La nouvelle réduction volontaire de la production russe s’ajoute à la réduction volontaire de 500 000 barils par jour annoncée précédemment en avril 2023 qui s’étend jusqu’à fin décembre 2024.
Les prix du pétrole se maintenaient, hier, au-dessus de 83 dollars pour le Brent et au-dessus de 79 dollars pour le Brut américain, au courant de la journée de cotation.
Le Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC) devrait se réunir le 3 avril prochain pour examiner les conditions du marché et formuler éventuellement des recommandations sur les changements à apporter à la politique de production, lors de la prochaine réunion ministérielle de l’Opep+ fixée au 1er juin 2024 à Vienne.  

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Industrie du gaz : Le projet de gazoduc Nigeria-Algérie sur la bonne voie

Le projet du gazoduc transsaharien TSGP (Trans-Saharan Gas-Pipeline) reliant le Nigeria à l’Algérie, via le Niger, avance à grands pas, selon les déclarations du ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, qui a précisé qu’il ne restait que 1800 km à réaliser sur les 4000 km prévus.
Lors de la conférence de presse animée au terme des travaux du 7e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), il a notamment souligné que le projet, qui s’étend sur 4000 km du Nigeria jusqu’aux gazoduc d’exportation en Algérie en passant par le Niger, a connu la réalisation d’une grande partie et il ne reste que 100 km au niveau du Nigeria, 1000 km au Niger et 700 km en Algérie, soit un total de 1800 km, qui sont actuellement en phase d’études techniques.
Celles-ci font l’objet d’une coordination avec le Niger et le Nigeria en vue de leur parachèvement. Le méga-projet de transport de gaz relie les trois pays sur une distance de plus de 4000 km. Il permettra de raccorder les champs gaziers du Nigeria (à partir de Wari sur le fleuve du Niger), au réseau algérien.
Le TSGP était au menu des discussions tenues en marge du Sommet du Forum du gaz à Alger, entre le ministre algérien de l’Energie et des Mines et le ministre d’Etat aux Ressources pétrolières (GAS) de la République fédérale du Nigeria, Ekperikpe Ekpo, en présence de Rachid Hachichi, président-directeur général de Sonatrach.
Au cours de cette réunion, le ministre nigérian a renouvelé, indique un communiqué du ministère, «l’engagement et la détermination de son pays à réaliser ce projet vital et stratégique le TSGP Nigeria-Niger-Algérie, qui renforcera l’approvisionnement en gaz sur le marché mondial».
Les deux parties ont passé en revue également les relations de coopération bilatérale dans les domaines énergétiques, les opportunités d’investissement et d’échange d’expertises entre les deux pays, notamment en matière d’exploration et de production d’hydrocarbures et de produits pétrochimiques, ainsi que de transport et de commercialisation du gaz naturel.
A rappeler qu’au mois de décembre 2023, le ministre nigérian des Affaires étrangères, Yusuf Tuggar, avait souligné que projet du gazoduc transsaharien TSGP, reliant le Nigeria à l’Algérie, via le Niger, connaît des «progrès significatifs et notables».
Le ministre nigérian qui s’exprimait, à Oran, face à la presse en marge du 10e séminaire de haut niveau sur la sécurité et la paix en Afrique, avait précisé que des «progrès» ont été réalisés dans le cadre du projet de ce gazoduc dans les régions algérienne et nigériane. Il avait en outre mis l’accent sur le fait que l’Algérie et le Nigeria sont considérés parmi les plus importants pays producteurs de gaz, ajoutant que l’Europe a besoin de cette énergie, ce qui constituait une «opportunité» pour l’Algérie, le Nigeria et le Niger.
La réalisation du gazoduc transsaharien permettrait de fournir 20 à 30 milliards de mètres cubes de gaz aux marchés mondiaux depuis le Nigeria. En Algérie, le gazoduc sera raccordé aux infrastructures déjà existantes, ce qui facilitera l’acheminement du gaz jusqu’aux gazoducs reliant le sud de l’Europe.
Ce projet bénéficiera ainsi des opportunités offertes par l’Algérie en matière d’infrastructures, notamment le réseau des transports, les complexes de gaz naturel liquéfié (GNL) et les infrastructures de pétrochimie ainsi que la position géographique proche des marchés du gaz.
Le président du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, avait pour sa part déjà exprimé le soutien de cette institution financière régionale au projet du gazoduc transsaharien TSGP reliant le Nigeria à l’Europe via l’Algérie, tout en saluant les efforts déployés par l’Algérie pour soutenir le développement en Afrique.
«Ce gazoduc est très important, c’est un investissement que nous soutenons et que l’Union africaine soutient», a-t-il déclaré à l’APS en marge des assemblées annuelles du groupe tenues en mai 2023 en Egypte.
En février 2022, l’Algérie, le Niger et le Nigeria avaient affirmé leur engagement à concrétiser ce projet stratégique, lors d’une réunion à Niamey regroupant les ministres chargés du secteur de l’Energie dans les trois pays, à l’issue de laquelle une feuille de route avait été mise en place.
Les ministres de l’Energie d’Algérie, du Niger et du Nigeria avaient convenu, le 21 juin 2022, lors d’une réunion tripartite sur le projet de gazoduc transsaharien TSGP, à Abuja (Nigeria), de la pose «des premiers jalons» de ce projet, en prévision de sa concrétisation, dans un délai de trois ans, après la fin des études techniques, selon les estimations du ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab.
Un mémorandum d’entente a été ensuite signé à Alger en juillet 2022 portant sur la concrétisation du projet du gazoduc transsaharien TSGP. Les trois pays ont affiché, à l’occasion, leur détermination à relancer les études et les différents programmes tracés dans ce cadre.
Le ministre de l’Energie et des Mines a déjà salué les progrès réalisés pour la relance du projet – enregistré dans le cadre du plan Nepad –dans un contexte géopolitique et énergétique marqué par une forte demande sur le gaz et le pétrole, d’une part, et la stagnation de l’offre d’autre part, à cause de la réduction des investissements, notamment en matière de prospection gazière et pétrolière. 

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Mohamed Arkab à la clôture du 7e sommet du GECF : «Le gaz est la solution pour la transition énergétique et non pas le problème»

Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, insiste sur la voie du dialogue pour arriver à convaincre les partenaires des pays exportateurs que le gaz fait partie de la solution durable, car il s’agit d’une matière première indispensable pour le développement économique et social et pour la sécurité alimentaire.
Dans une conférence de presse conjointe tenue samedi à l’issue du 7e Sommet des pays exportateurs de gaz, le secrétaire général du GECF, Mohamed Hamel, et le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, ont qualifié de «grand succès» les travaux et l’esprit de solidarité ayant prévalu pour aboutir au texte de la Déclaration d’Alger.
Ce dernier, qui est un véritable plaidoyer pour la défense des droits souverains des Etats membres sur leurs ressources en gaz naturel, a aussi pris un ton ferme et critique à l’égard des puissances économiques qui manipulent les marchés à leur guise et entravent les projets des pays membres du GECF menaçant leurs installations gazières transfrontalières. Ceci en sus de dénoncer les mesures de taxation à l’importation du gaz, ainsi que les sanctions prises à l’encontre de pays membres du GECF entravant leurs exportations.
Pour rappel, trois membres du Forum des pays exportateurs sont concernés par ces sanctions, à savoir la Russie, l’Iran et le Venezuela. «Les pays membres condamnent toutes les restrictions économiques prises de manière unilatérale à l’encontre des pays du GECF, car cela impacte négativement le marché du gaz et perturbe la chaîne d’approvisionnement et par là même menace la stabilité», a souligné Mohamed Hamel, réfutant toute contradiction entre cette position ferme et l’appui au dialogue permanent avec les pays consommateurs.
Et d’ajouter que les taxes européennes sur les prix du gaz sont incompatibles avec l’accord de Paris, qui respecte la souveraineté des pays sur leurs richesses.
Et au ministre algérien d’enchaîner en notant que pour les pays membres du GECF, «le gaz est la solution pour accompagner la transition énergétique et non pas le problème» comme le sous-entendent certaines justifications écologistes utilisées par des Etats pour manipuler le marché gazier. Mohamed Arkab estime que l’industrie du gaz appelle à beaucoup plus d’investissements, qui nécessitent des financements importants de plus en plus difficiles à trouver.
Et à la question de savoir vers où se tourner si l’Europe interdit cette ressource sur son sol, M. Arkab affirme, tout en soulignant les bons rapports de l’Algérie avec l’Europe : «Il n’y a pas que l’Europe, d’autres destinations pour le gaz naturel existent.» Il est nécessaire aujourd’hui, dit-il, de «protéger les installations gazières transfrontalières pour garantir la résilience de cette ressource et sécuriser l’approvisionnement pour l’avenir».
Mohamed Arkab insiste également sur la voie du dialogue pour arriver à convaincre les partenaires des pays exportateurs que le gaz fait partie de la solution durable, car il s’agit d’une matière première indispensable pour le développement économique et social et pour la sécurité alimentaire.
«Oui au dialogue, non à l’atteinte à la souveraineté des états»
«Nous avons abordé ces questions lors de nos discussions avec nos partenaires européens et nous avons trouvé un rapprochement des vues», affirme le ministre de l’Energie, en précisant que l’Algérie poursuit ses discussions avec ces mêmes partenaires sur la question des financements des projets d’investissement encouragés par la nouvelle loi sur les hydrocarbures.
Si les banques ne financent pas, dit-il, beaucoup d’entreprises sont disposées à le faire et à investir. Il rappelle que la présence au Sommet de l’Italie, au titre d’invité d’honneur, est un gage des bonnes relations avec les partenaires européens, à leur tête ce pays du sud du vieux continent et à travers lequel le gaz arrive à l’Europe (gazoduc Transmed d’une capacité de 32 milliards de mètres cubes par an) et bientôt l’hydrogène vert dans le cadre de l’accord signé avec l’Allemagne. «Sonatrach dispose d’une stratégie visant à diversifier ses partenaires en matière de financement (…).
L’Algérie compte lancer des investissements dans différents domaines du secteur des hydrocarbures pour un montant de 40 milliards de dollars, dont une majorité pour développer l’industrie du gaz. Nous sommes en discussions très avancées sur ces projets avec des majors importantes qui ont montré beaucoup d’intérêt», assure le même responsable.
Outre l’atout de l’Algérie de disposer de deux gazoducs desservant l’Europe en gaz, Mohamed Arkab  indique que même pour le marché du GNL, l’Algérie vise de nouveaux partenaires et destinations dont l’Asie. Sonatrach, en sus de l’exportation du gaz naturel via des gazoducs d’une capacité de 43 milliards de mètres cubes, œuvre à augmenter ses capacités en GNL.
La compagnie nationale «a exporté 30 millions de mètres cubes de GNL et dispose d’une capacité installée de 56 millions de mètres cubes à travers les quatre complexes GNL.
Nous avons signé des contrats et des engagements avec différents partenaires», assure le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi. «Nous pouvons réduire de 15% la consommation interne en évitant le gaspillage, et ce, sans toucher au confort des consommateurs», poursuit-il.
Tout en plaidant pour le renforcement des projets d’investissement pour augmenter les capacités de production du pays, Mohamed Arkab a indiqué qu’en matière d’exploration, «nous n’avons exploré que 47% de la zone totale d’exploration» disponible. Ceci et de noter que le projet de Gazoduc transsaharien reliant l’Algérie au Nigeria  est en bonne voie avec la réalisation d’une grande partie du trajet gazier.   

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OPEP+ : L’Algérie prolonge sa réduction de 51 000 barils/jour

Le ministère de l’Energie et des Mines a annoncé, hier dans un communiqué, la prolongation de la réduction volontaire de la production nationale de pétrole de 51 000 barils par jour, jusqu’à fin juin prochain, et ce, en coordination avec certains pays membres du groupe de l’OPEP+, pour maintenir la production pétrolière de l’Algérie à 908 000 barils/jour.
 «L’Algérie prolongera sa réduction volontaire de 51 000 barils/jour jusqu’au deuxième trimestre de l’année en cours, en coordination avec certains pays parties de l’accord OPEP+. Par conséquent, la production de l’Algérie sera de 908 000 barils par jour jusqu’à fin juin 2024», lit-on dans le communiqué. 
Afin de soutenir la stabilité du marché, «ces volumes de réduction supplémentaires seront progressivement rétablis, sous réserve des conditions du marché», ajoute la même source. Cette réduction s’ajoute à la précédente réduction volontaire de 48 000 barils/jour, annoncée par l’Algérie en avril 2023, qui s’étalera jusqu’à fin décembre 2024. 
«Cette réduction volontaire supplémentaire vient renforcer les efforts préventifs déployés par les pays de l’OPEP+ en vue de soutenir la stabilité et l’équilibre des marchés pétroliers», conclut le communiqué.  

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